samedi, 28 février 2015
Massacre à la tronçonneuse...
Ah ! la joyeuse pourrie bande de cons, tous partis et médias confondus, à pleurer en boucle les stèles assyriennes du Musée de Ninive et autres inestimables trésors méticuleusement explosés par la Daesh Company Inc., avec un joli retour de mémoire visuelle (c’est bon pour l’audimat, ça, Coco…) sur les Boudhas de je sais plus où que les Talibans firent sauter aux jours heureux de l’Afghanistan islamique…
Et tous d’y aller, Flamby 1° en tête, dans son anglais de midinette, son parler mécanique et ses yeux de merlan frit, de leur lamento des grands jours, intense deuil culturel, voilette artistiquement déployée, perte irrémédiable, bominable destruction, Unesco à la rescousse, torrent de larmes et pleureuses assermentées…
Et ce sont ces mêmes connards, Flamby en chef d’escadrille, qui se pâmaient, il y a peu, à l’enterrement de Charb au son d’une Internationale de haute graisse qui arrêtait pas de leur fredonner aux oreilles l’imprescriptible et martiale formule : « Du passé faisons table rase… »…
Les mêmes cons, itou, qui arrêtent pas de se réclamer d’une République iconoclaste qui, aux jolis temps de la Révolution triomphante, outre des centaines de milliers de non-conformes, réfractaires, ci-devants, Vendéens et Chouans exterminés sans état d’âme, détruisit des milliers d’églises, oratoires, statues, tombeaux, châteaux et autres œuvres d’art…
Ohé, les gauchos ! faudrait savoir, on la fait la table rase ou c’est juste une chanson à boire pour fin de banquet républicain ? Les talibans, les islamistes, les intégristes que vous faites semblant de combattre, ne font rien d’autre que d’appliquer à la lettre les consignes de votre propre généalogie… Faudrait voir d'assumer un minimum...
Lou...
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mardi, 10 février 2015
Vieille Baderne...
Le hasard me met sous les yeux quelques lignes de l’inévitable Badinter, vieille baderne ubiquitaire préfaçant un larmoyant ouvrage de généreux et altruistes romanciers et romancières de mes deux consacré à la prison (Passés par la case prison, Ed de la Découverte, 2014).
Et dans ses trois pages de préface, le gendre préféré de Bleustein-Blanchet, bien au chaud dans sa résidence sécurisée du XVI°, écrivant sans doute sur la moquette luxueuse de son cabinet de réflexion et sous le regard attendri de sa collection de tableaux de maîtres, ne trouve ni le temps, ni l’espace, ni le moyen d’évoquer une seule fois le sort des victimes. Pas un mot, pas une ligne : les victimes, leurs familles, leurs proches, leurs amis peuvent bien crever pourvu que monsieur Badinche, lui, puisse étaler son humanisme rutilant en pleurant à chaudes larmes sur le sort des crapules…
Et voici ce que ça donne, les larmes du vieux Badinter : « Depuis qu’elle a été conçue comme punitive, la prison est l’espace clos où celui qui a enfreint la loi de la cité est privé de sa liberté d’aller et venir, soumis à une autorité extérieure. »
Et oui, Robert, la prison est punitive, c'est un scoop, et oui, c’est un espace clos d’où (en principe) l’on ne peut sortir (que pour un temps, rassure-toi, que pour un temps, les libérateurs conditionnels et les remetteurs de peine sont là pour que ça dure le moins longtemps possible… cf les Coulibaly et Kouachi de début janvier…), et oui, ils sont soumis à une autorité extérieure (tu voudrais quoi, qu’en plus d’avoir braqué, tué, violé, on leur donne les clés du bazar et la haute direction des opérations… ?).
Et le père putatif de la Taubirette d’achever ainsi sa tirade : « En prison, lieu d’expiation, le détenu souffre, dans son corps et dans son cœur. »
Oh ! peucherette, tu y as déjà mis les pieds dans une taule, Ducon ? Tu les as déjà vu rire, les taulards, se bousculer, plaisanter, se marrer, déconner, se comporter comme des collégiens, (en chier parfois aussi bien sûr, et heureusement quand même…), tu les as vu cantiner des steacks gros comme le bras, regarder Canal + en boucle, se promener vêtus de survêt de marque qu’aucun maton ne pourra jamais se payer, tu les as vus exercer leur propre pouvoir, leur propre sadisme, leur propre cruauté sur leurs camarades, tu les as vus faire de la muscu à donfe, aller à la bibliothèque, poursuivre des études, faire de la photo, de la vidéo, de la radio, rencontrer des artistes, des intellos et même, Ducon, des anciens Gardes des Sceaux venus se refaire une virginité toute pleine de moraline dégoulinante dans ce « monde de souffrance », ce « lieu de douleur » ?
Allez, Bob, rendors-toi, ça nous fera des vacances.
J’aurais juste aimé, mais je suis tellement naïve, que tu prennes cinq minutes pour évoquer la souffrance du corps et du cœur de tous ceux et de toutes celles qui pourrissent la bouche pleine de terre dans un lieu d’où ils ne reviendront jamais… mais ceux-là et celles-là, à part une si discrète allusion aux « errements passé », tu t’en fous comme de ta première liquette…
Lou...
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jeudi, 05 février 2015
République de mes deux...
C’est quand qu’ils vont nous lâcher avec leur république de merde, tous ces connards ?
Encore tout à l’heure, Flamby 1°, président incapable et boutonneux en train de surfer sur l’irrésistible charliesque remontée de la courbe des sondages dans une conférence de presse soigneusement concoctée par son armée de communicants (« Faut y aller, François, c’est le moment, t’auras pas quatre cadavres estampillés « Charlie » à te mettre sous la dent toutes les semaines… »), Flamby 1°, donc, tout chaud sorti des draps de la Gayet, qui nous répète en boucle avec son air de hibou ahuri, pendant 1 h 30 de grand oral, la République ceci, la République cela, les valeurs républicaines, l’école de la République, la justice de la République, l’attachement des Français à la République…
Eh, oh , ducon, qu’est-ce que t’en sais de l’attachement des Français à la République ? T’en es si fier que ça de ton pourri régime pour nous le ressortir comme un ventriloque fou toutes les 12 secondes ?
Et d’abord, la République de quoi ? Et la République de qui ? Celle de DSK, celle du sang contaminé, celle de Bygmalion, celle de 30% de Français représentés par seulement deux députés, celle des parlementaires-voyous, des parlementaires-privilégiés, des parlementaires-absents, la République des 1.500.000 morts de la première guerre mondiale, celle qui déclare la guerre à Hitler au plus mauvais moment et se prend quatre ans d’occupation nazie, la République de Monsieur Thiers, celle du « Je vous ai compris » qui laisse massacrer des milliers de pieds-noirs et de harkis, celle des parachutes dorés, celle des centaines de milliards de la dette, la République des multirécidivistes cocoonés et dorlotés façon Taubira, celle des jeunes manifestantes à jupe plissée et ballerines coursées par Valls le Matamore, la République des banlieues qui crament tous les cinq ans, celle de l’illettrisme, des incivilités, de la délinquance, la République des flics partout, dans les crèches, les écoles, les facs, les hôpitaux, les cinémas, les bus, les trams, les trains, les églises, les mosquées, les synagogues, celle des portiques à huit cents millions d’euros, la République totalitaire des médias… et on pourrait continuer comme ça jusqu’à demain…
Alors, Flamby, si tu veux qu’on t’écoute, tu arrêtes de nous parler de la République et tu nous causes dans le poste de la France, de notre pays, de notre nation, de notre terre, de quelque chose de réel et de tangible et pas d’une baudruche, d’une vessie de merde qu’on essaye de nous faire prendre pour une lanterne vénitienne depuis plus de deux cents ans…
Lou...
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