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mardi, 28 juin 2016

Street Art...

Un connard de plus, un… Dans la famille « liberté artistique », je voudrais le Débile… Le voilà, tout chaud, tout fringant, Eric Piolle soi-même, maire ecolo de Grenoble et accessoirement subventionneur de grapheurs fous et défenseur chevronné de la si indispensable « liberté d’expression », surtout lorsqu’elle va dans le sens de la marche…
Ainsi donc,( http://www.lemonde.fr/arts/arcle/2016/06/27/a-grenoble-une-uvre-de-street-art-jugee-anti-police-suscite-la-polemique_4958568_1655012.htmlti ) le Piolle ayant grassement subventionné je ne sais quel festival d’excités du bulbe et de la bombe de peinture a vu fleurir en 4 sur 4 d’impérissables « œuvres d’art » dont l’une, intitulée « L’Etat matraquant la Liberté », montrait des flics cognant à grands coups de matraque sur une pauvre Marianne à terre…
Et devant le tollé post-charlesque qui voit même les socialos défendre désormais la police, Ducon Piolle n’a rien trouvé d’autre à dire que ceci : « il s’interdit de gérer la création artistique », « ça reste une œuvre d’art et l’art peut être subversif », et enfin « l’art a vocation à créer le débat, voire la polémique »…
Pour varier les plaisirs et alimenter le débat citoyen, on suggère donc à Eric Piolle d’autres grandioses sujets à grapher en 4 x 4 sur les murs même éphémères de sa bonne ville de Grenoble : « Les Juifs volant la République », « Les Arabes parasitant la Sécu », « Eric Piolle en train de niquer sa mère », « Hitler en humaniste raffiné » ou enfin, pour rester dans la famille, « Denis Bellepine harcelant Emmanuelle Grosse », le tout bien sûr au nom de la liberté artistique et des saines polémiques qui ne manqueront pas d’animer joyeusement les estivales soirées dauphinoises… Beuark…

samedi, 18 juin 2016

Tribune, mon cul !

Hier c’était un ducon moyen du nom d’Embareck, Michel pour les intimes, vaguement journaleux, vaguement écrivain, mais totalement hémiplégique du bulbe qui chroniquait, dans Libé, ce qu’il appelait la « mise au pas de toute forme de contestation » (http://www.liberation.fr/debats/2016/06/13/mettre-au-pas_1459159 ) et, causant de la « répression policière des manifestations » pour en dire toute sa détestation, oubliait juste d’évoquer les flics caillassés, blessés, expressément visés par des casseurs hyper-violents, oubliant juste d’évoquer les millions d’euros de dégâts de bâtiments publics et privés, de mobilier urbain, de bagnoles, de magasins et donc la détresse et la colère de milliers de commerçants lambda touchés moralement et physiquement par ces violences…
Et voilà qu’aujourd’hui, toujours chez Papy Joffrin-Mouchard, (http://www.liberation.fr/debats/2016/06/16/nous-continuerons-a-manifester_1459962 ) c’est la cohorte balibarienne de philosophes de mes deux, sociologues de mes trois et politistes de mes quatre qui s’y colle pour une tribune de merde où ces grands résistants, faisant montre d’un courage inouï, proclament « Nous continuerons à manifester ». Et là encore, c’est l’hémiplégie qui domine, la vision aveugle d’un réel bien retripoté à sa main, où les seuls violents sont les flics honnis, où les dégâts sont ignorés, où les syndicalistes sont des anges de douceur et où la mort de Rémi Fraisse, le jeune con martyre de Sivens est ainsi chroniquée : « Tu es à Sivens. Un jeune type, fac de biologie, t’as les mains en l’air. Aucune sanction, pas d’excuse de M. Valls. Mort pour avoir dit non. Pacifiquement. Tu t’appelles Rémi Fraisse. Le tir de grenade t’arrache le visage. C’était il y a un an. »
Comme si ledit Rémi Fraisse se trouvait à Sivens par hasard, en plein cœur de la bagarre, herborisant gentiment sans doute ou écrivant quelque élégie gentillette sous les hêtres, comme si les flics avaient visé le gugusse précisément avec l’intention de lui arracher la gueule, comme si, d’être en fac de biologie et pas un de ces pauvres cons de prolos ordinaires à qui il arrive même de voter FN, te revêtait soudain de probité candide et de lin blanc et t’exonérait de toute faute.
Et l’Embareck comme les balibaroïdes, ça leur arracherait la gueule, justement, de parler cinq minutes de ces connards de cégétistes qui réprésentent même pas 5% des travailleurs, ces planqués du syndicalisme à la papa qui pourrissent la vie de millions de gens… Ça leur arracherait la gueule d’évoquer avec la même voix chevrotante d’émotion les magasins pillés, les boutiques saccagées, les flics caillassées… Ça leur arracherait la gueule d’évoquer cette démocratie de merde dont ils sont les plus fermes soutiens et dont ils devraient, au moins pour être logiques avec eux-mêmes, respecter les élus et les décrets…
Et puis, ils pourraient, ces connards de pétitionnaires compulsifs, ils pourraient peut-être donner l’adresse de leurs résidences secondaires pour que ces casseurs qu’ils protègent et exonèrent de toute faute, puissent enfin aller foutre le joyeux bordel sur leur moquette de privilégiés du régime et dans leur piscine de boboïstes forcenés…
Lou...