lundi, 25 juin 2007
Fait divers..
Un journaliste a un accident de la route, renverse une grand-mère, tue un ado, écrase une fillette, ça fait trois lignes dans la page "faits divers" où d'ailleurs l'on se garde bien de préciser que le chauffard est journaleux à Libé, pigiste au Monde et cracheur de micro à francecul...
Un flic fait la même chose, et aussitôt toutes les crapules journalistiques d'y aller de leur interview de connards masqués qui, sous la capuche, ont tout vu : le gyrophare manquant, le feu rouge écarlate, la sale gueule du flic au volant et même la talonnette de sarko qui dépassait de la portière arrière-droite...
Le monde médiatique est vraiment un monde de sales cons qui se foutent royalement de la vie ou de la mort de tous les petits Nelson du monde (il se serait appelé Habib ou Karim, c'eût été que mieux pour les ventes...) pourvu, au moins, qu'elle leur permette de cracher leur minable venin de rebelles planqués... Beuark !
Lou trafalguée...
21:07 | Lien permanent | Commentaires (17)
Commentaires
oui. cependant cette grille de lecture dogmatique du monde (société= coupable, flics= répression, africains= nouveau prolétariat, etc) est parfois prise en défaut; c'est le gros avantage du réel: quand des fils de bobos se font latter sur les champs par des bandes d'africains- pardon, des "jeunes des quartiers objets de discriminations"- c'est incompréhensible car ils appartiennet tous au camp du Bien..ça rappelle la dialectique des média durant les guerres de décolonisation: un soldat/appelé qui tombe, c'est un fasciste tortionnaire en moins, un algérien /variante un viet cong qui tombe c'est un héros de la guerre de libération nationale (même si c'est une ordure d'assassin du fln genre boutef) Sartre et Fanon pas morts, hélas.
Écrit par : hoplite | mardi, 26 juin 2007
Mais le gros inconvénient avec le réel, hoplite, c'est qu'on peut toujours regarder ailleurs tant qu'il n'est pas venu nous botter le cul personnellement. Le strabisme divergent est d'ailleurs très répandu.
Ah, et j'apprends à l'instant que le jeune fasc... flic n'a même pas été écroué ! ça va saigner dans les rédac'...
Écrit par : paratext | mardi, 26 juin 2007
On ne va pas se réjouir non plus qu'un flic écrase une personne. J'en ai marre de voir des petits jeunes qui croient que parce qu'ils ont un uniforme, ils sont au dessus des lois. Un policier n'a pas à griller un feu et à rouler à fond la caisse, alors que par sa fonction il verbalise le sujet quidam qui fait de même.
Écrit par : Cadichon | mardi, 26 juin 2007
Personne ne dit le contraire, Cadichon, mais vous ne croyez pas qu'en proportion, les petits jeunes qui se croient au-dessus des lois parce qu'ils ont l'uniforme de la racaille sont un tout petit peu plus nombreux ?...
Lou, vous avez des exemples de chauffards pigistes au Monde, ou bien ?
Écrit par : paratext | mardi, 26 juin 2007
Finkielkraut à mon avis, celui-là il vaut mieux pas qu'il prenne le volant, avec ou sans gyrophare.
Le pire, Cadichon, c'est pas les flics c'est les pompiers ; combien tuent-ils de piétons par an en allant chercher un chat sur un toit ou remettre sur pied un ivrogne ? On ne le saura jamais, c'est la corporation préférée des Français, alors pas touche aux pompiers, bien qu'il y a un nombre d'ivrognes et de pyromanes pas négligeable parmi eux, comme l'indiquent les faits dvers.
Des médias qui tapent sur Sarkozy, Lou, où ça ? Ils ont tous fait leur aggiornamento illico.
Écrit par : Lapinos | mercredi, 27 juin 2007
Etrange. Pour moi un flic reste un fonctionnaire au service de l'arbitraire. Qui n'a jamais vu ces messieurs sirènes hurlantes déboiter quand on s'emmerde dans les embouteillages.
En tant que flics, ils se doivent d'être irréprochables. Savoir que ce genre d'individu peut me controler me hérisse. Etre de droite ce n'est pas forcément lécher le cul des pandores !
Écrit par : philippe | mercredi, 27 juin 2007
Si les individus dans la société étaient, eux, irréprochables, ils n'auraient aucune raison de se hérisser et de craindre d'être controlé.
C'est justement parce que les individus dans la société ne sont pas irréprochables que les flics existent... avec les défauts des individus dans la société.
Pour être convaincu il suffit de passer une semaine dans une brigade de gendarmerie, de voir et d'entendre ce que les pandores voient et entendent d'un bout de l'année à l'autre.
Lapinos, ce sont les trains qui n'arrivent pas à l'heure qui intéresse le préposé aux faits divers, croyez-vous vraiment que les pompiers soient une corporation de pochards homicides et pyromanes.
Écrit par : lustucru | mercredi, 27 juin 2007
:-D Lapinos, vous devriez tout de même contrôler un peu votre anti-finkielkrautisme compulsif, il vous fait dire des choses qui n'honorent pas votre intelligence.
Et puis, le pire, vous savez, ce n'est pas les pompiers, ce sont ces salopes d'infirmières qui nous euthanatisent dans notre sommeil et qui s'en vont ensuite se faire bourrer par le jeune externe avant de prendre le volant et de rentrer chez elles sous acide : combien tuent-elles de piétons ? on ne le saura jamais, we'll never know, car leur corporation est encore plus aimée des veaux français que celle des pompiers.
Écrit par : paratext | mercredi, 27 juin 2007
Hou là ! ça part en vrille ! Oui, un chauffard est un chauffard. Maintenant, je trouve ce pays (qui est le mien et parfois me peine) quelque peu surprenant : il apprend à ses enfants à rire du gendarme rossé par ce malfrat de guignol, et s'etonne "que le respect se perd". ou qu'on ne trouve "que la fond du panier" pour s'engager dans les forces de l'ordre.
Par ailleurs, j'apprécie la réflexion de Lustucru : quans tous seront irréprochables, la fonction policière n'aura plus de raison d'être. En attendant, il faut faire avec.
Écrit par : Eric | mercredi, 27 juin 2007
Hou là ! ça part en vrille ! Oui, un chauffard est un chauffard. Maintenant, je trouve ce pays (qui est le mien et parfois me peine) quelque peu surprenant : il apprend à ses enfants à rire du gendarme rossé par ce malfrat de guignol, et s'etonne "que le respect se perd". ou qu'on ne trouve "que la fond du panier" pour s'engager dans les forces de l'ordre.
Par ailleurs, j'apprécie la réflexion de Lustucru : quans tous seront irréprochables, la fonction policière n'aura plus de raison d'être. En attendant, il faut faire avec.
Écrit par : Eric | mercredi, 27 juin 2007
En fait, Lustucru, je parlais surtout des pompiers volontaires ; certains sont motivés par l'altruisme, mais pas tous ; les pompiers de Paris sont un peu plus sélectionnés.
Écrit par : Lapinos | mercredi, 27 juin 2007
Bon ça nous dit pas qui c'est, le chauffard journaleux... Il y a quelques années j'avais entendu un truc de ce genre concernant July...C'est ça?
Écrit par : xp | jeudi, 28 juin 2007
Bon, allez, la patronne va essayer de s'y coller... Premièrement, non j'ai pas d'exemples de ces journalistes chauffards, mais ça serait bien surprenant qu'avec leur manie du scoop servi chaud ils aient pas quelques morts sur la conscience...
Deux, dans votre liste des professionnels abhorrés, outre les pompiers et les infirmières (contre qui je n'ai d'ailleurs pas grand chose), vous auriez pu penser aux brancardiers qui sont souvent relous de chez relou et aux avocats qui sont le fond du fond de la lie du tonneau social... Ceci dit, tant que vous ne touchez pas à mon plombier...
Troisièmement : que le képi, le flingue et le gyrophare puissent monter à la tête de quelques pandores fragiles, certes... Mais, comme le remarque si bien Lustucru, le flic n'existe que parce que l'homme est imparfait. Et dans notre dissociété de merde, l'homme est tellement devenu imparfait que l'on a dû multiplier le nombre des flics et donc bâclé leur recrutement, leur formation, et multiplié d'autant le nombre des bavures possibles...
Quatrièmement, ma note, Cadichon, n'avait pas pour but de défendre le flic incriminé mais de pourrir ces salopards de journalistes pour qui flic égale forcément ordure...
Cinquièmement : être de droite c'est pas forcément lécher le cul des pandores, certes, mais c'est savoir que les hommes ne sont pas des dieux et que la police comme l'armée sont des mals (!) nécessaires, et qu'un mal nécessaire ça peut s'appeler aussi un bien... En outre, comme le disait Maurras : tant vaut l'Etat tant vaut sa police ou son armée...
A bientôt et merci...
Écrit par : Lou | jeudi, 28 juin 2007
Sorry Lapin, je vous avais un peu oublié... Bien sûr que tous les carpettes journaleuses ont fait leur aggiornamento de surface en fonction du nouveau Calife de l'Elysée, mais le vieux fond résiste encore, croyez-moi, et pour longtemps... Tenez, pas plus tard que ce matin, sur francecul, pour un peu ils nous auraient demandé d'acheter chacun vingt exemplaires de l'Huma pour remettre à flot le colonel fabien...
Écrit par : Lou | jeudi, 28 juin 2007
Euh... je n'évoquais les infirmières ainsi que de manière ironique, hein, vous méprenez pas, Lou.
Écrit par : paratext | jeudi, 28 juin 2007
Bien sûr paratext, je vous avais compris, mais je ne l'ai pas assez marqué dans mon propos... Et votre deuxième degré était excellent...
Écrit par : Lou | jeudi, 28 juin 2007
Pas si con, Sarkozy, il va continuer à subventionner quelques médias ringards de gauche comme "France-culture" pour faire croire à une opposition.
C'est comme Alain Minc, il a fait changer de cap "Le Monde" pour les besoins de la campagne de son pote Sarko, et puis au dernier moment, quand la partie était jouée, "Le Monde" a appelé mollement à voter pour Ségolène, pour se dédouaner d'un sarkozysme un peu trop apparent.
Idem sur Europe 1, Elkkabach est à fond pour Lagardère et Sarko, mais il ménage ses arrières et laisse quelques voix mollement discordantes s'élever de temps en temps. Pas si con.
Pour les scoops, deux bémols, Lou :
- En province les flics sont souvent très en retard par rapport aux journalistes, et moins disponibles qu'eux (moins de moyens, moins nombreux, d'autres chats à fouetter) ; les balances préfèrent s'adresser aux baveux, le rapport de confiance est plus facile à établir ; ceux-ci ont donc tout leur temps et peuvent respecter les limitations de vitesse ;
- À Paris, alors là pas de danger, Edwy Plenel a raconté comment il allait directement glaner ses scoops au ministère de l'Intérieur, peinard, le soir après le turbin. Journaliste au "Canard enchaîné", ça doit être peinard, à part les dessinateurs qui doivent un peu se casser les méninges pour trouver une idée.
Et toutes ces fuites judiciaires ? Manquerait plus que les magistrats incitent en plus à commettre des infractions au code de la route.
Par conséquent je maintiens que les pompiers sont plus dangereux que les journalistes… sur la route et dans les zones boisées touchées par la sécheresse l'été.
Dites, je vous trouve un peu têtue, Lou, par moment, c'est le tempérament des Vosges qui est comme ça ?
Écrit par : Lapinos | vendredi, 29 juin 2007
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