Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

dimanche, 27 octobre 2013

Tu Marcellus eris...

Dans la catégorie sous-merde médiatique, je voudrais « le motard », c’est à dire l’hebdomadaire Pierre Marcelle, espèce de gaucho de théâtre qui une fois la semaine vient jouer, dans Libé, à plus à gauche que moi tu meurs, et bien sûr, jeter lui aussi sa compassion et son cœur mis à nu sur les Roms, les Syriens, la petite Leonarda et la grande Taubira.

Ce zozo à la plume alambiquée, espèce de Montebourg épistolaire, si l’on veut, qui doit bien gagner ses 5000 euros mensuels généreusement distribués par Monsieur de Rothschild soi-même avec, si ça se trouve, exonération d’impôts âprement négociée, ce zozo donc, qui doit bien palper 5000 euros par mois pour une chroniquette de 3000 signes par semaine, se permet de chialer sur le pauvre monde, et majoritairement sur le pauvre monde exotique, si possible basané, si possible sans –papiers, si possible sans toit et surtout sans lois. Et le voilà dans sa dernière chronique qui réclame l’entrée immédiate, toutes affaires cessantes, de 500 Syriens, 17000 Roms et une Leonarda sur le territoire national, sans se soucier une minute, bien sûr, de leur possible intégration ou désintégration…

Car pour ces messieurs-dames du show-biz et des médias, tous plus ou moins artistes subventionnés, qui se croient en permanence sur une scène de théâtre, dire c’est faire, le réel n’est rien d’autre que leur volonté, le monde est une scène (Poor William !) et le bruit, la fureur et les odeurs ne sont que merveilleuses citations, florilège joli et sublime anthologie…

Alors, Pierrot, même tarif que pour l’autre Desplechin d’hier soir : tu vends ta bécane (25.000 euros), tu brades tes résidences secondaires (400.000 euros), tu largues à la prochaine Fiac ta collection de croûtes contemporaines (250.000 euros), tu laisses tomber tes prochaines vacances en Corée du Nord (237 euros), tu sous-loues tes caisses de Chivas, ton stock de caviar et ton abonnement chez Fauchon (100.000 euros), tu déposes chez Ma Tante toute ta quincaillerie griffée Johny Stark (180.000 euros), tu ajoutes 500.000 euros pour tout ce que j’ai oublié, tu déposes tout ce pognon à la Caisse des Dépôts et Consignations, sur un compte « spécial pauvres », tu incites tous tes potes branchouillards à en faire autant, et alors, sachant que la prise en charge d’un migrant sur le long terme avant son intégration totale et définitive doit aller chercher dans les 733.254 euros par an (et je te le fais pas cher !), tu peux en faire entrer illico, à condition qu’ils dorment quand même sur ta moquette ou dans ton jardin (demande à Edith Cresson, elle doit pouvoir te donner des tuyaux pour les commodités…), t’as le droit d’en faire entrer, disais-je, 1,98 et même de lui offrir le champagne dans les bureaux de Libé, entre le sourire béat du gros joufflu Demeuré et le tas de pognon de ton Baron préféré…

Tant que t’as pas fait ça, Pierrot, t’es rien qu’une grosse merde aboyeuse, un solidaire fantoche, un généreux de pacotille qui veut faire payer par les autres sa grandeur d’âme dans une espèce de grivèlerie éthico-altruiste qui n’est rien d’autre que le petit nom de la saloperie la plus obscène…

Lou… 

 

samedi, 26 octobre 2013

Leonarda...

Ah ! bien sûr, il en fallait un d’indigné à la con, ultime spermatozoïde échappé du canal spermatique à feu stéphane hessel, furieux grandiloquent sur papier glacé, à venir crier, toute morale dehors, à toute la boboïdie assembée, ce qu’elle a précisément envie d’entendre : sa rebellitude multi-usages et sa bonne conscience en béton… Ce fut Desplechin qui s’y colla (Libé du 20 octobre), mais c’eût pu tout aussi bien être Mamie Balasko, Tonton Demorand, la Béart, la Binoche, le Chéreau s’il ne fut point mort, le Bourmeau, le Soto, la Kronlund, bref, tous les minables interchangeables chialeurs patentés de temps de crise, pleureuses assermentées pur jus pour sombres périodes de notre histoire, et accessoirement péteurs de soie et bouffeurs de caviar…

Ce fut donc le desplechin, sous-merde artistophile, pellocheur fortuné, encombreur de cinémathèques, lequel, accroupi comme un boudha bedonnant sur son œuvre complète, son tas d’or et les millions de subventions cultureuses qui tombent depuis 20 ans dans son escarcelle, lequel vint nous causer en direct dans le torchon rothschildien, de la malheureuse Leonarda, dont le destin tragique lui, peuchère, fendait le cœur… Que c’était une honte absolue et une indicible abomination que cette pauvre gamine, issue d’une famille admirable, exemplairement paradigmatique, écolière assidue, spécialiste reconnue de l’alchimie du cuivre et autres métaux non-ferreux, fleuron de l’intégration à la Carpate, assimilée franc-comtoise, médiatiquement irréprochable… que cette pauvrette de quinze ans, qu’il appelle d’ailleurs « une très jeune femme », histoire sans doute de se titiller la glande pinéale, fût poursuivie par 60 millions de Français moins un, Desplechin soi-même tout dégoulinant d’humaniteuse miellerie et d’abyssale connerie, confondant sa petite fièvre du samedi soir et sa sensiblerie de midinette avec le minimum de sens politique dont un mec qui ouvre sa gueule devrait au moins faire preuve… Mais ce qui compte, n’est-ce pas, c’est surtout pas d’essayer, à travers ce fait divers d’aller vers des solutions, ce qui compte c’est de déballer urbi et orbi son grand cœur et sa générosité et d’assurer ainsi les dizaines de plateaux télé qui vont pas manquer de pleuvoir comme à Gravelotte…

Et apothéose finale, les dernières phrases du quidam : « Sachons écouter notre jeunesse avec fierté. » Alors Arnaud, d’abord faudrait vite que tu ailles consulter chez Audika, car il y a peu, lorsque notre jeunesse défilait par centaines de mille contre le mariage à la con, t’avais sans doute oublié d’enlever les cotons-tiges de la veille car on t’a pas vu soutenir les manifs. Deuxièmement, lorsque tu ajoutes : « Je marcherai derrière eux, pour chacun d’entre nous. », c’est pourquoi que tu marcheras derrière, pour éviter de prendre dans la gueule les grenades lacrymos que les CRS enverront même pas ? Quel courage magnifique !

Et puis, au lieu de venir chialer comme une vache sur Leonarda, ce qui change rien à rien, gentille comme je suis, je te donne la solution : tu réunis fissa tout le Boboland qui vient s’encaviarder avec toi en tenue de soirée et perlouzes en sautoir aux Nuits des Césars, tous tes potes qui pètent dans un luxe qui a pas l’air de te faire gerber et qui montent et descendent avec toi les escaliers de Cannes une fois par an, tu leur pompes tout leur superflu, tu les rackettes gentiment de tout leur amour de l’humanité sonnant et trébuchant et t’en fais une grosse méga tirelire ousqu’on ira piocher chaque fois qu’une Leonarda de passage t’arrachera le cœur et les larmes… et quand y aura plus de pèze dans la boîte, tu y mettras ton salaire, tes avances sur recette, ton yacht, tes trois datchas, ta piscine, ta collection de Basquiat, tes projets de voyage… C’est bien beau de vouloir jouer les dames patronnesses avec le pognon des autres… faudrait voir d’assumer tes intermittences du cœur, ma grande… La magnanimité a un prix, bonhomme, mais c’est aux magnanimes à passer à la caisse, pas aux infâmes égoïstes petits-bourgeois que tu vomis… Lorsque tu enverras chaque semaine un chèque de 500 euros pour payer la scolarité de Leonarda, la CMU de Leonarda, l’Anpe de Leonarda, l’I.phone de Leonarda, l’endettement de Leonarda, l’accouchement de Leonarda, les robes, les pompes, les sous-tifs, les chaussettes de Leonarda… là, peut-être, Desplechin, on commencera à te prendre au sérieux… 

Lou...

Leonarda...

Ah ! bien sûr, il en fallait un d’indigné à la con, ultime spermatozoïde échappé du canal spermatique à feu stéphane hessel, furieux grandiloquent sur papier glacé, à venir crier, toute morale dehors, à toute la boboïdie assembée, ce qu’elle a précisément envie d’entendre : sa rebellitude multi-usages et sa bonne conscience en béton… Ce fut Desplechin qui s’y colla (Libé du 20 octobre), mais c’eût pu tout aussi bien être Mamie Balasko, Tonton Demorand, la Béart, la Binoche, le Chéreau s’il ne fut point mort, le Bourmeau, le Soto, la Kronlund, bref, tous les minables interchangeables chialeurs patentés de temps de crise, pleureuses assermentées pur jus pour sombres périodes de notre histoire, et accessoirement péteurs de soie et bouffeurs de caviar…

Ce fut donc le desplechin, sous-merde artistophile, pellocheur fortuné, encombreur de cinémathèques, lequel, accroupi comme un boudha bedonnant sur son œuvre complète, son tas d’or et les millions de subventions cultureuses qui tombent depuis 20 ans dans son escarcelle, lequel vint nous causer en direct dans le torchon rothschildien, de la malheureuse Leonarda, dont le destin tragique lui, peuchère, fendait le cœur… Que c’était une honte absolue et une indicible abomination que cette pauvre gamine, issue d’une famille admirable, exemplairement paradigmatique, écolière assidue, spécialiste reconnue de l’alchimie du cuivre et autres métaux non-ferreux, fleuron de l’intégration à la Carpate, assimilée franc-comtoise, médiatiquement irréprochable… que cette pauvrette de quinze ans, qu’il appelle d’ailleurs « une très jeune femme », histoire sans doute de se titiller la glande pinéale, fût poursuivie par 60 millions de Français moins un, Desplechin soi-même tout dégoulinant d’humaniteuse miellerie et d’abyssale connerie, confondant sa petite fièvre du samedi soir et sa sensiblerie de midinette avec le minimum de sens politique dont un mec qui ouvre sa gueule devrait au moins faire preuve… Mais ce qui compte, n’est-ce pas, c’est surtout pas d’essayer, à travers ce fait divers d’aller vers des solutions, ce qui compte c’est de déballer urbi et orbi son grand cœur et sa générosité et d’assurer ainsi les dizaines de plateaux télé qui vont pas manquer de pleuvoir comme à Gravelotte…

Et apothéose finale, les dernières phrases du quidam : « Sachons écouter notre jeunesse avec fierté. » Alors Arnaud, d’abord faudrait vite que tu ailles consulter chez Audika, car il y a peu, lorsque notre jeunesse défilait par centaines de mille contre le mariage à la con, t’avais sans doute oublié d’enlever les cotons-tiges de la veille car on t’a pas vu soutenir les manifs. Deuxièmement, lorsque tu ajoutes : « Je marcherai derrière eux, pour chacun d’entre nous. », c’est pourquoi que tu marcheras derrière, pour éviter de prendre dans la gueule les grenades lacrymos que les CRS enverront même pas ? Quel courage magnifique !

Et puis, au lieu de venir chialer comme une vache sur Leonarda, ce qui change rien à rien, gentille comme je suis, je te donne la solution : tu réunis fissa tout le Boboland qui vient s’encaviarder avec toi en tenue de soirée et perlouzes en sautoir aux Nuits des Césars, tous tes potes qui pètent dans un luxe qui a pas l’air de te faire gerber et qui montent et descendent avec toi les escaliers de Cannes une fois par an, tu leur pompes tout leur superflu, tu les rackettes gentiment de tout leur amour de l’humanité sonnant et trébuchant et t’en fais une grosse méga tirelire ousqu’on ira piocher chaque fois qu’une Leonarda de passage t’arrachera le cœur et les larmes… et quand y aura plus de pèze dans la boîte, tu y mettras ton salaire, tes avances sur recette, ton yacht, tes trois datchas, ta piscine, ta collection de Basquiat, tes projets de voyage… C’est bien beau de vouloir jouer les dames patronnesses avec le pognon des autres… faudrait voir d’assumer tes intermittences du cœur, ma grande… La magnanimité a un prix, bonhomme, mais c’est aux magnanimes à passer à la caisse, pas aux infâmes égoïstes petits-bourgeois que tu vomis… Lorsque tu enverras chaque semaine un chèque de 500 euros pour payer la scolarité de Leonarda, la CMU de Leonarda, l’Anpe de Leonarda, l’I.phone de Leonarda, l’endettement de Leonarda, l’accouchement de Leonarda, les robes, les pompes, les sous-tifs, les chaussettes de Leonarda… là, peut-être, Desplechin, on commencera à te prendre au sérieux…

Lou...