Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

jeudi, 10 novembre 2016

Sonnez hautbois, résonnez trumpettes...

Et tous les connards médiatiques, experts à la noix, chroniqueurs ubiquitaires, duhameliens de choc, joffrinologues patentés, demorandistes fous, éditorialistes partisans, tous de s’interroger gravement après le séisme : comment n’avons-nous pas vu venir ? Pourquoi les sondeurs se sont-ils plantés ? Quel défaut dans notre cuirasse ? Quelle poutre dans notre œil ? Quel grain de sable dans nos tuyaux ?
Et la seule vraie réponse, bien sûr, ces connards ne la voient pas car elle les obligerait à stigmatiser leur propre totalitarisme d’élite bien-pensante sur-dominante…
Car si les sondages se trompent si lourdement et avec une telle constance, c’est juste parce qu’une bonne partie des sondés ne dit pas la vérité. Et s’ils ne disent pas la vérité, c’est parce qu’on leur a inoculé, aux States comme en Angleterre, comme en France, la peur. Peur d’être traités de racistes, de bas de plafond, de beaufs à 4 x 4, de nationalistes, intolérants, violents, sectaires, moisis, rances, chauvins, rabougris, flapis, racornis, frileux, égoïstes… Alors, devant les injonctions terrorisantes de l’élite autoproclamée qui, au nom sans doute de la pluralité, tient tous les médias, toutes les chaînes, toutes les rédactions, les sondés la ferment devant les micros (de moins en moins d’ailleurs, et heureusement !) mais ils l’ouvrent dans le urnes, ce qui donne le Brexit, puis le Trumpit, en attendant un possible Le Penit qui pourrait prolonger enfin ce joli printemps des peuples…
Lou...

Les commentaires sont fermés.