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samedi, 30 mai 2020

Joffrin versus Raoult...

Qui c’est Joffrin ? Un con. Un gros con médiatique ubiquitaire, qu’on voit partout promener sa suffisance et ses avis péremptoires...
Si encore il se contentait, l’enflure, de se répandre dans le torchon quotidien qu’il dirige (Libé), tranquillement assis sur le tas d’or de tonton Drahi subventionné à pleins tuyaux par notre pognon, mais il lui faut en plus, pour arrondir sans doute des fins de mois déjà sacrément rondes et convexes et obèses et grassouillettes à souhait, il lui faut aussi les radios, les télés, toutes les tribune médiatiques d’ici, de là et d’ailleurs où il affiche en permanence sa gueule enfarinée, déverse son omniscience journalistique et assène ses jugements définitifs du haut de son magistère imperturbable...
Et tiens, là justement, dans Libé, à trois jours d’intervalle, le voilà le Joffrin-Mouchard ou Mouchard-Joffrin, c’est tout pareil, le voilà qui, le 23 mai, se fend d’une diatribe anti-Raoult ousque le Marseillais préféré des Français ne serait qu’une «grande gueule», qu’un charlatan dont toute personne «un tant soit peu rationnelle» devrait se méfier comme de la peste, d’autant qu’une étude forcément géniale, forcément imparable et scientifiquement irréprochable, étude parue dans le Lancet, revue qui trône en permanence sur la table de chevet du Joffrinou, viendrait de lancer un gros pavé bien dense et contondant dans la gueule furibarde, péremptoire et chevelue dudit Raoult...
Et Trouduc-Joffrin, plus diafoirus que moi tu meurs, de choisir clairement son camp : d’un côté les «énervés» pro-Raoult, bande de sous-beaufs populistes forcément ignares et avinés, de l’autre, «la grande majorité des pontes de la médecine» au-dessus, bien sûr, de tout soupçon de quelque collusion que ce soit avec les labos ou les industriels...
Bon. Ca, c’était le 23 mai. Joffrin avait parlé, Mouchard avait approuvé. Ugh, j’ai dit !
Mais voici que trois jours plus tard, le 29, des dizaines, des centaines de pontes de la médecine et de la science encore plus pontes que les pontes à Joffrin, viennent déclarer que l’étude du Lancet c’est guère mieux que de la merde et que les résultats merveilleux et accablants dont Joffrin avait fait ses choux gras sont biaisés par tous les trous et valent pas tripette...
Que croyez-vous qu’il arriva ? Le Joffrin fit mea culpa ? Que nenni ! Imagine-t-on Laurent le Magnifique s’aller répandre de tribune en tribune pour avouer tout simplement son erreur, faire amende honorable et dire qu’il était peut-être allé un peu vite en besogne et qu’on ne l’y reprendrait plus à s’enflammer grave sur un sujet où il comprend nibe et où son idéologie progressiste à la noix lui sert de lampe à pétrole... Que nenni ! vous dis-je... L’honnêteté intellectuelle, la simple franchise, l’élémentaire loyauté, c’est bon pour le peuple d’en-bas, pour les «petits», les «sans-grade» ou les «sans-dents», mais lui, Lolo-la-Science, persiste et signe et, plutôt que reconnaître humblement sa boulette, enfarine ses lecteurs dans une espèce de dissertation pour terminale S d’où il ressort que «ce n’est pas la science qui trompe l’opinion. C’est sa politisation.»
Dis, Joffrin, ça t’aurait arraché la gueule de dire juste que, pour l’occasion, c’est pas la science, bien sûr, qui trompe l’opinion, mais ton opinion de chiottes qui, joli coup double, trompe et la science et les lecteurs...
Et dire que c’est ça qui est, paraît-il, le fleuron de la presse française, c’est cette saloperie quotidienne, financée par notre pognon, qui est citée et reprise avec empressement, déférence et componction dans toutes les revues de presse de toutes les radios et de toutes les télés...
Et y en aura pas un dans toute cette pourrie corporation de la médiacratie dominante pour aller dézinguer un connard qui donne des leçons de morale au monde entier et qui a pas les couilles de se mettre un sac de cendre sur la tronche pour avouer humblement, pour une fois, qu’avec ses a priori idéologiques à la con il a enfumé grave le populo... Beuark...
Lou...