mardi, 02 juin 2020
Black dollar...
Ah ! qu’elle est belle toute la cohorte joyeuse des connards du sport et du show biz, les Omar Sy, Monfils, Tsonga, Pogba, Mbappé..., tous pleins aux as à trémousser leur carcasse sur scènes, courts et stades, et tout d’un coup remplis d’une grosse émotion compassionnelle pour les pauvres blacks victimes de l’horrible racisme blanc et des violences policières...
Et tous ces connards oublient juste de dire quatre choses :
-un, que le gentil Floyd en question, comme tous les Adama Traoré de chez nous, n’est pas un enfant de choeur, qu’il est un délinquant notoire et que, lorsqu’il lui arrive de se faire gauler, s’il se laissait gentiment menotter par les flics comme tout un chacun, probablement qu’il passerait juste quelques semaines en taule plutôt que de prendre la direction de la morgue...
-deux, que la proportion de blancs tué par des policiers noirs est largement supérieure aux States à la proportion de noirs tués par des policiers blancs, et pourtant on observe pas à chaque fois le grand ramdam médiatique des justiciers de service...
-trois, que toutes ces ordures prennent bien soin de pas dire un mot pour condamner les violences, les saccages de toute cette si gentille communauté afro-gaucho-américaine qui ne rêve que de vivre ensemble et, accessoirement, de pillage citoyen...
-quatre, que tous ces connards d’artistes et de sportifs qui se la pètent généreux humanitaires quand il s’agit du prétendu racisme ferment grave leur gueule lorsqu’il s’agit de justice sociale... Et on aimerait bien les entendre de temps en temps sur l’immense violence sociale que sont leurs salaires indécents, leurs patrimoines grandioses, leurs résidences secondaires, tertiaires, quaternaires, leurs yachts, leurs bagnoles, leurs oeuvres d’art, leur pognon planqué dans les paradis fiscaux, tout ça comparé au smic de l’éboueur moyen ou de mon plombier qui se lèvent le cul chaque jour pour un salaire de misère...Mais là, silence radio, là, pas de réseaux sociaux en alerte, pas de grandes déclarations généreuses devant les caméras, là, toutes ces ordures, le cul bien calé sur leur tas de blé, ferment gentiment leur gueule en sirotant leur millésime préféré sur fond de caviar obscène... Beuark...!
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