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vendredi, 07 octobre 2005

Marmelade

Il vous fait pas gerber, le Marmande du Monde, avec son style qui voudrait swinguer et sa rage en écharpe ? L’autre jour, il enrageait, le pauvre bébé, pour les locataires de squatts insalubres expulsés par Sarko alors qu’il eût été tout aussi simple de les inviter à squatter l’une des résidences secondaires dudit Marmelade à Juan-les-Pins ou Biarritz.

 

Hier, c’est à dire le 5/10 dans le Monde, le voilà qui, après avoir chialé sa note bleue sur la mort de Rebeyrolle, « peintre sauvage civilisé à l’extrême » (c’est fou ce qu’on aime les oxymores quand on a rien à dire !), le voilà qui s’excite la morale parce qu’une présentatrice télé a enchaîné les clubs français qualifiés pour les coupes d’Europe avec les cinq clandestins morts à Ceuta.
Et pour manifester urbi et orbi sa grande douleur indicible, d’ajouter : « Voir la grande peinture des Evasions manquées. » de feu Rebeyrolle.

 

Dis-moi, Marmande, qu’est-ce qui est le plus obscène, l’enchaînement de la vie et de la mort, du proche et du lointain, du futile et de l’essentiel sur les médiocres écrans merdiatiques ou l’esthétisme décadent se consolant de cinq maliens de moins en contemplant des toiles de maîtres…

 

Lou, nauséeuse.

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