mercredi, 04 janvier 2006
Loi Gayssot : quatrième leçon...
Bon, je m’empresse de préciser que je n’ai aucun lien de parenté avec Georges Theil dont je viens à l’instant d’apprendre l’existence, que je ne suis ni sa maman, ni sa petite sœur, ni sa tatie, encore moins son tonton, et que ce que j’en dis, moi, comme à l’ordinaire, c’est seulement ad majorem rationis gloriam…
Donc ce matin, France-cul natürlich, et pour commenter la chose, on ressort des armoires ce cher René Raymond qui a sans doute à se faire pardonner les égarements de sa jeunesse droitière et qui doit également justifier de son titre de père putatif de La Croix.
Donc, dans sa grande charité chrétienne et afin de mieux enfoncer le méchant Theil, que nous dit René Raymond ? Que la loi Gayssot c’est pas pareil que les lois sur la colonisation ou l’esclavage car « quand il s’agit de la shoah, la nier c’est énoncer une contre-vérité ».
Mais, cher René, j’ai l’impression, et j’en suis désolée, que tu es en train, dans ta grande souplesse intellectuelle, de te mordre la queue, ce qui est assez douloureux, au moins pour nous. Car là est tout le problème : est-ce à la loi de dire où est la vérité et où la contre-vérité ? Si le Theil, qui délire peut-être, qui affabule sans doute, qui fantasme à coup sûr, prétend que les chambres à gaz n’étaient que des auto-claves pour désinfecter le linge, c’est sa vérité à lui. Et à cette « vérité », on doit opposer non la force de la loi mais la force d’arguments contraires dont la confrontation seule peut nous conduire à la vérité vraie sortant du puits toute nue...
Si tu serais d’accord, Nène, tu m’enverrais un petit mail, tu me ferais achement plaisir…
Lou raymondée…
13:02 | Lien permanent | Commentaires (0)
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