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samedi, 04 novembre 2006

Ite, missa est...

Mais ils se mêlent de quoi, ces connards de Libé (4 octobre, en Une) ?  Ca le concerne en quoi, cet abruti de Rothschild, que la messe soit dite en latin, en yiddish ou en serbo-croate ? Quand ils écrivent, à longueur de colonnes, en sous-sabir journalistique, on va les emmerder, nous ?

Ces mécréants revendiqués, ces laïcards sectaires, ces athées militants, ces avortons de voltaire et de la mettrie, qu'est-ce qu'ils viennent nous les briser à propos de messe en bonne vieille langue d'église ou en jargon vernaculaire ?

Ah ! oui, bien sûr... l'obscurantisme, le dogmatisme, le retour du refoulé, les droits de l'homme et autres billevesées dont ils font leur pain quotidien (panem nostrum quotidianum da nobis hodie...) en jugeant de tout et du contraire de tout du haut de leur altissime magistère de graphomanes polyvalents et multicartes...

Aujourd'hui, c'est le latin... Ils s'en foutent comme de leur première chronique, du latin, ces cons-là, oui mais, voilà, c'est Benoît XVI et le retour possible à une Eglise qui n'ira peut-être plus chercher l'inspiration de ses encycliques dans les éditos de serge july ou les chroniques de pierre marcelle...

Le latin n'est là, bien sûr, que comme le symptôme d'un frémissement qui leur convient pas vraiment... alors, oubliant même tonton Georges ("sans le latin, sans le latin, la messe nous emmerde..."), les voilà à vouer à la géhenne éternelle la langue de Cicéron et de Saint Thomas.

Mais ils sont si rédhibitoirement cons que si, demain, Lula et DSK se mettaient à causer latin, ils nous pondraient quatre pages enthousiastes sur les valeurs humanistes de la langue de Tacite et l'intérêt absolu pour la civilisation du De bello gallico dans le texte...

Vous comprenez pas le latin, pauvres tordus ? Et pourtant, une épître de Saint Paul en latin est mille fois plus claire que douze lignes de Lacan, trois pages de gérard genette ou quatre scènes de pierre guyotat que vous arrêtez pas d'encenser dans votre torchon...

Lou irata...

Commentaires

Devant la connerie de Libé, je ne dirai qu'une chose : Rectudine sto.

Écrit par : Artemus | samedi, 04 novembre 2006

Absolument, Artemus, et on pourrait même ajouter "levis terra sit" ou "requiescat in pace", mais ce torchon ne veut hélas pas mourir...

Écrit par : Lou | samedi, 04 novembre 2006

Si Libé était laïc, je journal devrait se foutre que la messe soit dite en latin ou en chinois. Mais libé n'est pas laïc mais anti-clérical voire anti-chrétien. Ce qui n'est pas la même chose.

Écrit par : cadichon | samedi, 04 novembre 2006

exceptionnel...
http://www.paroles.net/chansons/38484.htm

Écrit par : Pentagramme | samedi, 04 novembre 2006

Pentagramme comment pouvez vous connaître cette horreur de chanson?
Première partie de la chanson: on est voleur et on fout rien, c'est pas notre faute.
Deuxième partie: mais on est moderne et on encule les réacs.
Troisème partie: on est des victimes.
Pauvre Diam's millionaire et victime du racisme.
Pour marquer le coup: vive la messe en latin!

Écrit par : Cadichon | samedi, 04 novembre 2006

Une ligne de Lacan suffit pour être incompréhensible.

Écrit par : Ash | samedi, 04 novembre 2006

Heidegger est encore plus balèze, il lui suffit d'un seul mot.

Écrit par : Sébas†ien | samedi, 04 novembre 2006

Que voulez-vous, Cadichon, un glissement malencontreux de la molette de ma radio me projette sur skyrock, j' entends une ignominie qui me donne des envies de massacre à la tronçonneuse, je vais de ce pas chercher les paroles sur Google, et décide de vous faire partager à tous cette merveille.

Pour ce qui est de la messe en latin, mouais...
Je comprends la volonté de revenir à des valeurs plus premières, mais il me semble que la langue influe peu sur le message et que associer le latin et certaines valeurs absolument relève du dogmatisme, de la tradition pour la tradition, et de la nostalgie.
Enfin, je ne suis sans doute pas le mieux placé pour juger, et vous avez peut être raison (je dis ça avant que Kalle ne me tombe dessus...;) ).

Écrit par : Pentagramme | samedi, 04 novembre 2006

La messe est censée voire reproduire le mystère de la transsubtantation. Ce mystère a besoin d'une langue un peu mystérieuse; le latin fait donc très bien l'affaire.

Écrit par : Cadichon | samedi, 04 novembre 2006

@ cadichon
TranssubtantIation... Alors si vous oubliez le "i", Cadichon, alors forcément, on comprend plus rien ;-))

Bon. Revenons à nos cornichons.
Le latin, utilisé dans les églises parce qu'unique langue véhiculaire à l'avènement du christianisme, s'est depuis paré (en France, s'entend) dans l'esprit des cons de gauche, des oripeaux des intégristes de St Nicolas du Chardonnet. Donc messe en latin = messe en nazi.
Bien.
Maintenant, si l'on garde l'idée que l'Eglise est enfin à la recherche d'un langage universel compréhensible par tous et partout, alors ne devrait-on pas suggérer aux pisse-copies de Libé-la-Honte de militer pour l'adoption de la messe en américain, puisque tout ce qui relève du loisir ludico-festif - messe comprise - se conçoit, s'enregistre et se diffuse en ricain dans le texte ? Eh oui, soyez logiques, les Libophiles : les men in black doivent performer en US-spoken vers leurs main-targets afin de générer du traffic sur les selling-spots (lieux de vente, ou chapelle en français ancien), sous peine d'être challengés par les Baptistes. Donc, new equation : messe en ricain = messe en bras de chemise, cool, yo, rasta ganja man. De toute façon j'ai raison, c'est le Berling et la Béart qui me l'on dit.

Écrit par : kalle | dimanche, 05 novembre 2006

En ce moment j'accumle les fautes de frappe (vous m'avez épargné le voire à la place de voir).
Sinon je suis tombé sur ce texte de Chantreau datant de 1792.
"Quel mal fais-je quand je ne crois pas faire une bonne oeuvre en allant tous les huit jours entendre parler latin à un homme qui gesticule devant une table carrée, y boit un coup, se retourne pour me parler latin, me salue et s'en va?"

Écrit par : Cadichon | dimanche, 05 novembre 2006

Voilà un homme (Pierre-Nicolas) qui risquait bien d'être raccourci en cette époque sanguinaire/nolente. Eh bien non, Wikiki m'apprend qu'il a trépassé en 1808. A priori avec sa tête.

Écrit par : kalle | dimanche, 05 novembre 2006

Et même l'autre Chantreau (Charles de la Jouberderie) chef vendéen, n'a pas été occis et ne fut enfermé que 4 ans.
Ne jamais oublier que la terreur qui a duré un an a fait légèrement moins de morts que la semaine sanglante de la Commune.

Écrit par : Cadichon | dimanche, 05 novembre 2006

HORS SUJET...

De page en page... voici ce que l'on peut lire sur une page du site du Mouvement des Jeunes Socialistes :
"le MJS rappele que la couleur de peau et les origines ne participent en aucun cas à la causalité de la delinquance, et qu'il ne faut pas oublier en outre, que c'est la sécurité des Français, de tous les français sans aucune distinction, que doit assurer l'Etat."
C'est-y pas magnifique ?
Désolé pour le coup de nausée dès le lundi matin...

Écrit par : kalle | lundi, 06 novembre 2006

Les trois derniers post étaient hors-sujet Kalle pas seulement le dernier. Et la disgression est le propre du blog.
Sinon le Vatican confirme ce matin que dire la messe en latin sera facilité en France, suscitant ainsi le couroux de la tête de notre épiscopat qui ferait mieux de s'inquiéter du fait que ses églises sont vides.

Écrit par : Cadichon | lundi, 06 novembre 2006

Les trois derniers post étaient hors-sujet Kalle pas seulement le dernier. Et la disgression est le propre du blog.
Sinon le Vatican confirme ce matin que dire la messe en latin sera facilité en France, suscitant ainsi le courroux de la tête de notre épiscopat qui ferait mieux de s'inquiéter du fait que ses églises sont vides.

Écrit par : Cadichon | lundi, 06 novembre 2006

Oui, mais l'épiscopat se comporte comme la classe politique et l'intelligentsia françaises : on se fout de savoir si le job est fait, ce qui compte, c'est la vi-si-bi-li-té idéologique.

Écrit par : kalle | lundi, 06 novembre 2006

Vous n'êtes pas sérieuse, Lou, on imagine mal DSK utiliser une citation latine pour contrer Ségolène. Les citations en latin sont plutôt du côté de Le Pen (même si la dernière était en vieux français et pas en latin contrairement à ce que les journalistes ont rapporté).

Faut-il aussi rappeler le combat des pédagogues socialistes contre l'enseignement du latin à l'école ? Bref "Libé" ne se trompe pas de cible. D'ailleurs c'est ce qui fait la force de la gauche, elle vise au cœur.

Écrit par : Lapinos | lundi, 06 novembre 2006

D'accord avec Lapinos, nous visons, nous, toujours tout autour, jamais le coeur.
Pourtant, le coeur, nous savons parfaitement où il se trouve puisque nous évitons soigneusement d'en parler. (c'est vrai nous avons des excuses : il est interdit même d'y faire allusion).
Pour ce qui est de la messe il y a le latin, langue sacrée, mais il y a aussi les symboles : la liturgie de la messe de st pie V expression du sacrifice de la croix, le mystère et le silence, le prêtre entre les fidèles et l'autel, berger et intercesseur.
Le prêtre aujourd'hui a la place du tabernacle et les fidèles livres à eux-mêmes, l'impression d'absence du caractère sacré de la messe... la messe a la bonne franquette quoi.
Et tout ça au nom de l'oecuménisme, promu par qui ?.
Et pour quel resultat ?.

Écrit par : lustucru | lundi, 06 novembre 2006

La dernière messe à laquelle je fus était à Saint Philippe du Roule. J'y enterrais un ami. Cela eut du sens grâce à un officiant intelligent.
Mais avant cette joyeuseté, je me suis coltiné une cérémonie de communion avec messe en français dans un quartier pas évident (Poissy) et là, je demeurais pétrifié : le prêtre, les dames cathé, le public... tout était caricatural. Le curé surtout, un vieux chien qui semblait s'ennuyer, ne sachant pas trop que dire, ayant peur de son ombre spirituelle, n'osant pas évoquer l'essentiel de la communion qui reste à mes yeux un acte d'appartenance et de reconnaissance, un engagement individuel autant qu'un pas vers et contre le monde... Eh non. "Jésus est amour" qu'il disait sur un fond de tam-tam ethnico-hypocrithe. Ah, mes amis, on était bien loin de l'idée même du latin !

Écrit par : kalle | lundi, 06 novembre 2006

Tout cela n'est pas bien important puisque dans quarante ans les messes seront dites en arabe.

Écrit par : Cadichon | lundi, 06 novembre 2006

Ho ho ! Comme vous y allez, Cadichon ! D'ici à là, rassurez-moi, vous aurez enfilé votre cote de maille (il n'y a qu'elle qui vous aille) ainsi que votre chasuble à croix rouge et vlan, et zim, et boum, aurez renvoyé ces coquins par-delà les rivages enchanteurs, quelque part vers cette ville blanche devenue grise, puis noire, à force de sous-développement de tout et de corruption socialo-islamisante.

Écrit par : kalle | lundi, 06 novembre 2006

C'est démodé. On ira se faire exploser dans les mosquées.

Écrit par : Ash | lundi, 06 novembre 2006

Une autre manière d'éclater de rire, en somme...

Écrit par : kalle | mardi, 07 novembre 2006

Maure de rire...

Écrit par : paratext | mardi, 07 novembre 2006

Bonjour Kalle, que voulez-vous dire exactement avec ceci : "l'essentiel de la communion qui reste à mes yeux un acte d'appartenance et de reconnaissance, un engagement individuel autant qu'un pas vers et contre le monde... " ? c'est le "vers et contre le monde" qui me questionne au niveau du vécu...

Écrit par : Lou | mardi, 07 novembre 2006

Oui, quelque part, Lou, je voulais dire qu'aujourd'hui être catholique, c'est aller à la rencontre du monde, mais c'est aussi, parfois (souvent même, hélas) s'en défendre. C'est donc aller contre lui, d'une certaine manière, quelque part au niveau de mon vieux cul... Oui ? Non ? Je m'interroge...

Écrit par : kalle | mardi, 07 novembre 2006

Moralité: choisissez l'orthodoxie. Ce n'est pas demain que vous verrez Poutine (ou son successeur) battre sa coulpe et s'excuser d'avoir défendu son pays.

Écrit par : Cadichon | mercredi, 08 novembre 2006

Bon, allez, Kalle, on va se résumer tout ça avec le "vous êtes dans le monde mais vous n'êtes pas du monde"... D'accord ?

Écrit par : Lou | mercredi, 08 novembre 2006

Heuuu, insinuez-vous que je serais un demi-mondain ???

Écrit par : kalle | mercredi, 08 novembre 2006

St Jean, chapitre XVII
11 Et je ne suis plus dans le monde, et ceux-ci sont dans le monde, et moi, je viens à toi. Père saint, garde-les en ton nom que tu m'as donné, afin qu'ils soient un comme nous.
(...)
14 Moi, je leur ai donné ta parole, et le monde les a haïs, parce qu'ils ne sont pas du monde,

Écrit par : Eric | mercredi, 08 novembre 2006

Mais non, kalle, je ne faisais que citer approximativement (alors qu'Eric cite parfaitement) et ce n'était pas à vous que ce "vous" s'adressait...
Autre chose : si ouvrir votre propre blog devait vous empêcher de venir squatter sur les nôtres, n'en faites rien... J'ai trop aimé (comme ils disent) votre "messe en nazi"...

Écrit par : Lou | mercredi, 08 novembre 2006

Merci à Eric, par l'entremise de Saint Jean, d'avoir sauvé et ma vertu et ma réputation.
Quant à créer un blog... Pour ne rien vous cacher, ça me fout un peu le trac. Etonnant, non ?

Écrit par : kalle | mercredi, 08 novembre 2006

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