Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

lundi, 12 mars 2007

Préférons le Zambèze à la Corrèze...

Fallait le voir, hier soir, le grand dadais chirac avec son sourire crispé, son émotion de commande, son oeil rivé sur le prompteur pour pas risquer de se planter d'une demie virgule dans ce texte de merde qu'il "avait écrit lui-même", nous précisent les commentateurs, comme si c'était là un exploit digne de l'Académie Française...

Fallait le voir, Chirac le nul, cacher par de grands mots ronflants auxquels il ne croit pas une seconde son bilan désastreux.

Fallait l'entendre commencer par l'urgence absolue, le nec plus ultra de son testament spirituel et la révérence obligée aux forces occutes qui le tiennent : l'abomination raciste, l'horreur antisémite, l'honnie extrême-droite... Bien oubliés alors les arabes qui puent, les noirs qui braillent dans nos cages à poules des déclarations de jadis, à l'heure où il oubliait de se surveiller... Oubliés même par les commentateurs béats, ravis, cocus, contents qui nous causent, ce matin, d'émotion, de dignité, de bouleversante allocution...

Bien oublié chirac le tueur, le caméleon, la girouette, l'incapable, le corrompu, chirac qui a augmenté de 8OO% la dotation de l'Elysée en 12 ans, Chirac et les saloperies de la Mairie de Paris, Chirac et les magouilles et coups tordus, chirac et les pièces jaunes de madame entre deux sandwiches à 4000 balles et trois nuits dans les palaces avec david douillet...

Et que c'est pas fini, car la nouille suprême se veut encore au service de la France et des Français...

On a qu'à le mettre président à vie de tous les trucs qui servent à rien et où y a aucun risque : président de la commission de la paix dans le monde, de la lutte contre le cancer, la fonte de la banquise, l'insécurité routière, l'analphabétisme, la peste, la gale, le choléra, les chiens méchants, les sandwiches avariés, la pluie, la grêle... Bref, partout où l'inutilité est absolument urgente et la responsabilité nulle, Chirac sera là, l'oeil fixé sur la ligne grise de son propre néant, de ses lâchetés, ses compromissions, son impuissance et sa médiocrité... Beuark...

Lou pressée...

Commentaires

Si vous aviez souffert du racisme, de l'antisémitisme et de l'extrême-droite comme Chirac, Lou, vous ne seriez peut-être pas aussi ironique !

J'ai raté les adieux de Chirac mais entendu le témoignage d'un vieux militant communiste qui racontait comment le jeune Chirac l'avait aidé à vendre quelques numéros de "L'Humanité", à l'écart du marché St-Germain surtout !, fréquenté par sa mère et la bonne de sa mère.

Être obligé de se cacher pour vendre "L'Humanité", voilà sans doute ce qui a donné le goût à notre ex-président de combattre pour la justice et la liberté.
Quand les fils à papa s'emparent de la cause du peuple, le résultat est forcément assez comique.

Écrit par : Lapinos | lundi, 12 mars 2007

Oui, n'oublions jamais que cet égotiste narcissique avec, jadis, ses airs de jeune garçon boucher (vous savez, la chemise à carreaux bleu et blanc, le tablier moulant bien serré aux reins, le crayon coincé derrière une portugaise et le "bonjour Madame Redoux, alors une bavette et comment va votre petit dernier, ces oreillons...?"), a été élevé au biberon marxiste de la France d'après 45, cette France du mythe de la Résistance, le parti des milliards de millions de fusillés, la revanche sociale, l'ami soviétique, Saint-Germain-de-mes-deux-Prés, bref... l'horreur en marche. Le Grand Jacques - le grand con, oui - est un pur produit des trente glorieuses qu'il rêvait de transformer en trente Ma-Gloire, dût-il, ce chien, précipiter son pays dans les bras d'une union de la gauche tenue par un francisqué et les vieux camarades d'antan. Puis vint le temps de la grande Mairie, joyau institutionnel, machine à collecter pour cézigue, le parti, les copains, et qui lui laissera le loisir et le temps de précipiter la chute du sphynx... qui lui, au moins, avait la stature et l'indicible mépris du peuple d'un authentique monarque républicain.
Et voilà que cette vieille nouille se barre, probablement à l'abri de la justice achetée et domptée, compter ses sous pourris avec sa rombière dont je vous rappelle qu'elle est de plus en plus le look-alike d'Elena Caucescu, avec Douillet dans le rôle de la gymnaste hormonée.

Écrit par : kalle | lundi, 12 mars 2007

Je fais un pari: il va assayer de se faire bombarder président d'un machin genre UNICEF, avec à la clef un statut diplomatique (ça peut servir) et son lieu de résidence à l'étranger (ça peut servir aussi)

Écrit par : XP | mardi, 13 mars 2007

Mais pourquoi tant de haine ?

Laissez donc la vieille baderne pourrir en paix ! Le processus est déjà tellement bien entamé...

Écrit par : En passant | mardi, 13 mars 2007

Sur l'éducation de Chirac, petit-fils d'instituteur, fils d'instituteur reconverti dans la grande industrie aéronautique, il a plutôt reçu une éducation républicaine bourgeoise qu'une éducation marxiste, une éducation pas trop franc-maçonne, car la maçonnerie était déjà ringarde à l'époque, même si Bernadette raconte dans un bouquin comment son Jacques a bondi de frayeur superstitieuse le jour où elle a voulu s'amuser à lui poser une écharpe violette de carême sur ses épaules, hi, hi.

Bref en vendant "L'Humanité" et en faisant signer l'appel de Stockholm, Chirac s'émancipait par rapport aux idées de son paternel ; il est vite rentré dans le rang ensuite : Fana-mili, mariage avec une aristo, Ena, conseiller ministériel, capable de flatter comme il respirait, quelques idées de gauche panachées avec quelques idées de droite (Pour Chirac, le panache, c'est plutôt une bière !), bref une vraie vie de centriste voire de démocrate-chrétien - cela dit sans haine.

Écrit par : Lapinos | mardi, 13 mars 2007

Lapinos, ne tombez pas dans ce panneau. Comme d'autres, Chirac a toujours été d'abord pro-lui-même, donc chiraquien. D'ailleurs être chiraquien ne signifie rien, hormis être au service de Jacques Chirac et de ses ambitions.
Je pourrais concéder que, malgré le brouillage permanent de ses appétits politiques pantagruéliques, un de Gaulle a accouché (malgré lui, et grâce à l'Histoire) du gaullisme. Mais dans le cas des "héritiers"... on est très loin du compte. D'ailleurs, on n'a jamais vu personne être gaullien* et chiraquiste, ce doit être un signe !
Donc les anecdotes philo-marxistes ne valent que pour un fait : la girouette savait déjà très jeune prendre le vent. Car être prococo au sortir de la guerre, c'était très comme il faut, surtout chez les gens "de droite".



* : en dehors de qqs RPR aux discours ampoulés et à l'ego démesuré.

Écrit par : kalle | mardi, 13 mars 2007

Je souscrit à cette description du dernier méfait en date de ce vieux dégueulasse, ce cinéma finit comme il a commencé : dans la duperie !

Écrit par : encornet abstrait | mardi, 13 mars 2007

Les commentaires sont fermés.