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jeudi, 08 mars 2007

On peut se dispenser de philosophes à la noix...

Tiens, un sale petit nouveau morveux nauséabond dans la cohorte des salopards à plume rebondissante... Son nom, c'est ça : emmanuel giannesini. Et il écrit cette merde dans Libé d'aujourd'hui pour se réjouir d'un Le Pen qui n'arriverait pas à obtenir ses 500 signatures.

On va peut-être pas se payer l'intégrale du gugusse philosophe (Mr écrit dans le mensuel "Philosophie", désormais à éviter avec soin... Pauvre Platon, pauvre Descartes !), on va en rester à deux ou trois perles de sa bafouille torchecul :

-1/"Il n'es pas mauvais de rappeler que 82% des Français votants ont rejeté Le Pen en 2002." -Si t'avais l'ombre d'un soupçon d'honnêteté intellectuelle, ducon, tu reconnaîtrais que ces 82% là ont été acquis avec un branle-bas tam-tamédiatique à côté duquel les pires propagandes totalitaires de haute époque n'étaient que gentil murmure incitatif...

-2/ "depuis quand 18% d'approbation à quelque chose d'intrinsèquement obscène vaut-il certificat de vertu ?" -Le problème, duchmol, c'est que t'es le seul à trouver la "chose", comme tu dis, "intrinsèquement obscène". Et que même la République considère que Le Pen et le Front National font partie du jeu démocratique. Tu serais intrinsèquement con, fondamentalement haineux et essentiellement nombriliste, que ça m'étonnerait guère...

-3/"On ne débat pas avec son ennemi, on le combat." -C'est pas beau, ça ! Il est pas mignon ce "principe fondamental reconnu par la quasi-totalité des penseurs de la modernité" ! Ca me paraît très exactement la définition même de ... la dictature. Tonton Adolf et Tonton Jossip Vissarionovitch aimaient pas beaucoup, non plus, débattre avec leurs ennemis, ils préféraient les combattre... Dès que tu auras ouvert, dugland, ton premier camp nazi ou ton premier goulag, tu pourras remplacer la fameuse devise "arbeit macht frei" par celle-ci, plus à ton échelle : "La philosophie rend con".

-4/ Dernière petite chose : s'il y pas 500 élus pour parrainer Le Pen, te réjouis pas trop, giannesini, c'est pas vertu démocratique mais simplement trouille des totalitaires dans ton genre qui ont oublié d'enlever le couteau qu'ils tiennent entre leurs dents...

Et en plus, je viens de m'apercevoir que ce protozoaire philosophard est enseignant à Sciences-Po Paris... Y a du souci à se faire...

Lou invitée...

Commentaires

A la lecture du titre de votre billet, je m'attendais à lire une note sur Baudrillard ! :-))

Écrit par : L. | jeudi, 08 mars 2007

Ils sont de plus en plus "premier degré" à Sciences-po. Le jour semble assez proche où l'élite elle-même croira sincèrement dans le credo démocratique un peu simplet. Les profs de philos auront beaucoup contribué, volontairement ou pas, à cette vision manichéenne des choses.

Si j'étais à la place de Sarkozy, je ferais tout pour empêcher la candidature de Le Pen tout en clamant évidemment à la cantonnade que ce serait un scandale pour la démocratie si Le Pen ne pouvait pas se présenter. Pour pouvoir en jouer ensuite : "Le Pen était dangereux, certes, mais ses électeurs sont respectables, ils remarqueront que j'ai fait tout ce que j'ai pu pour que leur candidat favori puisse se présenter."
On imagine déjà la chanson, qu'il ne chanterait pas lui-même, mais ferait plutôt interpréter par un de ses sbires, Devedjian serait parfait pour ça, je le trouve très "peace & love" avec sa bouche en cul de poulet.

Écrit par : Lapinos | jeudi, 08 mars 2007

Moi, ce que j'adore dans l'article, c'est ce genre de conception républicaine :

"Pourquoi perdre du temps à expliquer l'inanité, pire, l'indécence de certaines propositions qui minent le coeur de notre conception de l'Homme et de l'espace public ? Ce serait viser trop haut, trop compliqué, et il faudrait peut-être oser dire aux électeurs qu'ils n'ont pas toujours raison."

Je me tiens les côtes !

Écrit par : fromageplus | jeudi, 08 mars 2007

On dirait du Finkielkraut…

Écrit par : Lapinos | jeudi, 08 mars 2007

"depuis quand 18% d'approbation à quelque chose d'intrinsèquement obscène vaut-il certificat de vertu ?" Cette phrase ne me choque pas mais on peut remplacer 18 par 82.

Écrit par : Cadichon | jeudi, 08 mars 2007

C'est vrai que cet article est une mine inépuisable de conneries démocratiques en tous genres...
Et Cadichon a raison : même à 82%, une ineptie reste une ineptie...

Écrit par : Lou | jeudi, 08 mars 2007

Lou, pas grand chose à ajouter concernant l'articulet de cet étron. Si ce n'est que pour un enseignant de Sciences-Po, inventer l'existence de 1 218 maires, c'est un peu gonflé...
Pour les amateurs de bombes informatiques, voici une adresse où l'on peut contacter Mister Matrouille :

egiannesini@ccomptes.fr

Si vous connaissez un mec de l'ETA qui bosse conjointement chez Microsoft...

Écrit par : kalle | jeudi, 08 mars 2007

"Le premier, c'est la croyance en une onction du peuple lui-même."

Ou du peuple tout court visiblement...

Écrit par : Ash | vendredi, 09 mars 2007

Les "philosophes" feraient mieux d'en rester aux grands concepts vagues, plutôt que de parler de chiffres. Surtout avec des pourcentages, ça ne leur réussit pas...

Écrit par : VR | vendredi, 09 mars 2007

"Cadichon a raison" : je vous trouve un peu démagogue, sur ce coup-là, Lou, car c'est un peu le principe de la démocratie de répéter sans cesse aux ânes qu'ils ont raison.

Écrit par : Lapinos | vendredi, 09 mars 2007

@Lapinos: aux ânes oui, à un âne non. Le singulier fait toute la différence.

Écrit par : Cadichon | vendredi, 09 mars 2007

"Pourquoi perdre du temps à expliquer"

De la part d'un universitaire qui enseigne les sciences politique, c'est extraordinaire.

Imaginons un philosoque qui dirait : "tout ça c'est de la philosophie". Quoi qu'en cherchant un peu....

(je sens que Lapinos va nous dire :Finkielkraut, par exemple D)

Écrit par : XP | vendredi, 09 mars 2007

Bonsoir,

Je suis de passage ici, ma foi, il y a un peu de lumière, c'est agréable. Que suis-je venu faire ici ? Les questions sont plus intéressantes que les réponses

ainsi naquit la philosophie

Écrit par : Fulcanelli | samedi, 10 mars 2007

Fulcanelli voilà bien pourquoi Rousseau est un génie et que Voltaire est une merde.

Écrit par : Cadichon | samedi, 10 mars 2007

Rousseau est bien plus détestable.

Écrit par : Ash | samedi, 10 mars 2007

Messieurs, vous voilà partis dans un débat sur la valeur du contenu opposé à celle du contenant.
Personnellement, je pense que j'aurais adoré passer un peu de temps à discuter avec Voltaire, tandis que Rousseau m'aurait sans doute assez vite agacé. Pour autant, si l'on fouille du côté des propos, on devinera peut-être plus de portée dans le discours d'un JJ que dans celui d'un FM... en tout cas vu d'ici, et à la "lumière" des siècles écoulés.

Écrit par : kalle | dimanche, 11 mars 2007

"Rousseau est bien plus détestable." Ash le simple fait qu'un libéral-libertaire comme vous émette cette opinion, confirme que Rousseau avait raison avec sa pensée réac/conservatrice.

Écrit par : Cadichon | dimanche, 11 mars 2007

"cette opinion, confirme que Rousseau avait raison avec sa pensée réac/conservatrice."

Réac ou conservatrice?

Qu'on puisse trouver certaines choses à retenir chez Rousseau, sans doute (à l'instar de Maistre, qui s'en servit comme d'un matériau pour définir une vraie pensée), mais du génie, c'est à hurler de rire.
Rousseau avait du bon sens. Mais peut on avoir du génie et du bon sens? accumuler les réflexions pertinentes et articuler une vraie pensée? Certainement pas.

Rousseau est à la philosophie ce qu'Hugo est à la littérature (l'écrivain préféré de ceux qui ne lisent jamais): Le philosphe de secours pour tous ceux à qui la philosophie est inccessible.

Du reste, à l'exception de 3 phrases de Gomez d'Avila en passant, qui eut recours aux lumières de Rousseau pour comprendre le XXème siécle?

Écrit par : XP | dimanche, 11 mars 2007

Xp le ton voltairien de votre réponse ("c'est à hurler de rire") me donne raison. Vous êtes incapable de comprendre qu'une pensée conservatrice au 18ème siècle, apparaisse comme réactionnaire 250 ans après.
"Rousseau avait du bon sens." Vous l'affirmez et vous ne le démontrez pas.
"Mais peut on avoir du génie et du bon sens?" Vous oposez génie et bon sens comme si le génie reposait sur la bêtise ou autre entité éloignée du bon sens.
"Certainement pas." Et vous affirmez sans montrer quoi que ce soit (un sophisme de plus ne fait pas peur à quelqu'un comme vous).
"Rousseau est à la philosophie ce qu'Hugo est à la littérature. (l'écrivain préféré de ceux qui ne lisent jamais)." Non Hugo est malheureusement très lu.
"....pour comprendre le XXème siécle"
Passez au XXIème et vous aurez franchi un cap dans la compréhension de la pensée rousseauiste.

Écrit par : Cadichon | dimanche, 11 mars 2007

"Xp le ton voltairien de votre réponse ("c'est à hurler de rire") me donne raison."

En quoi?

Je dois être Voltairien depuis l'age de 4 ans, entouré de Voltairiens qui pourtant le conchient! Que vous ne sachiez pas faire danser votre esprit, j'avais cru le comprendre, mais de la à diviser le monde entre les rationalistes plus lourds que l'air et les Voltairiens!

"Rousseau avait du bon sens." Vous l'affirmez et vous ne le démontrez pas. "

Démontrer quoi? Que personne parmi ceux qui furent animés depuis 2 siècles par un esprit philosophique ne fit jamais appel à ces lumières? Qu'il n'y a rien dans ces oeuvres qu'une accumulation de faits observés?(je me souviens entre autre de cette ridicule contreverse qui l'opposa à Voltaire à propos du tremblement de terre de Lisbonne.)

"Vous êtes incapable de comprendre qu'une pensée conservatrice au 18ème siècle, apparaisse comme réactionnaire 250 ans après. "

En effet. Comme tous ceux qui savent que ces deux notions ne relèvent pas des mêmes paradigmes et de quelles essences elle sont faites.
Un conservateur veut tout conserver, un réactionnaire veut que tout demeure. L'un se souvient du passé, et l'autre de l'avenir.

"Mais peut on avoir du génie et du bon sens?" Vous oposez génie et bon sens comme si le génie reposait sur la bêtise ou autre entité éloignée du bon sens."

Voilà, c'est ça! pour vous le génie n'est qu'une extrapolation du bon sens, le génie ne peut que se fonder que sur "une entité proche du bon sens".
Vous ignorez la notion de "jaillissement", celle qui permettait par exemple à Heidegger de comprendre la Shoah qu'à la seule lumière d'Holderling. Vous devez être de ceux qui prennent Kafka pour un Courteline triste ou Bloy pour un contempteur des bourgeois avides d'argent, lui qui voyait en eux des prophètes en quête de la prunelle des yeux du Christ...Pour le dire d'un mot, quelqu'un qui avale ces lectures tout cru.

"Certainement pas." Et vous affirmez sans montrer quoi que ce soit (un sophisme de plus ne fait pas peur à quelqu'un comme vous)."

Outre le fait que je ne vois pas ce que le sophisme vient faire ici, je vous dirais que je voulais pas vous faire l'injure de vous expliquer le B.A.BA; j'avais tort!

"Rousseau est à la philosophie ce qu'Hugo est à la littérature. (l'écrivain préféré de ceux qui ne lisent jamais)." Non Hugo est malheureusement très lu. "

Auriez-vous la gentillesse de me préciser à quel moment ai-je écrit qu'Hugo n'était pas lu?

"Passez au XXIème et vous aurez franchi un cap dans la compréhension de la pensée rousseauiste."

Alors ça, c'est à mourrir de rire!

Rousseau était unsociologue, et je crains pour vous que vous ne soyez pas en mesure de lever os yeux plushaut que cette petite science.

Écrit par : XP | dimanche, 11 mars 2007

Wouaoh, ça bastonne dur, Messieurs.
Mais vous étiez prévenus : j'avais senti les cordes du ring se tendre !

Écrit par : kalle | dimanche, 11 mars 2007

"Ash le simple fait qu'un libéral-libertaire comme vous émette cette opinion, confirme que Rousseau avait raison avec sa pensée réac/conservatrice."

Je vous aimes bien Cadichon mais on va mettre les choses au point : je suis libéral-conservateur et je n'ai rien à voir avec les libéraux-libertaires à la Alternative libérale.

Je préfère encore des ultra-étatistes conservateurs que des ultra-libéraux progressistes. Je préfère la monarchie à la démocratie. L'âme au corps qui l'abrite.


Ce que j'exècre chez Rousseau c'est son concept de nature réduite à l'état d'animalité. C'est lui qui confia à l'homme moderne sa morale et disons-le très clairement elle est exécrable et donnera un créneau aux pires tares du 20ème siècle : marxisme, égalitarisme, le despotisme compassionel, etc...

Le Rousseau réactionnaire est mort depuis longtemps...

Écrit par : Ash | lundi, 12 mars 2007

Un ring pour en découdre avec Cadichon? On n'écrase pas une mouche avec une masse!
J'en profite toutefois pour revenir sur un point de notre controverse:
Ce qui caractérise la pensée et la distingue du "bon sens", c'est qu'elle repose toujours sur un impensé, un trou noir, un indiscible qui veut bien se dévoiler pour peu que l'on ai la volonté de s'ouvrir et se faire traverser par elle.
Les rationalistes nourrissent ce que l'on peut qualifier une haine à l'endroit de la pensée et de ce qu'ils ne peuvent appréhender en se frottant le pouce et l'index.

Pour ce qui est de la différence entre les réactionnaires et les conservateurs, disons que les premiers sont conscients de ce que la chute est l'affaire des hommes depuis le jardin d'eden et refusent donc le progrès dans son essence (ce qui leur permet de ne nourrir aucune objection à son egard quand elle se présente sous la forme dun Mac Do, d'une play-satation ou d'un téléfilm Américain), alors que les conservateurs se contentent de regretter une époque, une France d'avant 68, la marine à la voile ou les marmites en fonte.
Le conservateur est accroché à sa marmite en fonte, mais le réactionnaire se moque de ce matérialisme et guette dans le ciel l'arrivée de cet apocalypse qui nous sauvera.

C'est parce que La philosophie repose sur un impensé que les philosophes finissent par atteindre des limites au delà desquelles les artistes seules peuvent nous parler. Les forces d'Heidegger se sont échouées sur les vers d'Holderling, Hannah Arendt éteint ses lumières quand celles de Kafka s'allument, et Dantec est le seul qui nous parle vraiment des cent ans qui viennent.

Écrit par : XP | lundi, 12 mars 2007

@Ash:
"Je vous aimes bien Cadichon"

Bin vous avez de drôles de goûts, vous!:)

Écrit par : XP | lundi, 12 mars 2007

Z'avez vu cette pluie de philosophes, Lou ? Ça fait partie des dix plaies de l'Europe.

Écrit par : Lapinos | lundi, 12 mars 2007

Je savais que vous alliez rappliquer, mon Lapinos.
Mais bon, votre site est bien fait, je vous lis avec plaisir...Tout le contraire de l'autre!

Écrit par : XP | lundi, 12 mars 2007

Ce qui me paraît extraordinaire c'est toute l'intelligence, toute la science, toute les subtilités dépensées pour faire prévaloir un système philosophique sur un autre.
Systèmes souvent les plus insoutenables, munis de béquilles pour les maintenir debout, on nous présente ça comme  une chaîne de déductions alors qu'il s'agit tout simplement de parti pris et, bien souvent, ce n'est que croyance, la logique y tient peut de place entre les niaiseries de Rousseau et les belles tournures de Voltaire,
C'est présomptueux sans doute, mais je mets au défi quiconque de me montrer un système philosophique qui repose sur autre chose que des sentiments, des suppositions ou des croyances, c'est peut-être ce qui en fait l'attrait puisqu'on est, dans cette "science", dispensé de démontrer ce qu'on avance.
La preuve, un clou chasse l'autre... vous été prof à science po ou ailleurs (Sartre par exemple) vous écrivez trois cents pages d'âneries parsemées de mots incompréhensibles vous en inventez même s'il le faut et voilà vous été philosophe, vous trouverez toujours des lecteurs qui trouveront que l'incompréhension de ce qu'ils lisent et une preuve de sa profondeur et que le contraire serait archi suspect...
En définitive tous les auteurs de ces systèmes et malgré la subtilité des arguments qu'ils utilisent n'en savent pas plus que vous et moi sur la question.
Le mal qu'ils font c'est une autre histoire.

Écrit par : lustucru | mardi, 13 mars 2007

Vous avez mal choisi vos exemples, Lustucru, car si Rousseau et Voltaire disent souvent n'importe quoi, ils le disent toujours dans un style qui fait oublier leur vanité.

Si on souscrit à l'analyse matérialiste de l'Histoire, d'ailleurs, il convient de dégager la responsabilité de Rousseau et de Voltaire dans les crimes de la Révolution bourgeoise de 1789, dégénérée en guerre civile atroce. Leurs idées un peu folles n'ont fait que servir de prétexte aux ambitieux qui ont allumé le feu.

Si les philosophes contemporains sont nuls et non avenus - traduites dans un langage normal leurs "doctrines" se résument à une légitimation servile du régime en place -, ça n'empêche que certains penseurs fournissent des outils de réflexion utiles, comme Aristote ou Marx ; je cite volontairement Marx pour faire plaisir à Lustucru car Marx commence par mettre en pièce la philosophie moderne.

Écrit par : Lapinos | mardi, 13 mars 2007

@lustucru

Je ne voudrais pa être désagréable, mais ne veriez vous pas un scientifique, par hasard?


"ce n'est que croyance, la logique y tient peut de place"

Oui, comme toutes les choses sérieuses.


"C'est présomptueux sans doute, mais je mets au défi quiconque de me montrer un système philosophique qui repose sur autre chose que des sentiments, des suppositions ou des croyances, "

La philosophie n'a pas vocation à être érigée en système. Pas d'avantage à répondre à des question, ni même à servir à quelque chose....Et c'est ce qui en fait la chose la plus indispensable au monde.
Que serait notre civilisation sans l'apport d'Athènes?

Ces maitres à pensée serait des imbeciles répondant aux noms de Reeves, Cousteau, Charpak...des gens à qui on devrait interdire de raisonner plus haut que leurs éprouvettes.

Écrit par : XP | mardi, 13 mars 2007

Lapinos, est-ce que je vous ai parlé du style de nos deux amis ?, non.
Est-ce que je vous ai dit qu'ils officiaient sur la machine à trancher les tetes ?, non.
Ils disent n'importe quoi, ils servent de prétexte, je suis heureux de l'apprendre, nous sommes donc d'accord là-dessus.
Des outils de reflexion utiles, vous plaisantez Lapinos, lisez voir la note de Lou, elle nous fait l'éloge d'un praticien de la réflexion utile, demandez aux Russes, entre autres, ce qu'ils en pensent de la réflexion utile, allez voir les communistes français où ils en sont a force d'utilement réfléchir.
D'Aristote je ne dirai rien, lui peut-être réfléchissait inutilement, ce qui doit ravir XP.

XP, évidemment, si les choses sérieuses obéissent à de pareils regles tout est dis.
Je ne traite jamais personne d'imbécile et il ne m'est jamais venu à l'idée d'interdire quoi que ce soit à qui que ce soit, mais si je devais choisir un maître à penser ce n'est certainement pas à ces trois-là que je m'adresserais

Écrit par : lustucru | mercredi, 14 mars 2007

"Je ne traite jamais personne d'imbécile"

Ce n'ai pas ce que j'ai fait à votre endroit! je parlais de Charpak and Co, tous ces gens qui donnent leurs avis sur des sujets qui dépassent largement leurs capacités intellectuelles de scientifiques.

Pour le reste, ce que je voulais dire c'est que consiérer que la plilosophie n'a pas d'importance car "elle ne sert à rien" et ne répond pas unx règles de la logique mathématique, c'est de la barbarie.
Tout ce qui fonde les civilisations n'a pas d'utilité concrète, de même que ce qui donne un sens à la vie d'un homme.
Vous semblez ne pas faire la différence entre la réfléxion, (ce qu'Arendt appelait "la pensée calculante) et la pensée, qui par définition ne doit pas tendre vers un but, mais constitue à peu près ce qui sépare l'homme de l'animal.

Écrit par : XP | mercredi, 14 mars 2007

Si je ne traite jamais personne d'imbécile ou de con c'est que je suis incapable de savoir à partir de quelle limite on devient un imbecile, à partir de quand ou de quoi on devient un con et, en plus, l'injure peut m'être retournée sans que je sache à quel niveau l'envoyeur a fixé la barre.
Mais je suis parfaitement capable de traiter quelqu'un de menteur, de voleur, d'escroc, ou même de criminel,
Je dis simplement là qu'on est toujours le con de quelqu'un et cela sur des critères qui se forment au gré de chacun, traiter quelqu'un de voleur ou de menteur est tout différent.
Tout cela, XP, pour dire que la question ultime de la philosophie : la primauté de l'esprit ou de la matière, n'a pas de reponse, j'ai choisi, comme vous sans doute, la primauté de l'esprit, d'autres ont choisi la primauté de la matière, mais nous n'avons fait, les uns comme les autres, que prendre parti, nous croyons, tout simplement.
Je me félicite de votre fréquentation, je ne savais pas qi'il existait des sujets qui dépassent largement les capacités intellectuelles des scientifiques, c'est une donnée passée sous silence dans les manuels... j'espère que vous m'en ferez découvrir d'autres.
Ou ai-je écri svp que la philosophie n'a pas d'importance et ne sert à rien, relisez le premier paragraphe de mon premier commentaire et a sa lumière lisez le reste

Écrit par : lustucru | jeudi, 15 mars 2007

"Si je ne traite jamais personne d'imbécile ou de con c'est que je suis incapable de savoir à partir de quelle limite on devient un imbecile, à partir de quand ou de quoi on devient un con et, en plus, l'injure peut m'être retournée sans que je sache à quel niveau l'envoyeur a fixé la barre."

Ce qui detemine la validité d'un raisonnement, ça n'est pas l'opinion subjective de celui qui le développe. Toutes les opinions ne se valent pas! Peu importe à quel niveau il a "fixé la barre", ce qui importe c'est de savoir s'il est dans le juste ou dans le vrai, et la pensée consiste justement à le déterminer.



"Je me félicite de votre fréquentation, je ne savais pas qi'il existait des sujets qui dépassent largement les capacités intellectuelles des scientifiques, c'est une donnée passée sous silence dans les manuels"

Ben alors je ne suis pas venu pour rien! Vous avez déjà lu ou entendu ce pauvre garçon qu'on appelle "Albert Jacquard" se livrer à l'exercice de la pensée, sans de toute évidence comprendre même ce que c'est, que la pensée, et plus généralement, avez vous déjà vu un scientifique penser?

De quel "manuels" parlez vous? En vous écrivant ces lignes, j'avais à l'esprit les "chemins qui mènent nulle part" dans lequel Heidegger établissait la différence fondamentale qui séparait la science de l'Etre de la science, la 'appréhéhention de celui-ci n'étant pas à la portée d'un homme d'éprouvette.

"nous n'avons fait, les uns comme les autres, que prendre parti, nous croyons, tout simplement."

Vous affirmez donc que toutes les croyances se valent...L'Idéologie relativiste dans toute sa splendeur!

Du reste, je ne crois pas que l'esprit prime sur la matière, je le sais.

Écrit par : XP | jeudi, 15 mars 2007

L'esprit prime sur la matière surtout pour ceux qui vivent d'amour et d'eau fraîche. Facile à dire pour un prof de philo. comme Heidegger, entretenu par l'université et qui peut se livrer à sa petite manie ontologique tout au long du jour. À propos de Kant, je pense toujours à ce mot de Péguy : « Il a les mains pures parce qu'il n'a pas de mains. » ; ça vaut pour Heidegger aussi, et tous les existentialistes, complètement déphasés par rapport aux sciences naturelles, d'ailleurs.

C'est votre référence à Athènes qui me fait réagir ; les Grecs ont tout fondé ou presque, pas seulement la philosophie et la démocratie, XP, mais aussi la poésie, la science, le théâtre et l'histoire. C'est typique de notre époque de ne retenir que les deux premiers aspects, qui ne sont pas forcément les plus nécessaires. Dans le domaine de la philosophie, d'ailleurs, on peut souscrire à cette idée que toute la philosophie moderne n'est qu'un codicille à l'œuvre de Platon et des platoniciens (Marx est à mon avis un des très rares modernes à avoir de l'intérêt dans la mesure où il complète logiquement Aristote au plan de la méthode et lui ajoute une donnée dont Aristote ne disposait pas, du moins pas avec autant d'amplitude : l'Histoire.)

Écrit par : Lapinos | jeudi, 15 mars 2007

Bââââââââââiiiimmmmgngn [baillement]

Bon, les gars, il se fait tard...

Écrit par : kalle | jeudi, 15 mars 2007

Vous en voulez vraiment aux scientifiques, selon vous ces gens-là ne pensent pas, moi je crois que, comme vous et moi ils exercent un metier et qu'en dehors et dans ce metier comme vous et moi ils pensent, et que comme vous et moi ils peuvent dire des âneries ou proposer des idées raisonnables.
Pourriez-vous me dire qui décide de ce qui est juste et vrai puisque selon vous la pensée va se référer à ce juste et à ce vrai pour valider une opinion.
Quels manuels... mais, les manuels de philosophie pardi...
Je ne crois pas que toutes les croyances se valent puisque j'en ai choisi une parmi au moins deux, mais je me dis - je suis en train de penser là - que si j'étais venu au monde à Tombouctou j'aurais peut-être fait un choix différent.
Je me félicite de plus en plus de votre fréquentation, comme ça, vous ne croyez pas que la matière est née de l'esprit "vous le savez", vous pourriez donc me l'expliquer, nous l'expliquer, je suis sûr que beaucoups de monde est impatient d'acquérir ce savoir, et puis à la preuve ontologique viendrais s'ajouter vos explications ce qui me permettrait de clouer définitivement le bec a ce matérialiste qui me nargue par des questions du genre : avez vous déjà vu des esprits sans matière... question saugrenue... je ne vous le fais pas dire.
Moi aussi XP je crois à l'esprit, mais c'est aussi cet esprit qui me pousse à essayer de ne pas être dupe.

Quant à vous, Kalle, vous ête prié de ne pas bailler lorsque XP Lapinos et moi causons

Écrit par : lustucru | vendredi, 16 mars 2007

Ne vous plaignez pas, cela aurait pu être pire.

Écrit par : kalle | vendredi, 16 mars 2007

@ LUSTUCRU:

Je le dis sans la moindre ironie, je vous le jure, mais j'ai pas compris votre comm.

Redites moi ça autrement!

bien à vous.

Écrit par : XP | vendredi, 16 mars 2007

Si le but de la philosophie est d'expliquer le monde, l'univers, cet univers a-t-il un début, une fin, existe-t-il de toute éternité, a-t-il un créateur etc etc, et si vous me dites que vous ne "croyiez" pas que l'esprit prime sur la matière, mais que vous le "savez", je me dis que vous détenez la clé du problème et je vous demande de me l'expliquer, c'est tout.
Quand je dis primauté de l'esprit, j'entends l'esprit et ensuite la matière, la matière est née de l'esprit (de Dieu si vous voulez), les matérialistes pensent le contraire.
Je ne crois pas vous apprendre quelque chose mais puisque vous m'avez demandé de vous le chanter autrement, c'est fait. Ne jurez pas trop.

Écrit par : lustucru | samedi, 17 mars 2007

Je vais me contenter de réagir à votre dernière phrase:"ne jugez pas trop":

Si, je juge! pire, je discrimine et j'exclus, car je sais que ça ne c'est qu'à ce prix là que l'on pense!

Écrit par : XP | samedi, 17 mars 2007

Ah oui mais alors là attention, car c'est ainsi que commencent les guerres :
l'un écrit "ne jurez pas trop" et l'autre répond "mais si je juge".

L'un prend des R, l'autre trouve son point G.

Soit vous nous faites un remake des deux vieux cons du Muppet Show, soit il y a de l'Afflelou dans l'R... euh dans l'air.

Écrit par : kalle | samedi, 17 mars 2007

sur ce coup, le vieux du Muppet, c'est moi! mal lu...

Écrit par : XP | samedi, 17 mars 2007

XP, puisque vous pensez, vous devez surement pouvoir me définir ce qu'est la pensé, les écoles philosophiques ne sont pas d'accord entre elles sur le sujet, mais vous, vous devez bien savoir quelque chose là-dessus.

Kalle, hé oui, je me suis embarqué dans une sale histoire, c'est bien fait pour moi.
Et en plus Lou nous refait le coup du mois dernier.

Écrit par : lustucru | samedi, 17 mars 2007

Cette Lou est à mon avis une odieuse privilégiée qui vit sur nos cotisations : toujours en vacances par-ci, par-là, allez hop, c'est la République qui paye, merci les acquis sociaux.
Ahlala, pauvre Blog...

Écrit par : kalle | dimanche, 18 mars 2007

@ lustucru:

Je vois trois bonnes raisons pour ne pas vour répondre directement: 1:la flemme.
2: un peu de modestie.
3: je suis incapable de penser par moi-même et le me l'interdit

Je vais donc vous suggerer 2 lectures:
- Le mythe de la caverne de platon (3 Pages maxi dans le Livre VII de "la République".
- " Considérations morales" d'Annah Arendt (40 Pages), livre dans lequel elle revient sur le procès Eichman, archétipe de l'ingénieur doué pour la refléxion, mais incapable de penser.

Écrit par : XP | dimanche, 18 mars 2007

XP, la flemme... c'est pas bien du tout.
La modestie... c'est pas bien non plus, on l'emploi pour se tromper soit même c'est la vertu du sot.
vous êtes incapable de penser par vous même... tiens !... tiens !... comme c'est curieux, et vous vous l'interdisez... c'est vraiment trés curieux.
Vingt mille milliard de noms de Dieu, XP ! , qu'est-ce qui vous prend ? de me suggérer des lectures pareilles vous savez bien que je suis inaccessible à ce genre d'arguments malgré tout le blabla dont on les enrobe et que je n'autorise guère d'espoirs de me voir changer d'avis.

Kalle, odieuse ? ça dépend pour qui, privilégiée ? je ne sais pas, en vacances ? c'est vrai qu'en ce moment y'a de l'abus, pauvre blog ? je dirais pas comme ça mais qu'en son absence c'est le boxon démocratique qu'il est temps quelle vienne nous faire les gros yeux.

Écrit par : lustucru | lundi, 19 mars 2007

"je suis inaccessible à ce genre d'arguments malgré tout le blabla dont on les enrobe "

Inaccessible à Platon, ces commentateurs ne produisant "que du blabla"....Platon du blabla....

"vous êtes incapable de penser par vous même... tiens !... tiens !... comme c'est curieux, et vous vous l'interdisez... c'est vraiment trés curieux. "

Mais oui, je persiste et je signe. Seule ceux qui s'intedisent d'avoir une pensée originale peuve ésperer avoir une pensée singulière mon cher! Mais rassurez moi, vous n'êtes pas de ceux qui pensent que la culture et l'intelligence n'ont aucun rapport!

"La modestie... c'est pas bien non plus, on l'emploi pour se tromper soit même c'est la vertu du sot."

Bon, sur ce coup là, un point pour vous.

Écrit par : XP | lundi, 19 mars 2007

XP, feriez-vous relâche au rayon de l'orthographe ?
À moins que vous n'écriviez avec un demi-litre d'Oban dans les veines, c'est à peine admissible venant de quelqu'un comme vous qui, d'habitude, fait montre de plus de rigueur sur ces questions...


(bah oui, quand on n'a rien de mieux à dire, on joue les profs chiants).

Écrit par : kalle | mercredi, 21 mars 2007

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