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samedi, 26 avril 2008

Savoir-vivre...

Je sais pas ce que vous en pensez, mais nous manquons nettement de savoir-vivre.

Ne croyez-vous pas qu'il serait pour le moins séant, chaque fois qu'un multirécidiviste viole, tue, assassine, égorge, dépèce une jeune femme, d'envoyer aussitôt un petit mot de remerciement à robert badinter. Petit mot que l'on pourrait libeller ainsi :"Salut Bob, la famille et les amis de Susanna (par exemple) te remercient très sincèrement d'avoir supprimé la peine de mort et permis aux multirécidivistes de multirécidiver. Susanna est morte certes, mais qu'importe, tu auras peut-être droit au panthéon. Bonne nuit."

Lou épistolaire.

Commentaires

Alors là, stop, je dis tout de suite, au risque d'agacer, savoir vivre c'est aussi pour une gonzesse ne pas se balader seule dans Paris après une certaine heure.

Les hommes ne sont pas en bois, les Suédoises sont souvent en mini-jupes, Badinter est un crétin de bourgeois égoïste, d'accord, mais pour garder tous les délinquants sexuels en prison, il faudrait multiplier les impôts pas quatre.

Presque tous les assassinats et viols de Guy Georges auraient pu être évités si les parents de ces gonzesses leur avaient inculqué un minimum de jugeotte.
Sans compter Anne-Lorraine, la fille qui s'est fait trucider sur une des lignes de RER les plus dangereuses de la région parisienne, RER dans lequel elle voyageait SEULE, un dimanche matin... On ne peut pas TOUT attendre de la justice et de l'Etat. Le "savoir-vivre", c'est aussi une question de bon sens.

Écrit par : Lapinos | dimanche, 27 avril 2008

Z'avez raison, Lapinos. Elles font rien qu'à provoquer, ces suédoises libidineuses.
Si en plus elle avait été vêtue d'une bonne vieille bourka (burqah ?), elle serait rentrée saine et sauve.

En fait, le mieux serait peut-être que toutes les femmes, à partir de... disons, six(6) ans au hasard, soient obligées de porter une burqah (bourka ?) ET soient accompagnées d'un mâle de leur famille pour sortir.
Et l'on limiterait ainsi les risques.
C'est ça que vous proposez Lapinos ?

Écrit par : boli | dimanche, 27 avril 2008

Nous avons réussis l'exploit de rendre moins sûre la France d'aujourd'hui à celle d'avant-guerre. Ca fait un paquet de connards de soit-disant gouvernants à remercier.

Écrit par : Ash | dimanche, 27 avril 2008

Je suis d'accord en partie, Lapin, mais point trop n'en faut... Certes, une parcelle de réalisme et de lucidité anthropologique doivent nous conduire à ne pas "provoquer" l'irrépressible désir du mâle chauffé à blanc par des mini-jupes trop suggestives... Mais de là, comme le dit boli, à nous burqhaïser la moindre parcelle d'épiderme, y a un pas que je ne franchirai pas...
Celle ou celui qui provoque a des torts, certes, celle ou celui qui est incapable de maîtriser ses pulsions n'est pas non plus balanc bleu...
Si l'on vous suit jusqu'au bout, vous devriez rouler en vieille deuch pourrie pour ne pas exciter le malheureux qu'a pas les moyens de se payer sa BMW, vous devriez défigurer votre meuf et la vêtir d'un sac poubelle pour ne pas provoquer le désir du voisin moins chanceux, fracasser l'écran plasma, débrancher la clim, laisser pousser les mauvaises herbes pour ne point traumatiser l'acquéreur boutinesque de maisons à 1 euro par jour et nourrir vos enfants de pain rassis pour qu'ils aillent pas frimer avec leur pain au chocolat haut de gamme dans la cour de récréation...
D'autre part, il ne s'agit pas de garder les délinquants sexuels cinquante ans en prison, mais de faire en sorte que la prison leur ôte définitivement l'envie de récidiver et qu'à défaut on attende pas quinze récidives pour les considérer comme irrécupérables... et envisager la radicale solution qui n'effraie que les pseudos humanistes qui ne protègent les salopards que dans la mesure où ils sont quasi certains de ne jamais en être victimes...

Écrit par : Lou | dimanche, 27 avril 2008

Disons un juste milieu : la sagesse grecque Boli. Tout sauf le crétinisme démocratique méprisant à l'égard des pères de famille musulmans qui estiment qu'il est préférable de faire gaffe à leurs filles, que "s'éclater en boîte" n'est pas forcément l'ambition la plus haute qui soit quand on a vingt ans.

"Avant-guerre", comme dit Ash, il y avait plutôt moins de flics (on ne peut plus faire quarante pas sur les Champs-Elysées sans croiser des poulets), mais les pères de famille étaient conscients que les prisons pour hommes sont pleines de délinquants sexuels et les prisons pour femmes d'infanticides et d'empoisonneuses : d'où une éducation réaliste et pas idéologique.

Je reconnais que la Suédoise est beaucoup moins coupable que ces filles qui se baladent seules nuitamment ou dans des coins pas sûrs : généralement les chauffeurs de taxi sont dignes de confiance et vous déposent juste devant votre porte. Cela dit une gonzesse qui sort de boîte de nuit, un peu éméchée, une étrangère par-dessus le marché, est une proie facile. Les pièges tendus par Guy Georges n'étaient pas très sophistiqués. Il n'avait qu'à suivre des filles seules quelques mètres dans l'obscurité, puis les pousser à l'intérieur lorsqu'elles ouvraient la porte de leur studio.

Ce qui change aussi par rapport à l'avant-guerre, c'est le nombre d'inactifs, du fait de l'organisation de plus en plus capitalistique de l'économie. Il y a beaucoup plus d'hommes désoeuvrés aujourd'hui.

Écrit par : Lapinos | dimanche, 27 avril 2008

Je vais peut-être vous choquer, Lou, mais de mon point de vue un type qui roule à 150 km/h avec une BMW (et une BMW est une incitation à dépasser les limites légales) est plus dangereux pour la société qu'un violeur. D'autant plus dangereux que ses intentions peuvent être tout à fait angéliques. Et le code pénal devrait être fait pour protéger la société, pas pour lui enseigner la morale démocratique.

Comment empêcher un violeur de récidiver si ce n'est en lui coupant les couilles ? Je sais bien que c'est ce dont rêvent pas mal de gonzesses... C'est pas un hasard si dans le régime puritain yanki les crimes sexuels sont considérés comme d'une gravité particulière (c'est aussi dans ce régime puritain qu'ils sont les plus nombreux).

C'est pas une question de bourka mais de bon sens.

Écrit par : Lapinos | dimanche, 27 avril 2008

Tiens, le taux de stupidité au cm2 est en hausse vertigineuse... Lapin est de retour !
C'est incroyable le nombre de niaiseries et de lieux communs que vous pouvez débiter par la seule magie de votre clavier (puisque je pars du principe que vous n'avez pas de cerveau).
Non, franchement, c'est à vous dégoûter du civet.
Bouffez vos carottes en silence et cessez donc de nous faire caguer avec vos brèves de comptoir.

Écrit par : Kalle | dimanche, 27 avril 2008

Désolé, mais je ne suis pas censé répondre à ça.

Écrit par : Lapinos | lundi, 28 avril 2008

Tant mieux !

Écrit par : Kalle | lundi, 28 avril 2008

Alors là, stop, je dis tout de suite, au risque d'agacer, savoir vivre c'est aussi pour un lapin de ne pas se mêler d'autres sujets que ceux qui concernent les carottes, les oeufs de Pâques et les petits bonds dans l'herbe en général.
Sinon ça devient vite n'importe quoi.

Autrement, je suis tout à fait d'accord pour dire que Robert Badinter est un con arrogant.
Je ne vois qu’une seule raison pour laquelle nos bons intellectuels s’opposent à la peine de mort : ils tiennent là un « concept moral ». Les intellectuels aiment bien les « concept moral ». Un intellectuel, en général, ça n'a pas une bien belle gueule, c’est faible - physiquement du moins -, mais avec un « concept moral », ça assure ! Les punaises de la pensée imposent leur règle à l'humanité, même au mépris du bon sens, quelle classe !

Écrit par : Valème | mardi, 29 avril 2008

Moins d'1% des femmes se font violer ; près de la moitié redoutent de l'être un jour ; mais cette paranoïa n'a même pas pour effet d'inciter les gonzesses à prendre des "mesures" de bon sens minimum, comme celle qui consiste à se faire raccompagner par un ami chez elles.

On constate que dans beaucoup de ces affaires, montées en épingle, exploitées par les médias afin d'attiser, notamment, la grande peur des bien-pensants, un minimum de bon sens de la part des victimes leur aurait évité de se retrouver en mauvaise posture.

Si les journalistes n'en profitent même pas pour rappeler quelques règles de prudence, c'est tout simplement parce que Badinter n'a pas le monopole de la bêtise et de l'égocentrisme bourgeois. Ces journalistes, de "Libé" ou du "Figaro", ont bien trop peur qu'on les accuse alors de machisme, c'est-à-dire d'être des violeurs ou des musulmans en puissance.

Pour mettre tous les délinquants sexuels en taule, et dans des geôles coquettes pour ne pas égratigner les bonnes consciences des bourgeois qui votent Badinter ou Boutin, il faudrait multiplier les impôts par deux. Je suis prêt à parier qu'alors un gugusse comme Kalle, abonné au "Figaro", serait le premier à crier au scandale, que l'Etat communiste nous pompe tout notre fric... "Et comment je vais faire le plein de ma BMW, moi, maintenant ?"

Il ne s'agit pas sur ce blog d'être moins faux-cul que Laurent Joffrin ?

Écrit par : Lapinos | mardi, 29 avril 2008

D'accord avec plein de choses, Lapin : qu'au nom du réalisme et à l'envers de l'angélisme, les gonzesses doivent se méfier, que les paterfamilias musulmans n'ont pas tort de surveiller les déplacements de leur progéniture, que la boîte de nuit du samedi n'est pas le mus du must de la civilisation, que les connards de journalistes osent pas donner des conseils de prudence de peur de passer pour de mauvais féministes et des ben laden potentiels...etc...Il n'empêche qu'il faut tenir les deux bouts du raisonnement et pas mettre toutes les précautions dans le même panier. Les meufs doivent faire gaffe, mais la société doit suffisamment faire peur aux salopards pour qu'ils aient à se méfier encore plus que les meufs... et que les risques qu'ils encourent soient au moins dix fois plus graves que les risques encourus par les victimes... Quant à prétendre qu'un violeur est moins dangereux qu'un rouleur de mécanique bmw, pas d'accord. L'intentionalité du délit fait partie intégrante de celui-ci et en est une circonstance aggravante...

Écrit par : Lou | mardi, 29 avril 2008

- D'accord pour la peine de mort pour les assassins, qu'ils préfèrent souvent eux-mêmes à l'emprisonnement à vie. Je suis d'accord dans cette affaire que des types comme Badinter veulent se recouvrir d'un vernis moral à bon compte. La façon dont on a étouffé la pétition de quatorze détenus à vie réclamant d'être exécutés est caractéristique du narcissisme et de la censure bourgeois. Mais les délinquants sexuels ne sont pas forcément des assassins.
Et là on tombe sur un autre paradoxe, que vous n'abordez pas, c'est qu'un certain nombre de violeurs assassinent leurs victimes, non pas par plaisir, mais pour échapper aux poursuites.

- Je répète que les conséquences sociales d'escroqueries comme celle de la Société générale (Kerviel-Bouton) ou de la vitesse automobile peuvent être beaucoup plus désastreuses qu'un viol. Kerviel, par exemple, en détournant des milliards, éteint quasiment la responsabilité d'un petit escroc ou d'un petit voleur de banlieue.
Les meurtres et blessures physiques perpétrés par des violeurs ne se comptent pas par dizaines de milliers tous les ans comme les victimes de chauffards.

- Vous avez raison de dire que l'intention est largement prise en compte par la justice contemporaine. C'est bien le problème de cette justice où les experts pyschiatriques tiennent un rôle excessif. La souffrance morale d'une femme violée est impossible à évaluer objectivement. C'est un droit pénal de plaideurs ; je vous le prouve : l'intention de quelqu'un qui achète une BMW, même si c'est tout à fait légal, n'est-elle pas de faire des excès de vitesse dangereux, ou du moins de dépasser les limites autorisées ? C'est plaidable, non ?

- Ce que l'affaire de cette Suédoise illustre à mon sens, c'est le puritanisme de la société française, couplée à une exploitation commerciale par les médias d'un crime sexuel. Remarquez que les crimes sexuels, il n'y a pratiquement plus que ça qui passionne les téléspectateurs puritains yankis (avec les poursuites de bagnoles).
Après, pour ce qui est du droit et de l'organisation sociale, elle ne fait que découler de ces mentalités. La bourka a bon dos.

Écrit par : Lapinos | mardi, 29 avril 2008

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