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vendredi, 10 avril 2009

Ca casse et ça trépasse...

Ca y est : les penseurs de l’ump réunis en think tank sous la houlette de didier julia viennent enfin de mettre au point l’imparable réplique inoxydable aux casseurs de manifs et autres blackblocks strasbourgeois : interdire les cagoules dans les manifs. Ca a dû chauffer grave sous les moumoutes pour que nos penseurs réunis aient oublié les articles collatéraux indispensables à la bonne réussite de ce plan de génie : interdire aussi et dans le même mouvement les lunettes noires, les barbes postiches, les moumoutes frisées, les peintures d’indiens, les loups de carnaval, les masques de Sarko, Darco, Sego ou Lango, les casquettes à visières excessives, les passe-montagnes, les casques « intégral »… etc

Dans ma grande bonté et ma sollicitude extrême pour la pensée ump, je me permets de donner à Julia and co la seule vraie recette : Dès que ça commence à casser, les flics envoient trois fusées éclairantes du plus bel effet dont le sens obvie aura été annoncé en boucle huit jours avant sur toutes les télés afin que nul n’en ignore, et le sens sera celui-ci : « Attention, chers amis casseurs, dans deux minutes nous allons tirer à balles caoutchouc, deux minutes plus tard nous passerons aux balles plastique dur, et dans deux minutes encore c’est le tir à balles réelles… mais bien sûr vous êtes libres de continuer à faire joujou avec le mobilier urbain… »

Ca devrait déjà calmer les plus gros cons.

Autre indispensable mesure d’appoint : tous les mecs pris en flagrant délit de casse, au lieu d’aller passer six mois dans les prisons dorées de tonton badinter avec muscu à volonté, stages de théâtre à donfe, hot vidéo chaque soir, eau chaude et gaz à tous les étages, repas chaud, fromage et dessert… au lieu donc de six mois de palace , on leur fera faire trois mois de stage commando de la Légion…

Ca devrait en démotiver quelques-uns...

Ah ! j’allais oublier, autre mesure annexe indispensable : les journalistes n’auront ni brassard  ni gilet fluo identificatoire ni carte de presse ni passe-droit d’aucune sorte. Quand on aime le métier, faut en accepter les risques…

Avec ça, cher Didier, ils peuvent faire leurs grands-messes de l’otan, l’onu, l’unicef, le G20 ou le Gmerde trois fois par semaine en plein Paris si ça les amuse, les abribus devraient pouvoir dormir tranquilles. Et au moins on sortirait peut-être enfin de la débile doctrine à la mode du zéro mort zéro blessé chez les casseurs et caillassage libre et gratuit sur les forces de l’ordre…

Lou grrr…

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