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lundi, 09 novembre 2009

Petit con...

L’ordure pierre marcelle, styliste de chez joffrin, roi de la syntaxe mallarméenne, prince de l’oxymore et apôtre du subjonctif imparfait pour bobos mal proustés, le voilà, dans sa chronique d’il ya quelques jours chez les Libé-rothschildâtres réunis, le voilà qui regrette que, décidément, point ne soit suffisamment donné de médiatique retentissement bien mérité au crime d’un chauffeur-livreur qui, harcelé, paraît-il, par son patron, l’alla tout simplement dézinguer de cinq joyeux coups de fusil habilement distribués, avant de, point du tout « forcené », mais sans doute gentil garçon ordinaire, avant de donc se livrer aux pandores manifestant par là, à coup sûr, qu’il n’était finalement qu’un honnête citoyen anticipant seulement de quelques semaines la nouvelle législation d’un syndicalisme enfin radical que le marcello fou est en train de concocter dans son casque lourd de motard de mes deux.

Et le Marcel de s’indigner quasiment, en la queue de sa chronique, et même presque de s’étrangler, de ce que toutes les radios de France n’aient point embouché les trompettes d’une renommée qu’il fallait se hâter de porter aux nues afin de mieux saluer l’acte héroïque du meurtrier et donner enfin, contre ces salauds d’employeurs, quelques idées nouvelles à des ouvriers décidément bien trop sages qui jusque là allaient bêtement se suicider alors qu’il est si facile de suicider les patrons en un acte méritoire et prophétique que l’avenir saluera sans doute comme une avancée notoire sur la longue route de l’acquisition immémoriale des droits du travail…

N’y aura-t-il donc point en ce pays quelques platanes vengeurs qui se décideront un jour à traverser la route pour faire « craquer » - « c’est aussi simple que cela » - quelques  cervicales excédentaires de plumitifs à la gomme ? Et tant qu’à faire, ces arbres débonnaires ne pourraient-ils pas choisir le jour où le patron, justement, le Joffrinou de ces dames, responsable itou de la prose de ses carpettes, sera sur le porte-bagages…

Commentaires

Lou, vous êtes une merveille.

Écrit par : lustucru | lundi, 09 novembre 2009

Me faire rougir le jour anniversaire la chute du Mur... !!, moi pourtant si blanche...

Écrit par : Lou | lundi, 09 novembre 2009

En lisant votre article je me suis dit Lou est vraiment maître, elle s'adapte à tout, elle est tout terrain.
Lou vous êtes tout terrain, réponse : ai-je l'air d'un tracteur.
Ça change tout.

Écrit par : lustucru | mardi, 10 novembre 2009

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