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jeudi, 01 avril 2010

Beaubourg, Beaub'art, Bobards...

L’immense merde Beaubourg, le palais fou du facteur Pompidolle, le plus énorme inutile gouffre financier pour boboïdes à tuyaux fluo, voilà-ti pas, les cons, qu’ils vont nous le cloner !

Un, déjà, c’était la grande satiété d’art contemporain, l’horrible affreuse indigestion d’artistes conceptuels conserveurs de merde en bocal, brandisseurs d’urinoirs ready-made, jeffkoonistes de foire du trône, malévitchiens candides et autres inanes bibelots sonnants et trébuchants d’un monde où l’art n’est plus que subventions, magouille et marchandise…

Et bien ça leur suffisait pas, à ces cons, voilà le grand barnum désormais délocalisé à Metz, sans doute pour qu’un nouvel Hitler venu de l’est ait plus vite transformé le bâtiment en caserne et gerbé fissa aux poubelles de l’Histoire tout ce putain d’art dégénéré qui me fait regretter un max le joli puzzle du Pont de Tancarville au soleil couchant que Tatie Germaine, jadis, arborait si fièrement (3000 heures de travail !) au mur de la salle à manger….

Bon, z’avez vu à la télé les précautions de ouf des soigneux emballeurs d’impérissables œuvres en partance pour Metz ? Les avez vus avec leurs gants de soie, leurs masques de chirurgiens, leurs cercueils de bois hydrofuge, leur hygrométrie contrôlée, leurs armées grassement payées d’experts à microscopes, leurs caméras infra-rouges, photographes bac plus douze, à cerner les plus humbles minuscules micro-fissures dans le plâtre peint à l’arrache de je ne sais quelle merde de Niki de Saint-Phalle (Marie-Agnès pour les intimes) promue nouveau Saint-Sacrement devant quoi s’extasie et se titille la glande pinéale toute l’esthétisante boboïdie en folie…

Quand on pense que tous ces cons, ou presque, sont « de-gôche », qu’ils pleurent quotidiennement sur la misère du pauvre monde, larmoient aux restos du cœur, chialent à Médecins du Monde, amnistient international et sans-papiérisent à Saint-Bernard tout en acceptant joyeusement cette débauche de pognon foutu en l’air, on se dit que le vieux Descartes était bien naïf de croire le bon sens la chose du monde la mieux partagée…

La chose du monde la mieux partagée, c’est la connerie, l’esbroufe, le snobisme et les larmes de compassion face aux caméras, entre deux hoquets de Chivas et les courses chez Fauchon… Beuark… !

Lou là...

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