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dimanche, 07 novembre 2010

C'est beau, c'est grand, c'est généreux...

Il est gentil le petit Martin Hirsch, avec son air de premier communiant, bon Dieu sans confession, probité candide et lin blanc… avec en plus mille références imparables… Emmaüs… le RSA… Haut Commissaire aux solidarités actives contre la pauvreté… pedigree impeccable, couronné, gloire suprême, par un poste de membre du Conseil national de lutte contre l’exclusion, et, suprême sésame, par un poste de membre du Comité consultatif de la Halde… bref le gendre idéal… un peu coincé du bonnet peut-être mais tellement propre sur lui et beau et grand et généreux qu’il en devenait parangon d’une vertu jeune et rasée de frais qui nous changeait des barbares braillards donquichottesques et compassionnels à la Jean-Baptiste Eyraud-Legrand et faisait plaisir à voir…

Oui, mais voilà… voilà qu’à l’occasion de je ne sais quelle petite revanche entre amis, on apprend que pour diriger l’Agence du service civique, autre machin généreux et humanitaire, il a pu, le gentil Martin, fixer lui-même les indemnités de sa fonction et que lesdites indemnités se montent à, écoutez bien, les pauvres, ça vous concerne… à 9200 euros net par mois… Sans compter le joli pactole que papa, ancien directeur de l’Ecole nationale des Ponts et Chaussées, et grand-papa, ancien Commissaire au Plan, ont dû lui laisser…

Allez, Martin, les pauvres et les exclus qui te fendent le cœur sont contents pour toi : avec ce que tu touches sur leur dos, au moins tu viendras pas leur faire concurrence aux Restos du Cœur et leur part sera peut-être un peu plus grosse cet hiver…

Saint Martin, ton saint patron, lui il partageait son manteau… Toi, tu partages quoi ?

Lou guesdienne...

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