jeudi, 03 novembre 2011
Charlie, le journal qui fait Boum !
Ah ! putain ! le pied ! Champagne ! Et du bon ! Un peu de douceur, enfin, dans ce monde de brutes, une oasis rafraîchissante dans la morosité quotidienne : Charlie Hebdo, crac, boum, badaboum, se sont fait exploser les ordis, brûler la moquette, briser les carreaux, démolir les cloisons… grosse frayeur boulevard Davout… tonton Molotov a enfin frappé.. arroseurs arrosés… fracasseurs fracassés… massacreurs massacrés… et toute la corporation, bien entendu, de monter au créneau… solidarité absolue… gros bouffi demorand en tête… qui va pas rater l’occase unique de se faire un joli coup de pub… moi, Père Courage, je vous héberge, vous accueille et vous loge bras ouverts… z’êtes chez vous à Libé-Rothschild… après avoir bien pris soin de réclamer en loucedé, l’ordinaire contempteur de la police et des pandores, cinquante superflics de protection rapprochée pour le cas où quelque autre enturbanné kamikaze et vénèr aurait dans l’idée de remettre ça, rue Béranger…
Ah ! le pied ! voir Charb qui, ordinairement « aime pas les gens » et crache sur la maison poulaga à longueur d’édito, aller se jeter aux genoux des flics , lécher les bottes de la garde prétorienne comme le premier lecteur du Figaro venu, réclamer la grosse exhaustive enquête et l’exemplaire répressive punition…
Et voir les pleureuses démocrates corporatistes y aller, toutes en chœur, sous la baguette frétillante et attristée de l’angélique totalitaire vierge Fourest, de leurs lamentos déchirants sur la pluralité menacée, la bête intégriste qui monte qui monte et la réaffirmation imprescriptible du droit sacré à la caricature et au blasphème…
Ainsi on pourrait caricaturer et blasphémer ce que certains ont de plus sacré, plus sacré même que leur propre vie, et se la couler douce en sirotant du chivas le cul posé sur les fauteuils dorés de la médiasphère ! Parce qu’on est dessinateur de mes deux ou humoriste à gages on pourrait, non pas argumenter, démontrer, raisonner, discuter, mais moquer, salir, insulter, ridiculiser, cracher sans qu’un jour le bon gros mollard vous retombe sur le coin de la gueule ? Trop facile, mes jolis… Les gros cons que vous stigmatisez du haut de votre magistère de merde, à longueur de dessins et de caricatures, en ont peut-être ras le bol de votre guéguerre de gonzesses, bien planqués que vous êtes derrière les lois d’une démocratie bien pourrie décadente… Ils ont peut-être décidé de passer à autre chose… Faut pas trop charrier la charia…
Lou turban...
08:17 | Lien permanent | Commentaires (0)
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