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mercredi, 14 décembre 2011

Cavanne pour un penseur fatigué...

Ah ! Cavanna… la vieille carne charlie-hebdesque… Monsieur-je-me-prends-pour-un-grand-penseur-et-un-indispensable-écrivain-mais-je-fais-semblant-que-non… Le voilà qui chronique dans Le Monde (daté du 9 décembre) pour éructer une fois de plus ses positions rancies d’athée flamboyant droit dans ses bottes jusqu’à la fin et hurlant merde à Dieu au bout du bout de son dernier soupir…

Et le Rital d’y aller de son couplet théophobe ordinaire de vieux laïcard radical et d’achever par un « rien n’est tabou, rien n’est sacré » de haute époque auquel nous ne pouvons bien sûr que souscrire en suggérant à la vieille cavanne de venir pisser avec nous au Panthéon sur les cendres de Jean Moulin et Jean Jaurès, de se torcher avec nous aux feuillets jaunis de l’Appel du 18 juin et de la Déclaration universelle des Droits de l’Homme, de jouer aux osselets, sans nous, avec les squelettes des Vendéens, Arméniens, Juifs et Cambodgiens génocidés et d’applaudir des deux mains les incendiaires récents des locaux de Charlie-Hebdo, locaux qui n’avaient, c’est bien connu, rien de transcendant ni de sacré ni de tabou et qui, par conséquent, relevaient très exactement d’un rire un brin explosif que Cavanna définit ainsi à la fin de sa laborieuse bafouille : « brutal, provocateur, imprévisible, injuste, sans pitié… le rire est la cruauté à l’état pur.. ».

Eh bien, ducon, de quoi tu te plains ? T’es servi, il me semble…

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