lundi, 10 août 2015
Hiroshima, Nagasaki, 200.000 morts pour rien...
Et ils sont où nos chevaliers blancs de l’info, courageux débusqueurs d’entourloupe, héroïques traqueurs de bobards, inlassables investigateurs et consciencieux rebelles du parler vrai ?
Ils sont où, à propos de Hiroshima et Nagasaki et de la bagatelle de près de 200.000 morts et deux villes réduites en cendres en quelques secondes, sous la douce et généreuse pression du noble index de Pépé Truman, digne successeur des trois magnifiques démocrates fous, partageux du monde de Yalta, Roosevelt, Churchill et Staline.
Ils sont où pour nous dire que ces 200.000 morts ne servaient à rien, que les jeux étaient déjà faits, le Japon déjà soumis et que Truman n’a donné l’ordre de larguer les bombinettes que pour tester grandeur nature la capacité de destruction de l’arme nucléaire et accessoirement montrer aux soviétiques que c’est lui qui avait la plus grosse ?
Tout cela est démontré, argumenté, prouvé et archiconnu (même De Gaulle, joli menteur pourtant, avait écrit dans ses Memoires : « A vrai dire, les Japonais s'étaient montrés, avant le cataclysme, disposés à négocier la paix. » et pour en savoir plus taper « hiroshima mensonges » ou aller voir le site du Point :
http://www.lepoint.fr/histoire/6-aout-1945-et-si-hiroshim...), mais hier midi, au JT de la 2, ce fut quand même, derrière le sourire humaniste du larbin de service, la même soupe tiédasse et aseptisée d’un Japon commémorant la catastrophe et pleurant des morts qui l’avaient bien cherché sous la statue impassible d’une pax democratica à faire gerber…
Et les mêmes salopards journaleux qui nous font chialer deux heures devant le minois d’une otage revenue au pays natal en pleine forme sont incapables de prendre trois minutes pour nous dire la vérité sur 200.000 Japonais envoyés ad patres sous les applaudissements nourris et le pouce baissé des meilleurs démocrates du monde ! Bonjour la déontologie !
Lou...
09:44 | Lien permanent | Commentaires (1)
Commentaires
C'est plutôt l'accessoire le principal, en l'occurrence : devancer les Russes était le plus important, ne serait-ce que de quelques jours. Même tentative en Europe des Américains de convaincre l'état-major allemand de capituler devant eux, en agitant la peur des soviétiques.
La peur des Russes et du bolchevisme est aussi ce qui explique la sympathie d'une bonne partie des élites européennes avant guerre pour Hitler. Même Blum s'est réjouit (publiquement) de voir Daladier rentrer de Munich avec un accord de paix.
Écrit par : Lapinos | mercredi, 19 août 2015
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