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vendredi, 27 novembre 2015

Pendant le grand deuil, les électionscontinuent...

Ah ! il a l’air fin Flamby 1°, déguisé soudain en tout ce qu’il n’est pas : en chef de guerre, lui si mou et si lâche, en compassionnel, lui si jouisseur et gourmand, en endeuillé plein crêpe, lui le roi de la contrepèterie et de la vanne à dix sous, et maintenant, en porte-drapeau number one, en patriote exacerbé, en Déroulède de mes deux, lui issu d’un parti internationaliste dont l’un des sports nationaux était de cracher sur les trois couleurs avec l’infâme Aragon, lui l’ex-soixante-huitard haïsseur de patrie et antimilitariste de comptoir, lui le défendeur de tous les théâtreux avant-gardistes, tigres de papier démolisseurs de frontières, exécreurs d’étendards, siffleurs de Marseillaise et déterreurs de soldats inconnus…

Oui, mais voilà… ça, c’était avant… avant qu’il soit devenu Flamby 1° et qu’il ait une irrépressible envie de devenir Flamby Second, avant qu’il soit devenu comme les autres une vieille fripouille électoraliste, l’œil fixé sur le baromètre des sondages et la larme toujours prête à couler gentiment sur la veste, en cas d’épisode dramatique, à l’endroit précis et juste au moment qu’aura dit Gantzer, le roi de la com, afin de mieux amadouer ce cochon de votant… Beuark…

Lou...

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