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lundi, 30 novembre 2015

Jeu de rôle...

Surtout, braves gens, ne vous trompez pas : ce qui est grave, dans les affrontements d’hier après-midi, Place de la République, entre anars et police, c’est pas que ces casseurs aient pu foutre le bordel, brûler, dégrader, caillasser les flics, les blesser à coups de pavés, bouteilles, boulons… et montrer une fois de plus l’image d’une police désarmée se laissant insulter en direct et face à face par de petites frappes encapuchonnées et cagoulées soi-disant anarchistes qui deviendront dans quelques années de gentils électeurs socialistes arborant fièrement leur attaché-case rutilant, c’est pas qu’on ait pu voir en plein Paris, la rue livrée aux vandales sans autre réaction policière qu’un gentil jeu de rôle à la quand-j’avance-tu-recules, avec matraques en chamallow et interpellations pour rire, non, ce qui est grave, à écouter et lire tous les médias, ce qui est l’abomination sans nom, le sacrilège majuscule, c’est que certains de ces connards aient pu utiliser comme projectiles les lumignons sacrés et les intouchables bougies que la population, bien manipulée par les réseaux sociaux, twitteusement conditionnée et facebouquement formatée, avait déposés, magnanime, en signe de solidarité larmoyeuse et unité nationale pour grand deuil électoral… Emotion, sensibilité, trouble, vertige, symbole, bref, la société du spectacle et du pathos dans toute sa splendeur… Lou...

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