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mardi, 01 décembre 2015

Morts pour la France ??

Ah ! le discours joli de Gouda 1°, roi de la pâte molle et de l’anaphore redondante, l’autre jour aux Invalides, devant la nation rassemblée. Tout était de sa propre main, promis juré, pas le moindre adjectif, pas le moindre adverbe rajouté par Gantzer and Co, avec ces beaux magnifiques ronflements de formules, cette rhétorique bien huilée pour temps de crise et d’élections : émotion, détermination, unité nationale … et les urnes en point de mire !
Aux Invalides, avec le ban et l’arrière-ban de la Nation majuscule et solennelle, c’était donc des « morts pour la France » qu’on venait honorer, à qui l’on venait rendre l’hommage du pays tout entier… comme cela a été répété en boucle par toute la perroquetterie médiatique émue aux larmes et en grand deuil…
« Morts pour la France », pourquoi ? Parce qu’ils allaient boire un pot entre copains, parce qu’ils allaient se faire une soirée rock, un plan drague, un plan drogue, parce qu’il n’y avait rien de bien excitant à la télé ce soir-là ?
Est-ce que par hasard ils s’en foutaient pas royalement de la France, les 130 qui s’hystérisaient sur des accords de guitare ou des solos de batterie ou qui tapaient la discute tranquilles en sirotant leur troisième Leffe ? Est-ce que par hasard ils avaient été prévenus des risques qu’ils couraient et que, pleins de mâle vertu, de courage, d’audace et d’abnégation, ils étaient venus braver le danger, le cœur battant mais l’âme ferme… ? Et les 1370 autres qui n’ont été que blessés ou même pas, qui s’en sont sortis indemnes, ils sont quoi alors, des lâches, des lavettes, des planqués, des « vivants pour la France » qui méritent eux aussi la médaille en chocolat de l’héroïsme contemporain qui consiste à se trouver par hasard au mauvais endroit au mauvais moment ?
Décidément, y a quelque chose de pourri au royaume de Hollande…

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