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mardi, 12 juillet 2005

Les rats, l'égout...



Après les rats, l’égout. Premier tronçon : les médias.
C’est un grand malheur d’écouter chaque matin franceculture et de se faire saturer en boucle par la même bande de cons omniprésents, d’adler en duhamel, de kravetz en slama, le tout assaisonné aux fourneaux par le cuistot demorand en maîtresse de cérémonie. A midi, au moment de l’ombre la plus courte, t’as droit au voinchet, et le soir à la fraîche c’est l’immuable jean lebrun avec sa suffisance à chier.
Qui nous dira un jour comment sont choisis ces gugusses, cooptés par quels copinages idéologiques, promus par quelles occultes négociations, nominés par quels marchandages… ?
Qui nous dira comment ils choisissent leurs sujets, leurs invités, au nom de quelles salades politiciennes, pour faire plaisir à quoi ou à qui… ?
Qui nous dira leurs salaires, leurs budgets, leurs avantages divers et variés, leurs pots-de-vin… ?
Personne hélas. Car ces zélotes de la démocratie, ces apôtres de la transparence, ces partisans de la glasnost, ces prosélytes de la clarté jouent les vitriers sur tout, absolument tout, sauf sur eux-mêmes et sur l’institution qui les fait vivre grassement et grâce à laquelle ils nous imposent, avec nos ronds, leur idéologie libéralo-socialeuse de merde, leur totalitarisme mou (encore qu’il en faudrait guère au duhamel ou au kravetz pour retrouver le totalitarisme dur de leur jeunesse).
Question subsidiaire : depuis combien de temps ils squattent les ondes ces connards ? Depuis combien de temps ces champions de l’alternance, de la démocratie, du renouvellement, du changement, du mouv… depuis combien de temps ils s’accrochent à leur micro pour mieux nous formater entre les oreilles… ?
Lou, hélas franceculturée…

lundi, 11 juillet 2005

Flamand rose et Cour d'Horreur...



Et voilà, c’est parti pour un tour. 59 ans qu’on resuce Jean Vilar en Avignon. Mama Roig et Nomdedieu de Vabre premières loges, descendus de Paris tout exprès pour observer le Jan Fabre dans ses urino-défécations prétendument rebelles nous asséner son Histoire des Larmes devant tous les bobos esbaudis prêts à crier au miracle métaphysique dès que tintinnabule à leurs oreilles le moindre fabresque pet foireux qui leur permet de s’encanailler la philosophie et de s’imaginer, l’espace d’un instant, bien englués qu’ils sont dans leur culture caviar et leurs bonnes manières définitives, les séditieux qu’ils ne seront jamais et les révoltés du bon thé qu’ils sont ad aeternam.
Pour rester proche de Jan Fabre, le festival me fait souverainement chier, les artistes m’emmerdent et je conchie la culture des ministères dans sa totalité… Lou, désolée…