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mercredi, 31 août 2005

Val tarabusté...

 

 

 

Ca a l’air intelligent, ces petites bêtes, et puis, au détour d’un article, ça rougit comme une rosière et ça pose une de ces questions neu-neu à faire partir les immortels d’un rire inextinguible.

 

Bon, c’est de Philippe Val qu’elle vous cause, Lou, to day. Dans Charlie-Hebdo de ce jour, après une longue et lourde dissert à base de traîtres et de crétins (en gros, les traîtres c’est les socialo-réformistes, les crétins c’est les socialo-staliniens), le Philippe se sent tout tarabusté et caresse l’espoir qu’un lecteur peut-être (si c’est une lectrice, ça te dérange pas, Philippe ?) éclairera sa lanterne. Pour un homme des Lumières, tout nourri de Voltaire et Diderot, se retrouver soudain dans l’obscurité, c’est vite angoissant. Et moi, vous me connaissez, Mère Lou-Thérésa, je peux pas voir un animal souffrir sans me précipiter aussitôt.

 

La question tarabustante, c’est donc : « Pourquoi et comment, depuis le début de l’histoire (l’histoire du socialisme), les crétins, alias les cocos, ont-ils réussi à entretenir l’idée qu’ils étaient plus à gauche que les traîtres, alias les socio-dém ? »

 

Philippe, j’te va dire, c’est bête comme chou. La gauche, c’est toujours des mecs qui, se prenant pour Dieu et Marx réunis, veulent tenir aucun compte de la réalité et s’envolent vers les messianismes consolateurs, les utopies rédemptrices et les lendemains qui alléluient.

 

Le communisme pur et dur, ce fut toujours ça. Seulement, lorsqu’ils se rendirent compte, les rouges, que la réalité était pas exactement conforme à leurs rêves, au lieu de dire simplement : merde, j’m’a gourré, ils firent en sorte, à l’aide de mines de sel, de miradors, de barbelés, de guépéou et de goulag que la réalité se plie à leurs rêves. Avec la complicité active et béni-oui-oui des démocraties occidentales qui avaient oublié pour une fois les droits de l’homme, ça dura soixante et dix ans puis ça se cassa la gueule, cent millions de morts plus tard.

 

Alors que les réformistes, ils ont toujours un pied dans l’utopie, un pied dans la merde. Et c’est pas vraiment commode ni élégant pour marcher fièrement et se prétendre l’avant-garde du prolétariat, d’autant que du côté du réel, y a toujours des mecs à la baron seillère mille fois plus habiles qu’eux.

 

En deux mots : la gauche c’est l’utopie. Si tu trahis l’utopie pour faire risette au réel, t’es un traître, t’es plus de gauche et en plus tu te fais baiser par les « fils de la terre »…

 

A ta place, Philippe, je changerais de camp…

 

Lou, amie des bêtes….

 

Les discrimineurs de france-cult

Trois questions au connard demorand et à ses acolytes kravetz-duhamel-slama-adler qui nous formatent la tronche chaque matin sur france cul :

-pourquoi ils sont les seuls, ces grands démocrates auto-proclamés, à nous bourrer le crâne au ptit dèj, à choisir leurs copains et coquins pour aller toujours dans le même sens du vent, et jamais, jamais ils n'ont invité, n'invitent et n'inviteront à causer dans le poste quelqu'un d'ailleurs que des chaires du médiatique dominant (quelqu'un de Présent par exemple, ou de Rivarol, Royaliste, Action française, Nouvelle Ecole, Eléments... etc...) ?

-pourquoi ces grands transparents, poseurs de questions indiscrètes partout partout urbi et orbi, fouilleurs de poubelles à l'occasion, pourquoi jamais ils ne nous disent rien sur leurs fiches de paye, sur combien ils pompent dans nos impôts pour nous barbouiller de leur idéologie de merde à longueur de journée, sur comment ils choisissent leurs invités, sur comment eux-mêmes ont été choisis... ?

-pourquoi ces grands apôtres de la discrimination positive discriminent-ils si négativement et sans états d'âme toutes les pensées non-conformes, les vrais discours rebelles à la merdique dissociété contemporaine ?

Vox clamans in deserto... Aucune illusion à se faire, ma pauvre Lou, ils ne répondront pas, ces enfoirés...

jeudi, 25 août 2005

Cour d'Horreur

Bon, voilà, mes agneaux, je sais, y a un peu de retard à l'allumage..., mais c'était l'été...

Charli-Hebdo du 27 juillet, c'est pas vraiment la brûlante actualité. Mais Philippe Val est tellement génial en défenseur de Jan Fabre et consorts dans la Cour d'Horreur du Palais des Papes que votre Lou préférée ne peut pas moins faire que d'aller visiter lachose.

Ainsi il faudra un jour, dit-il à peu près, rendre hommage aux deux connards Arcahambelle et Baudriller d'avoir osé ouvrir les fenêtres car c'est à ce prix que naîtront demain les spectacles qui donneront aux enfants le goût de la liberté et de la beauté...! Fermez le ban.

Philippe Val ne veut surtout pas être traité de ringard, réac, vieux con enfigaré et autres joyeusetés, et le voilà alors en suceur de tout ce qui a l'air nouveau, provocateur, rebelle, décapant...etc...etc... Jan Fabre et Mathilde Monnier, hélas revenue, se pissent mutuellement à la raie, se conchient fraternellement au visage dans une chorégraphie de merde devant 2000 connards qui ont même payé pour voir ça, et mon Philippe adoré jubile devant ces "images de rêves libérées de la censure de la conscience", devant cette "nouvelle langue qui s'élabore au-delà de notre volonté d'être acceptable, correct et moral"... Mais, mon chéri, si tu veux du non-acceptable, de l'incorrect et de l'immoral, y a tonton Adolf qui est là tout prêt à t'en fournir. Ses chorégraphies à lui, en pyjama rayé sur fond de gamelles vides et de crématoires béants étaient pas mal non plus et en plus elles avaient l'avantage insondable d'une nouveauté radicale qui devrait te transporter au septième ciel.

Ah, oui, j'oubliais, tu ajoutes quelques mots dans ton papier de merde :"Qu'on se révolte contre un spectacle qui nous humilie, on peut le comprendre..." OK, Philippe mais qui se risquera à déterminer ce qui est humiliant ou non dans un monde où toutes les solutions, "y compris les plus absurdes" doivent être expérimentées si nous ne voulons pas demeurer ad aeternam des bactéries crevées au fil de l'eau... ?                   Lou, exténuée.