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jeudi, 15 septembre 2005

Billard à trous...

Billard à trous…
Quand c’est pas Val c’est Biard qui s’y colle. Charlie-hebdo du 14 /07, Monsieur le dirlo Philippe est aux Seychelles avec bobonne et belle-maman, c’est donc le Gégé qui marne et qui assure l’édito. Et qui s’étonne de ce que « l’homme politique de droite comme de gauche a pris la déplorable habitude de privilégier le court terme, voire le très court terme, et de se convaincre que le long terme est suffisamment éloigné pour ne pas le concerner directement ».
C’est bien Gérard, pas trop mal, mais c’eût été encore plus mieux si que tu te serais posé la question de savoir le  pourquoi de la chose et si que t ‘aurais trouvé la réponse que c’est sans doute la faute aux élections et que l’homme politique de nos démocraties chéries n’y voit pas plus loin que les prochaines votations, que la course au pouvoir est sa seule raison d’être, que même quand il est le mieux disposé du monde il peut pas faire autrement que se laisser piéger par un système qui instaure la compétition indéfinie à la tête de l’Etat et qu’il est d’autant plus tenté de privilégier le court terme qu’il est sûr d’y pas rester longtemps…
Tiens, Gérard, t’as cinq minutes pour lire un peu du Maurras :  « En République, nous ne vivons pas dans le domaine des raisons délibérées et réfléchies, mais dans l’ordre des causes brutes.
Flux ou reflux d’opinion, routine des bureaux, agitations et parades officielles, convoitises coloniales, opérations de groupes parlementaires et financiers, ces impulsions discontinues ne font pas une politique…
La faiblesse des hommes compte pour infiniment peu auprès de la nocivité du régime. De quoi se plaint-on ? De ce que des intérêts importants soient traînés en longueur puis réglés brusquement par des improvisations  plus que dangereuses. Le scandale est double. Mais il sort d’une source unique : de l’irresponsabilité dans le temps… »
Et le Gérard d’ajouter qu’ « un élu dispose désormais d’un état de grâce de dix minutes maximum » ! Oui, sauf que le système électoral est tellement nul et le peuple censément souverain tellement droit dans ses baskets qu’il suffit à Chirac de faire semblant cinq minutes d’anévrismer léger pour remonter de dix points dans les sondages…La République ou quand Val de Grâce rime avec Etat de grâce !  Ah ! la démocratie, qu’est-ce que c’est chouette !
                                                                                                                                                              Lou enthousiaste…

mercredi, 14 septembre 2005

Métier à tisser...

 
Bon, voilà, j’entends par hasard sur francecul ce soir, juste un peu avant 18 h, le fin bout du bout de la chronique de l’inévitable Albert Jacquard qui, de sa voix éraillée à force d’avoir trop crié dans tous les porte-voix de dal, ac, attac, lcr, lo etc…, nous inflige jour après jour depuis de longues années sa philosophie à deux balles et nous forrmate la tronche au nom de la liberté d’expression, de la tolérance chérie et du pluralisme. Et que bredouillait-il  le cher grand homme dans sa sublime conclusion ? Qu’il fallait à tout prix faire disparaître la notion de palmarès de l’éducation nationale. Refrain en boucle qu’il éructe d’ailleurs à intervalles réguliers.
Alors, mon cher Albert, quelques questions : c’est au nom de quoi que tu causes dans le poste quotidiennement ? C’est le résultat de quel choix, quelle cooptation, quel palmarès, quel concours ? T’as pris la place de qui, toi le retraité généreux ? Tu touches combien pour ce sacerdoce ? Tu me réponds, Albert, et promis, ta Lou chérie bise avec amour tes vieilles joues ridées…
Lou, vachement gonflée.

mardi, 13 septembre 2005

Au feu...

 
C’eût été fort surprenant si la Mère Thérésa de la rue de Turbigo ne se fût point épanché long large et travers sur les immeubles en feu. Ainsi, Philippe-Thérésa Val (Charlie-Hebdo du 07/09/2005), plus que jamais apôtre des droits imprescriptibles de l’humanité, de plaider pour le droit au logement qui n’est que « l’aménagement matériel minimum pour que fonctionne l’Etat de droit ». Jusque là, tout va bien. Là où Val pète un câble, c’est lorsqu’il sort aussitôt le grand mouchoir à carreaux de la militance et que, jouant alternativement sur l’émotion et la revendication, il ne fait rien autre que se regarder pleurer et manifester tour à tour, le cul bien posé quand même sur ses 5 bâtons par mois qu’il a  beaucoup de mal à partager avec sa concierge malienne et sa femme de chambre togolaise. Charité bien ordonnée, c’est bien connu dans le monde des signeurs de pétitions, commence par les autres…
Et donc, bien sûr, le voilà écartant tout le réel qui pourrait conduire à comprendre que tout n’est pas aussi facile qu’un édito de Charlie-Hebdo, que le grand Yaka est une divinité sympathique mais inefficace, qu’il y a parfois des raisons aux causes et des causes aux raisons…
 
Bref, un jour peut-être, un jour viendra couleur d’orange où Val comprendra le b. a. ba sociologique : que dans n’importe quel pays et quelle que soit l’origine des immigrés, un trop fort taux de migrants à la culture et aux traditions trop différentes, dans une société en proie au chômage et à la crise économique, incapable de leur fournir travail, logement décent, scolarisation intégratrice…etc… est une source de problèmes immenses et douloureux pour les nationaux comme pour les immigrés… Ce jour-là, Lou sera aux anges et Val sera sauvé. Mais c’est pas demain la veille !
Et pour rester chez les geignards, avez-vous lu dans Le Monde (7/09/05) l’honteuse chronique marmandienne qui swingue sur les pauvres noirs brûlés et expulsés ? Pour un peu, on en viendrait à souhaiter de nouveaux incendies pour que l’artiste Marmande puisse épancher sa douleur immense et sa rage jubilatoire sur des tempos de jazz, avant de s’en aller guilleret au Petit Opportun se jeter un godet… Beuark…
Pour finir, quand, dans le même édito, Val évoque « ce sale peuple blanc », on ne voit ni n’entend guère bouger Licra, Mrap, SOSracisme… and so on. Where are you, messieurs de la morale et des nobles causes ? La paraplégie vous guette-t-elle ?

Lou décapée.

jeudi, 08 septembre 2005

Ecrans pâles et stades sombres.

Bon, c'est pas grave, on a gagné et en plus le foot me fait gerber, mais quand même, une question naïve aux champions de la discrimination positive : quand donc allez-vous imposer des quotas de joueurs blancs sur les stades ?

Lou, interrogative.

mercredi, 07 septembre 2005

Feu sur Jézé...

Les temps sont durs, frères humains, surtout lorsque Lou zig-zague de francecul en télérama et de charlie-hebdo en le monde.
Télérama d’aujourd’hui : mr le directeur enfin revenu de vacances nous gratifie d’un titre en latin plutôt sympathique et que j’aurais bien retenu si « dies irae » ne l’avait devancé :  « ad nauseam ».
Et c’est quoi qui fout la gerbe à mr jézégabel, bobo téléramesque ? C’est la guéguerre entre hollande et fabius, les combats de rue entre sarko et villepin.
Et de conclure tout triste : « c’est notre monde politique qui tourne en rond. A vide, ou plus exactement en vase clos. »
Pensez-vous que jézé va se poser la question une demie-seconde du pourquoi du comment ? Que nenni ! Si les susdits se plantent des poignards dans le dos au détour de chaque couloir, ce doit être simplement parce qu’ils ne sont pas gentils, généreux, mignons comme devraient les être de bons démocrates…
Ho, Jézé, si tu veux être moins con, écoute donc Lou cinq minutes : c’est point les hommes qu’il faut changer, c’est le système, c’est cette putain de démocratie que tu as tout le jour à la bouche et devant laquelle tu t’agenouilles vingt fois par jour et qui pourtant institutionnalise la course au pouvoir, ce qui implique que les politiques ne sont que des politiciens dont le seul horizon n’est pas le bien commun du pays mais, dans le meilleur des cas, le bien du parti (c’est à dire d’une frange de la France contre l’autre), dans le pire l’ambition personnelle.
Tu finis sur la « vacuité », Jézé. La vacuité c’est parler pour rien dire. Critiquer les conséquences d’un régime sans remettre celui-ci en cause, c’est vacuiter plein pot.

Et ce qui me file la gerbe, moi, ad nauseam, c’est de penser que t’es pas assez con pour pas l’avoir compris, mais que t’es assez salopard pour pas le dire !                               Lou vachement déçue…