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mercredi, 09 novembre 2005

Banlieues I

Ce sera en désordre. Comment faire autrement !

1/ Les médias, les journalistes.

Toujours la plus pourrie corporation. Ils savent tous, ils savent tous à satiété que les casseurs se nourrissent de leurs images en boucle, de leurs commentaires complaisants, qu'il y a un narcissisme énorme qui s'alimente aux étranges lucarnes, qui y trouve un second souffle, un nouvel élan, voire des justifications.

Et croirait-on pour autant qu'ils vont fermer leur gueule et brider leurs images ? Que nenni ! Du scoop, du sang, des flammes et des larmes ! Et qu'importe si les banlieues brûlent dix jours de plus, qu'importe si une handicapée en crame, si un père de famille en crève, qu'importe le crime de plus qui ne manquera pas d'arriver, pourvu que les connards à carte de presse fassent leur boulot de charognards !

Et leur suggérer de calmer le jeu, ce serait bien sûr attenter à leur dignité, à la sacro-sainte liberté d'expression dont ils usent et abusent en interviewant qui ils veulent, quand ils veulent, comme ils veulent, et en ne passant que les images qu'ils ont soigneusement sélectionnées en fonction de leurs minables à priori idéologiques ou alimentaires...

Une suggestion aux casseurs : payez-vous donc un journaliste, messieurs, niquez la presse au lieu de niquer les keufs, et vous verrez où se tient le véritable pouvoir...

Lou banlieusarde.

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