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mercredi, 30 novembre 2005

Colombanismes et dicos d'or...

Colombanismes et dicos d’or…

 

 

Comment des mecs qui ont fait mille ans d’études supérieures, qui sortent des meilleures familles de la capitale, qui ont eu à leur disposition tout ce que la bourgeoisie friquée et intello fait de mieux, qui ont écrit des milliers d’articles, des dizaines de bouquins, qui dirigent the journal de référence, comment, dis-je, des colombàni peuvent-ils être aussi nuls ?

 

Le Monde du 28/11/2005 : JMC soi-même éditorialise, sous forme de dictionnaire, la crise des banlieues :

 

« D comme discrimination :…nous sommes face à la réalité des résistances que nous opposons à notre propre diversité… ». Ouf ! Doliprane, s’il vous plaît. Nous sommes surtout, JMC, face à la réalité d’une politique de merde en matière d’immigration que tu encourages depuis trente ans dans ton torchon.

 

« I comme intégration… » On aurait pu attendre « I comme immigration ». Eh bien non ! C’est pas l’immigration qui fait problème pour bobo-colombàni, c’est l’intégration. En deux mots : on est incapable d’intégrer, mais il faut continuer à laisser immigrer. Solution : « Cette immigration, il faudra la canaliser, la réguler, la maîtriser. » Ah ! que voilà de la belle politique : « Il faudra… ». Et deux articles plus loin, colombàni d’écrire : « On connaissait le «y a qu’à » ! Mais tu connais que ça, ducon ! Les journalistes sont les Mr Propre de la politique et du social : ils n’ont jamais eu en main aucune responsabilité et leur boulot consiste à faire la leçon au monde entier à coups de Yaka et de Il faudra.

 

« N comme neuf : la France est d’abord le paradis des faux-fuyants sémantiques… » Alors là, bravo ! Trente ans que Le Monde écrit « jeunes » pour éviter de dire « immigrés » et mr le directeur vient nous parler de sémantique ! Colombo, t’es vraiment au sommet.

 

« V comme vocabulaire… » Et colombine de revenir, natürlich, sur « racaille », oubliant dans sa grande passion pour une information complète et « de référence » de citer sarko soi-même dans l’Express du 17/11 : « Quand je dis « racaille », je ne parle pas des jeunes ni des habitants des banlieues… Je désigne ceux qui ont tué d’un coup de poing un homme âgé, qui ont battu à mort un autre en train de prendre des photos dans la rue… »

 

Et enfin, cerise sur le gâteau, M comme mensonge, mais c’est pas dans le dico à coco : « Il s’agit de jeunes français ordinaires… » Alors là, duco, ducon, ducolombàni, faudra que t’explique à ta Louve préférée comment est-ce qu’il se fait que depuis un mois ton torchon arrête pas de passer des reportages sur les 2°, 3°, 4° et 5° générations s’il s’agit que de « français ordinaires »…

 

« Difficulté à nommer les évènements » écrit pour conclure le sémantico-linguiste « de référence ». On te rassure ma jolie, y a pas vraiment de grosses difficultés à nommer con un colombani.

 

 

 

Lou mondialisée.

 

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