jeudi, 15 décembre 2005
L'agité du bocal.
Je sais, je me répète, mais le vieil agité du bocal a raison contre soi-même : « Ce qui compte, c’est pas ce qu’on a fait de moi, mais ce que je fais de ce qu’on a fait de moi. » Dédié aux cons du CRAN et autres sectateurs et compétiteurs de la mémoire victimaire ad aeternam qui commencent à nous les briser menues avec mon tonton esclave, ma tatie discriminée, mon petit frère banlieusard, mon aïeul coupeur de cannes, ma voisine colonisée et ma cousine germaine prostituée à Bamako.
Chacun, individu ou communauté, a son héritage et son fardeau parfois lourds à porter. Mais en faire une infinie plaidoirie, une plainte inépuisable, une inextinguible crise de larmes, un, c’est oublier de vivre, deux, ce qui est impardonnable, c’est emmerder le monde ! La mémoire, c’est comme le cul, de temps en temps ça se lave.
« Ce qui compte, c’est ce que je fais de ce qu’on a fait de moi… ».
Lou castorisée.
04:34 | Lien permanent | Commentaires (4)
Commentaires
Non seulement ils nous pompent avec leurs jérémiades mais en plus ils voudraient nous culpabiliser ad vitam eternam !
raté !
Écrit par : perryll john | jeudi, 15 décembre 2005
bha si c raté alors :p
Écrit par : Emma Mcnab | jeudi, 15 décembre 2005
Je te reçois cinq sur cinq, péril... A plus.
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Par contre, comme je maîtrise pas tout du sabir pouce-index, désolé emma de pas pousser plus loin. Ciao.
Écrit par : Lou | jeudi, 15 décembre 2005
cet article est excellent!
Écrit par : raph | mercredi, 21 décembre 2005
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