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jeudi, 29 décembre 2005

Distance abyssale...

Est-il pire malheur que d’écouter France-culture et lire Le Monde ?

 

C’est pourtant le triste destin de votre Lou préférée qu’aucune médication n’a réussi à soigner pour l’instant.

 

Et de crainte de n’y point arriver, me voilà me précipitant sur le Net pour avoir Le Monde tout chaud du lendemain… Conduite d’addiction, diraient les psys qui ne valent pas mieux.

 

Bref, Le Monde du 30/12 donc, un long et laborieux article toujours dans la foulée des « banlieues », d’un certain Jean-Paul Fitoussi, sans doute économiste, mais surtout éminent coupeur de cheveux en quatre et impénitent sodomiseur d’insectes volants à ses heures.

 

Première salve : « C’est une autre voie que je voudrais emprunter, éloignée des bons sentiments et à distance abyssale de la bête immonde du racisme. » Déjà, entendre ce genre de profession de foi à la mords-moi-le-nœud, ça pose son homme : l’eau tiède va couler à flots et la langue de bois se figer définitivement dans du politiquement correct de haute volée ! Quiconque veut une analyse intelligente et lucide du phénomène est prié d’aller chercher ailleurs.

 

Deuxième salve : « Le phénomène a ceci de particulier qu’il met en présence des acteurs qui ont tous tort : les architectes d’avoir conçu des lieux de vie monstrueux, l’Etat d’avoir laissé se développer jusqu’à l’extrême la ségrégation urbaine, les « jeunes » des banlieues d’utiliser la violence. »

 

Bon, on va pas pleurer sur les architectes « monstrueux » dont la plupart à l ‘époque étaient de joyeux staliniens. On va pas non plus s’endormir à la niaiseuse moraline fitoussienne disant aux « jeunes » que la violence c’est pas bien du tout et que la prochaine fois faudra quand même éviter de cramer sa bagnole.

 

Mais pour ce qui est de la « responsabilité de l’Etat », on pourrait penser que le Jean-Paul de service reproche à l’Etat ce qui était vraiment en son pouvoir et de sa responsabilité : une politique d’immigration aberrante et criminelle dans un pays qui depuis 1974 n’avait plus les moyens de fournir du travail aux immigrés ni de les accueillir décemment. Eh bien non, Fitousse, décidément en pleine forme, met son doigt d’économiste et de sociologue là où ça sert à rien et où ça fait pas mal du tout : la ségrégation urbaine ! Comme si la ségrégation urbaine, phénomène on ne peut plus naturel, avait besoin de l’Etat pour se mettre en place et se développer… et surtout comme si la ségrégation urbaine n’était pas tout simplement le résultat d’une immigration non contrôlée, subie et au moins autant auto-ségrégatrice que ségrégée par « les autres »…

 

Il est des jours où on aimerait se tenir à distance abyssale des cons qui écrivent dans Le Monde

 

Lou addictée.

 

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