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lundi, 02 janvier 2006

Le diable porte pierre...

Je ne suis pas vraiment sûre que commencer l’année avec Philippe Val soit de bon augure, mais comme aimait à le dire Maurras : « Le diable porte pierre »…

 

Edito de Charlie ((28/12/2005) : Val se fend de cinq minutes de politique-fiction pas inintéressante : s’il y a eu tant de battage en cette fin d’année pour les inscriptions sur les listes électorales alors qu’il n’y a aucune élection en 2006, c’est parce que l’Elysée aurait fait savoir sous le manteau que Chichi allait bientôt démissionner sous quelque prétexte futile afin que Villepin ait des chances de l’emporter sur Sarko… 

 

Bon, Philippe Val a le droit de rêver ou de cauchemarder pour faire passer la dinde de Noël, et on va pas s’éterniser sur les contes et légendes de notre philosophe charlesque préféré.
Par contre, là où l’édito devient intéressant, c’est dans ce qu’il ne dit pas. Dans cette sympathique fiction, pas un mot du grand démocrate Philippe Val sur ce que représenterait de magouille pourrie une telle attitude élyséenne.

 

Ainsi la démocratie, ce régime magnifique basé sur la vertu, la transparence, le libre débat, la générosité, la tolérance… etc …, ça n’est que ça , cette infâme merde où tout n’est que trafics, tripatouillages, trucs et magouilles, où l’intérêt général n’est que la millième roue du char de l’Etat, où l’élection, loin d’être le superbe élan de conscience citoyenne et le triomphe de la raison civique sur les passions égoïstes, n’est rien autre que bricolage politicien et royaume du Prince des coups tordus…

 

Et qu’un Philippe Val ne voit même pas ça nous ferait presque désespérer de 2006 s’il n’y avait longtemps que nous n’ ayons (c’est français, ça ?) désespéré de Philippe Val…

 

 

 

Lou douteuse…

 

 

 

Dans le même numéro de Charlie, ne pas manquer surtout le joli reposoir fleuri tout empli d’admiration béate et tissé de lin blanc tressé par Val and Co au couple de l’année : les Aubrac, démocrates à la sauce Ho Chi Minh…, généreux jusqu’à la haine…

 

Commentaires

Bof, vous savez, magouilles et tripatouillages en tous genre, c'était aussi le lot de la monarchie du 18e... ce n'est pas le régime qui fait les hommes mais l'inverse...

Pour votre conclusion, la forme est la suivante : "s’il n’y avait longtemps que nous n’aVIons"

A part ça, j'ai tjs autant de plaisir à vous lire ! Bises

Écrit par : Lux Æterna | lundi, 02 janvier 2006

Merci Eternelle Lumière, mais ce qui me paraît fondamentalement différent entre les magouilles sous la monarchie et celles de la démocratie, c'est, entre autres, que la démocratie y ajoute cette espèce d'hypocrisie abjecte d'un régime qui n'arrête pas de s'auto-proclamer le parangon de toutes les vertus alors qu'il n'est que cet humain trop humain qui est notre lot commun. A part ça, l'homme est l'homme, certes, la bête la bête et l'ange l'ange..., ce qui n'enlève rien à la qualité des institutions et à leur plus ou moins grande capacité à permettre le bien politique ou à favoriser le mal...
Merci pour la grammaire et pour les bises...
Comment se fait-il que j'ai tant de mal à lire les blogs des autres ? Narcissisme exacerbé ? Je vais faire un effort... Lou.

Écrit par : Lou | lundi, 02 janvier 2006

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