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mardi, 17 janvier 2006

Correction...

Bon, on va pas pleurer sur Robbe-Grillet, sa vie, son œuvre, ses partouzes et ses nausées… Mais quand même, quand on lit la lettre-réponse qu’il envoie à Télérama (18 janvier, p. 4) en reprochant aux téléramistes de l’avoir traîné dans la merde (c’est à dire, comme de bien entendu, de l’avoir traité d’antisémite), on se pose quelques questions, non sur l’ex du nouveau roman, mais sur la bande télérameuse à jézégabel qui se contente de passer sa réponse sans ajouter une seule ligne… Va falloir leur apprendre les bonnes manières à ces jean-foutre : de deux choses l’une, soit RG dit que des conneries dans sa bafouille et on lui remet vite fait le nez dans son caca, soit il dit vrai, et à ce moment-là, messieurs les journaleux, vous pourriez avoir au moins l’honnêteté et la simplicité d’avouer votre (au choix) incompétence, parti pris, légèreté, sectarisme, mensonge, approximation… Et un brin d’excuses, en prime, ça vous arracherait la gueule ?

 

L’attitude des journalistes en général et des télérameurs en particulier m’inspire à moi aussi une profonde nausée…

 

Lou robegrillée…

 

Commentaires

A Télérama, ils sont prêts à traîner quelqu’un dans la boue pour antisémitisme, sans vérifier leurs sources, mais ils ne sont pas fichus de voir la montée de l’antisémitisme chez les musulmans de banlieue (lire les articles de Thierry Leclère). Il y a deux sortes d’antisémitisme pour les téléramistes : l’antisémitisme de droite (Le Pen, Renaud Camus, Robbe-Grillet, etc) qu’il est bon de dénoncer ; et l’antisémitisme de gauche (altermondialistes, islamo-gauchistes, petites frappes de banlieues, etc) qu’il convient de nier absolument. Je ne serais pas étonné d’apprendre que cette petite saloperie anti Robbe-Grillet a un lien avec sa récente élection à l’Académie française. Une trahison pour les téléramistes. Il fut un temps où R-G était très bien vu par l’intelligentsia de gauche.

Écrit par : Sébastien | mardi, 17 janvier 2006

D'accord Sébastien... Pour la gauche, qu'importe le talent vrai ou frelaté, ce qui compte c'est l'idéologie. Ils peuvent écrire des milliers de pages de merde, les gratte-papier, suffit qu'il y ait ici et là les révérences obligées au code commun et aussitôt les voilà promus nouveaux hugo et nouveaux baudelaire. Par contre, s'ils respectent pas le code, c'est directo l'enfer de la BN... C'est ce qui est arrivé à Fink, tant qu'il fut mignon gentil dans le sens des vents dominants, tout allait bien... mais le jour où il franchit la ligne jaune du politiquement correct, adieu paniers, vendanges sont faites... Ce fut en son temps également le sort de Jean Cau, puis de Jean-Marie Domenach... and so on...
Salut.

Écrit par : Lou | mercredi, 18 janvier 2006

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