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mercredi, 08 février 2006

Adieu, Jézé, j't'aimais pas bien...

Ils sont vraiment trop, ces mecs, rois de la déontologie, princes du respect dû au lecteur , champions de la transparence, vitriers de père en fils… et voilà que, viré comme un malpropre, le Jézégabel de Télérama (8 février, p. 4) vient nous dire « au revoir » dans un ultime édito… J’étais prête à sortir les mouchoirs de coton, à y aller moi aussi de ma larme, on finit par s’attendrir quand même sur ces petites bêtes… et au lieu de ça, me voilà remontée comme jamais et nauséeuse à souhait avec mon vomi récurrent qui me reprend… gare à tes pompes, Jézé, j’ vas gerber dessus…

 

Car, au lieu de nous passer la brosse gnangnan sur cette introuvable « relation à distance » que tu as établi, paraît-il avec tes lecteurs, et qui… et que…etc… , on eut aimé savoir deux choses, cher Marco :-1/ les raisons de ta déculottée ; -2 le montant du transfert. Et ça, malgré toute la grande estime que tu nous portes, on le saura pas : -le montant du transfert parce que t’aurais trop honte, mr le bobo chialeur de pauvres, de nous raconter tout le fric puant du mercato des médias et le got que tu emportes dans tes bagages... ; -les raisons de ta mise à pied, parce que, bien sûr, courageux mais pas téméraire, tu veux sûrement pas te griller d’autres portes, d’autres jolies sinécures bien rémunérées chez les voisins d’à côté ou chez les mêmes…il est si grand le groupe Le Monde… La vérité due au lecteur attendra encore, n’est-ce-pas ? Dans trente ans, tu nous lâcheras ça dans tes mémoires… Primum vivere… Beuark… !! trop tard, j’ai gerbé.

 

Lou gerbille…

 

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