Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

vendredi, 10 mars 2006

J

Ne pas manquer de lire, à l'occasion, le bloc-notes de BHL dans Le Point pour constater simplement que c'est toujours la même merde qu'il nous sert, le mignon à la dombasle. La même facilité d'une plume bobo capable de faire du style et de l'effet avec toutes les souffrances du monde.

Dans Le Point de cette semaine (9 mars), l'objet de sa grande compassion médiatique, ce sont les harkis. Citation :"Dire mon soutien sans réserves aux harkis traités de "sous-hommes" par Georges Frêche."

Sans grand discours, on aimerait lui glisser dans le col de sa chemise blanche immaculée que plutôt que de nous sortir sa compassion et sa colère à propos de mots, on aurait aimé le voir s'indigner, il y a quelques années, de la politique menée par De Gaulle et tous les gouvernements succesifs à propos des harkis. Politique qu'il n'a jamais désapprouvée et  qui les traitait, réellement et non pas en paroles, comme des sous-hommes qui avaient pris le train de l'histoire dans la mauvaise gare.

A force de faire du style, on ne s'intéresse qu'aux mots, et on oublie les hommes...

Question subsidiaire : je me demande si finalement la grande colère de BHL tient pas surtout à une volonté de "conserver" cette expression au seul cadre mémoriel de la shoah pour en accentuer un peu plus, si nécessaire, la spécificité...

Lou pointée...

Commentaires

Je crois que l'on est fait pour s'entendre. BHL, milliardaire dont la philosophie est aux ordres de son portefeuille.

Écrit par : Capulet | vendredi, 10 mars 2006

Découvert ce blog grâce à l'ami Capulet. Bravo. Voir éventuellement commentaires sur mon blog.
Il y a deux plaies dans mon cher hebdo Le Point : BHL et Patrick Besson, dont la sempiternelle maïveté feinte et les thèmes hyper-nombrilistes, gaspille une page entière dans l'hebdo. Y'a aussi la page people "Ces gens-là" qui est assez navrante.
Mais sans Le Point, j'entrerai rarement dans les tabac-journaux.

Écrit par : francis fabre | samedi, 11 mars 2006

Les commentaires sont fermés.