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dimanche, 12 mars 2006

Essai transformé...

« Un Rhétoricien du temps passé disoit que son mestier estoit, de choses petites les faire paroîstre et trouver grandes. C’est un cordonnier qui scait faire de grands souliers à un petit pied. On luy eut faict donner le fouët en Sparte de faire profession d’un’ art piperesse et mensongere… Ceux qui masquent et fardent les femmes, font moins de mal ; car c’est chose de peu de perte de ne les voir pas en leur naturel ; là où ceux-cy font estat de tromper non pas nos yeux mais nostre jugement, et d’abastardir et corrompre l’essence des choses. Les républiques qui se sont maintenües en un estat réglé et bien policé, comme la Cretense ou Lacedemonienne, elles n’ont pas faict grand compte d’orateurs… »

Essais, Livre I, chapitre LI.

 

 

 

Remplaçons « rhétoricien » et « orateurs » par « journalistes », virons ces deux engeances parasites, et Montaigne est notre contemporain…

 

Lou encordée…

 

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