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dimanche, 26 mars 2006

Vingt-six gouvernements en vingt-cinq ans...

Télérama du 22 mars, l’édito de la pascaude (à moins que ce soit quelque nègre qui s’y colle…) sur … le CPE.

 

Passons les détails et venons en direct à la sublime conclusion : « On en est là : la crise de notre système éducatif, et de notre modèle social, mériterait un grand débat national. Mais à droite comme à gauche, les enjeux électoraux priment. Le zapping gouvernemental – vingt-six gouvernements en vingt-cinq ans- fait le reste. Sortira-t-on un jour de cette culture du bras de fer ? »

 

Fabienne, au lieu de reposer à l’infini les mêmes questions sur les mêmes sujets, tu veux pas écouter les réponses, qui sont d’ailleurs déjà dans ta question… Il suffirait que les « enjeux électoraux » disparaissent, cette course perpétuelle à la place du calife, ce regard politicien qui ne sait voir rien d’autre que sa propre réélection, cette opposition stérile et systématique d’où disparaît tout souci du bien commun, cette idéologisation des problèmes qui en fait des absolus… pour que la situation, oh, non pas devienne idyllique, mais au moins devienne ouverte, susceptible de solutions où l’envie (l’invidia democratica) et le ressentiment n’ entraveraient plus le bien possible… Pour sortir de la culture du bras de fer, ma grande, c’ est simple, il faut sortir de la démocratie…

 

Lou royale…

 

Commentaires

Sortir de la démocratie ? vous n'y pensez pas ma chère, scier la branche sur laquelle nous sommes assis vous plaisantez, d'ailleurs ce n'est pas une solution démocratique ça voila tout.

Écrit par : lustucru | dimanche, 26 mars 2006

Et la boucle est bouclée... ! Déboucleur de boucles, ça tente personne, comme petit métier...?

Écrit par : Lou | dimanche, 26 mars 2006

Un retour de la monarchie en France serait une option.

Quand on regarde la carte géopolitique de l'Europe, on se rend compte que les pays dotés de régimes monarchiques sont aussi des démocraties qui fonctionnent. Mais qu'en pense, en France, la sacro-sainte "Gueuse" et les francs-macs?

Écrit par : Rice | lundi, 27 mars 2006

Je crois que tu n'as pas vraiment compris ce que veut Lou. Elle ne désire pas une démocratie couronnée comme en Angleterre où ce n'est pas la reine mais Blair qui fait la politique (néanmoins dans le sens de l'intérêt de son pays ce qui nous montre que c'est possible dans une démocratie et cela nous fait encore plus détester Chirac).
Non notre Lou adorée, elle veut une bonne monarchie, bien absolue, de droit divin (quoique tu ne parles pas beaucoup de religion Lou).
Je crois que la démocratie elle peut fonctionner à partir du moment où on ne demande pas aux électeurs leur avis surtout sur les sujets où ils n'y connaissent rien.
Mais la Lou, le demos elle ne l'aime pas au pouvoir. Comme l'écrivait Oscar Wilde "Une idée dès qu'elle est partagée par plus d'une personne, devient une bêtise." (la citation est approximative).

Écrit par : Capulet | lundi, 27 mars 2006

Ca y'est j'ai retrouvé la citation exacte du bon Oscar "Une vérité cesse d'être vraie dès que plus d'une personne y croit."

Écrit par : Capulet | lundi, 27 mars 2006

Capulet, capulet, non, je ne suis pas pour une monarchie de droit divin, encore qu'un roi très chrétien ferait sans doute pas mal dans le tableau, mais pas non plus pour une monarchie parlementaire qui ne saurait éviter les tares de la démocratie.
Quant au démos que je n'aimerais pas au pouvoir, c'est de la pure calomnie ! J'aime le peuple, non pas massifié et manipulé en vue d'assouvir les ambitions électorales ou les utopies délirantes des idéologues, mais le peuple organique et organisé, constitué en comunautés de familles, d'habitat, de travail... le peuple des villages, des quartiers, de l'atelier s'exprimant librement et le plus souvent possible sur ce qui le touche de près, et déléguant à des représentants qu'il connaît un pouvoir de décision non sur des enjeux idéologiques mais sur des intérêts sociaux...
Je ne sais ce que blair est capable de faire en angleterre, et quelles raisons font que là-bas, peut-être, la monarchie permet une démocratie qui fonctionne tant bien que mal. Je sais par contre que la démocratie en france est telle qu'elle corrompt les meilleurs et conduit au pire....
Quant à oscar wilde, ça ne me paraît être qu'un bon mot....

Écrit par : Lou | lundi, 27 mars 2006

Sinon, pour faire son "marché" des différents systèmes politiques, "La République, livre VII" semble être un outil pertinent qu'on ne cite plus trop. D'ailleurs Platon lui non plus ne porte pas la démocratie dans son coeur (c'est peut être pour cela que son oeuvre est expurgée au lycée).

Le système parfait, selon lui, reposerait sur une assemblée de philosophes éclairés. Cela suppose que notre société s'entende sur l'existence de quelques principes intangibles et trancendants sur lesquels il n'y a pas à discuter.

C'est fort loin de la démocratie. Celle-ci apparaît, d'après moi, à partir du moment où justement, on considère qu'il n'y a plus, au sommet d'une société, de principes "sacrés" sur lesquels il convient de ne pas débattre.

Pour qu'une société soient gouvernée selon tes voeux, Lou, il faudrait :

1) Que la démocratie soit allée jusqu'au bout de son principe auto-destructeur de discuter à l'infini sur tout. Donc, que le chaos finisse par se détruire lui-même.
2) Et qu'apparaisse un nouveau "principe" fondateur (une nouvelle religion par exemple) ou un personnage suffisamment influent (dans le christianisme par exemple) qui rétablisse des valeurs civilisationnelles traditionnelles.

Mais qu'en pense le peuple de tout ça?.. Tant qu'on continuera à lui demander son avis sur tout, il cherchera les démagogues qui le flattent (l'UMPS) ou, lassé par le bordel ambiant, les dictateurs qui proposent des solutions simples et rassurantes. Tel un Bonaparte, venu mettre un peu d'ordre aux "débordements" (sic) révolutionnaires en 1799.

Écrit par : Rice | lundi, 27 mars 2006

Si je t'ai bien compris Lou, dans ta pensée royaliste, tu es avant tout maurassienne. Lorsque je te disais que tu ne voulais pas du demos au pouvoir, ce n'était pas dans le but de dénigrer ta pensée.
Quant au mot de Wilde ce n'était pas une boutade puisqu'il avait aussi écrit "Il y a trois sortes de despostes. Celui qui tyrannise le corps. Celui qui tyrannise l'âme. Celui qui tyrannise indifféremment les deux. Le premier est le prince. Le deuxième est le pape. Le troisième est le peuple."

Écrit par : Capulet | lundi, 27 mars 2006

Je suis pas sûre que tu me comprennes bien, rice. Pour qu'une société soit gouvernée selon mes voeux, il faut un état minimum. C'est à dire un état fort dans les domaines qui sont les siens (armée, diplomatie, police, justice et arbirages divers...) et une société fortement organisée, c'est à dire des communautés d'habitat, de travail,... se prenant en charge le plus possible, selon le principe de subsidiarité, par la discussion citoyenne (eh oui !) sur tout ce qui les concerne directement. Quant au principe fondateur, notre société détranscendantalisée jusqu'à l'os aura du mal, à court terme, à s'inventer un nouveau sacré sinon la pseudo-transcendance maçonno-droitdelhommiste... qui est l'horreur absolue. Donc, il faut en venir peut-être à ce que castoriadis appelait l'auto-institution de la société, qui me paraît ne devoir reposer que sur un pouvoir dont la seule vraie légitimité ne peut être que le service du bien commun....
Ce qui coince, disait Maurras bien mieux que moi, c'est pas le suffrage universel, mais son point d'application. Excellente transition vers ce cher Capulet qui me dit à juste titre maurrassienne... je sais bien qu'il n'y avait, dans ton commentaire, ni dénigrement ni acrimonie, et il en faut davantage pour me mettre en colère... Quant à la seconde boutade de wilde, elle me paraît plus intéressante que la première... A bientôt.

Écrit par : Lou | mardi, 28 mars 2006

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