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samedi, 06 mai 2006

Bobozonnet...

Des centaines de milliers de morts au Darfour, l'Irak à feu et à sang, la famine, la peste, le choléra, la grippe aviaire, le chikun, bref, l'ordinaire du monde comme il va, et ... et Nomdedieu de vabres recevant, toutes affaires cessantes, peter handke et bozonnet, bozonnet et peter handke... mille excuses, sorry... fallait-il y aller ou pas... Milosevic et le travail du deuil... la Serbie ou le théâtre du vieux-colombier... bref, tout juste l'ordinaire cultureux... tempête au fond d'une marmite... par le ptit bout de la lorgnette... chacun voit le partage de midi à sa porte... la culture ouverture sur l'universel, mon cul... ce qui compte, c'est bozonnet versus peter handke versus milosevic versus l'infiniment petit nombril intermittent de quatre artistes décadents, en deux mots comme en mille, salut antonin, l'ombilic des nains...

Indépendamment de tout ça, le plus joli quand même c'est le bozonnet suspendant, supprimant, interdisant la pièce handqueuse, mais surtout, surtout jurant ses grands dieux que jamais, grand jamais, il n'est, n'a été, ni ne sera, horreur absolue, affreux reniement, un censeur...

Bozonnet, un peu plus de couilles et un peu moins de gueule pour assumer ta censure et tes ciseaux, ça nous permettrait de considérer les artistes autrement que comme le néant qu'ils sont trop souvent...

Lou endeuillée...

Commentaires

Vive le feu hein :/

Écrit par : Pau | samedi, 06 mai 2006

Ou la combustion spontanée.

Écrit par : Ash | samedi, 06 mai 2006

Je n'avais jamais vu une censure aussi stupide. Et aussi peu assumée. Gageons que dans un siècle, il y aura plus de chances que l'on se souvienne de Handke que de Bozonnet (que je ne connaissais pas il y a une semaine).

Écrit par : Cadichon | samedi, 06 mai 2006

Ah, la jolie colère.
Ça fait du bien par ousque ça trépasse.

Mais des jeanfoutre pareils, ma petite dame, faudrait en faire du mou pour chat, de la purée pour endeuillés de la ratiche, de la poussière gone with the wind.

Enfin, bravo et merci.

Écrit par : kalle | samedi, 06 mai 2006

Bozonnet n'a pas compris qu'il était au service l'oeuvre et au service de public. Et comme l'écrit Natacha Polony dasn "Nos enfants gâchés" : (....)l'idée même de servir autrui est devenue insupportable à l'individu démocratique." (Même si le message du paragraphe dans son intégralité est moins violent).

Écrit par : Cadichon | samedi, 06 mai 2006

Un autre cultureux français dont j'ai oublié le nom a déclaré qu'en plus, la pièce refusée, c'était "la pièce la plus humaniste de Handke". Voyez le genre... C'est un vrai guerre en humanistes de gôche bien pensants!

Peter Handke, franchement, j'en ai vu sur scène et en VO, c'est lourd et imbitable. C'est une sorte de Thomas Bernhard du très pauvre, l'humour en moins et le jus de crâne post-moderne en plus.

Quand à Bozonnet, franchement, ce n'est pas Jack Lang.

Bozo... quoi? Bozo le clown?

Passons. Non-évènement.

Écrit par : l'ami fritz | samedi, 06 mai 2006

Télérama, dans son édito, revient sur l'affaire et dénonce une mesure liberticide. Les bobos commencent à se lasser des lynchages à répétition. Le vent tourne.

Je note, en outre, qu'il est rare que les mânes de Céline, Malaparte, Heidegger soient convoquées dans cet insipide journal :

"Aucune défaite de l'être ne leur étant étrangère, ils nous ont néanmoins laissé des oeuvres qui nous réconcilient avec nous-mêmes".

La bonne littérature aurait-elle partie liée avec le mal ? Nous n'en saurons pas plus.

Écrit par : Sébas†ien | mercredi, 10 mai 2006

Pas cons, les téléramesques, ils ont attendu que la jelinek et quelques autres grosses pointures de la kultur se positionnent pour y aller de leur avis autorisé ! Et voilà alors que les "affreux" peuvent enfin sortir de l'ombre, qu'on peut reparler de Céline et Heidegger... mais, attention, à condition quand même de pas oublier de conclure sur leurs "nauséabondes chimères", ce qui réconcilie télérama avec les mâles dominants... Ouf ! tout va bien...
Quant à la phrase que tu cites, j'avoue qu'un commentaire composé en trois parties me serait d'une grande utilité pour être certaine de n'en point avoir laissé échapper la substantificque moëlle, comme disait le vieux Rabelais...

Écrit par : Lou | mercredi, 10 mai 2006

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