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vendredi, 05 mai 2006

Napalm pilot...

La lecture de Charlie-Hebdo réserve parfois (rarement, je vous l'accorde) de grands moments de bonheur. Ainsi, la page 7 de la dernière livraison (Charlie du 3 mai ) nous cause d'Elie Wiesel, l'incontournable mémorialiste de la shoah, pris la main dans le sac en train de faire de la pub pour une marque d'agenda électronique, "Palm pilot", avec une photo où l'on peut voir l'archange du devoir de mémoire tourner vers nous un regard lourd de souvenirs, les mains jointes pour Dieu sait quelle oraison, tandis qu'en noir sur fond blanc on peut lire :"Remember, Never Forget", et, en-dessous, quelques phrases que voici en version française :"-Qui se souviendra de déposer les chemises au pressing ? -Qui se souviendra d'aller chercher du lait à l'épicerie ? -Qui se souviendra d'apporter le rugelach à la Commission présidentielle pour la restitution des biens juifs d'Europe de l'Est ?"

Ainsi donc, après Auschwitz, selon Adorno, plus rien n'était possible : ni l'art, ni la pensée, ni la poésie, ni l'amour, ni la morale, ni la veille, ni le sommeil (et Brodski avait ajouté finement : mais à ce moment-là, le petit déjeuner non plus !)... L'on est donc heureux d'apprendre, grâce à l'irrécusable et désormais oxydable caution d' Elie Wiesel, qu'après Auschwitz la bassesse, la veulerie et la publicité ont encore de beaux jours devant elles... Bizness is bizness...

Lou nocturne...

Commentaires

Je n'ai jamais eu la moindre sympathie pour ce survivant d'Auschwitz qui avait fait de son épreuve le fonds de commerce de sa carrière et qui avait eu des positions politiques radicales. Mais je ne pensais pas qu'il était capable de tomber aussi bas.
Une insulte à toutes les victimes de l'holocauste, émanant d'un survivant de cette tragédie, n'est-ce pas particulièrement sinistre?

Écrit par : Cadichon | vendredi, 05 mai 2006

Elie Wiesel annoncera probablement qu'il compte reverser 10 % de sa pige à une œuvre de charité et l'honneur sera sauf.
Mais l'information dans "Charlie" est-elle aussi fiable que dans "Éléments" ? (J'ai un humour un peu récurrent que certains de mes amis se risquent même à trouver "lourdingue").

Écrit par : Lapinos | vendredi, 05 mai 2006

Laissez donc Éléments nous chatouiller les neurones, cher Lapinos !

Quant à Wiesel, cet immonde corbeau coassant, rien ne m'étonne quand il s'agit de faire rimer ses mélopées avec le mot veulerie.

Shoah bizness


PS : cher Cadichon, vous faites dans ce qu'il y a de plus tristement correct en matière de devoir de mémoire et de contrition perpétuelle... Vous lâcheriez vos Carmélites ?

Écrit par : kalle | vendredi, 05 mai 2006

Ce n'est pas parce que la vision de l'holocauste des médias est dépourvue de toute réflexion que l'on doit opter pour une attitude irresponsable qui consisterait à dire "Rien à foutre de l'holocauste."
Et qu'est ce que j'ai à avoir avec les Carmélites?

Écrit par : Cadichon | samedi, 06 mai 2006

J'adore quand vous jugez "irresponsable" l'attitude des autres : n'avez-vous pas, par instant, le sentiment de réagir à cette question comme les médias attendent que vous réagissiez ? (non, non, chassez cette pensée de votre esprit : je ne suis pas négationiste).
Si je vous suis, on a le choix entre "rien à foutre de l'holocauste" et "quelque part, c'est un peu notre faute" ?

Quant au reste, je faisais seulement allusion au Carmel d'Auschwitz.

Écrit par : kalle | samedi, 06 mai 2006

Je regrette que le regard sur l'holocauste se contente d'être une condamnation morale accompagnée d'un "Plus jamais ça" sans examiner les origines historiques du nazisme (antisémitisme moderne et non classique, mouvement révolutionnaire et non contre-révolutionnaire) qui justement pourraient se reproduire dans un autre pays que l'Allemagne.
Quant aux Carmélite d'Auschwitz, je vous avouerai que je ne connais pas bien la question.

Écrit par : Cadichon | samedi, 06 mai 2006

Norman Finkelstein, L'industrie de l'Holocauste.

Tout y est dit, ou presque, sur le "Shoah Business": ses racines, ses escroqueries, son chantage affectif permanent comme stratégie d'influence médiatique, et l'ignominie sans bornes de ce "Papa Noël raconte-moi Treblinka" qu'est Elie Wiesel.

Il ne reste plus aux vraies victimes et à ceux qui éprouvent de la vraie compassion pour leurs souffrances qu'à réciter le kaddish en silence, à l'abri des caméras de cette immonde pourriture...

Écrit par : l'ami fritz | samedi, 06 mai 2006

No comment, l'ami fritz, 100% d'accord avec toi...

Écrit par : Lou | samedi, 06 mai 2006

Effectivement. Tout pareil ici.

Écrit par : kalle | samedi, 06 mai 2006

Moi je sais pas réciter la kaddish, alors…

Écrit par : Lapinos | mardi, 09 mai 2006

Lapinos, il faut d'urgence vous plonger dans "le judaïsme raconté à mon arrière-petite-nièce par la fesse gauche", d'un autre grand clown du "jewish business" à la française dont je taierai le nom de crainte de lui faire de la pub gratuite...

Écrit par : l'ami fritz | mardi, 09 mai 2006

Wiesel l'incontournable mémorialiste de la shoah, mais aussi l'incontournable menteur, Prix Nobel du gémissement ardent défenseur de l'idée du peuple élu pour le malheur, pris la main dans le sac en train de mentir.
Le mensonge du feu, propagande de guerre et de haine. En 1958, Wiesel a publié sous le titre La Nuit la version française de son témoignage, avec une préface de Francois Mauriac. Il dit qu'à Auschwitz, il y avait une fosse incandescente pour les adultes et une autre pour les bébés. Il écrit :
"Non loin de nous, des flammes montaient d'une fosses, des flammes gigantesques. On y brûlait quelque chose. Un camion s'approcha du trou et y déversa sa charge : c'étaient des petits-enfants. Des bébés ! Oui, je l'avais vu, de mes yeux vu... Des enfants dans les flammes. (Est-ce donc étonnant si depuis ce temps-là le sommeil fuit mes yeux ?.
Un peu plus loin, il y avait une autre fosse à flammes gigantesques où les victimes pouvaient "agoniser durant des heures dans les flammes". Wiesel fut conduit par les Allemands à "trois pas" de cette fosse, puis à "deux pas". "À deux pas de la fosse, on lui ordonna de tourner à gauche" .
Il n'y a jamais eu de telles fosses dans les camps allemand.
Témoin exceptionnel, Wiesel assure avoir rencontré d'autres témoins exceptionnels.
À propos de Babi-Yar, ou les.allemands ont exécuté des Soviétiques et, parmi ceux-ci, des juifs, Wiesel écrit :
"Plus tard, j'appris par un témoin que, pendant des mois et des mois, le sol n'avait cessé de trembler ; et que, de temps en temps, des geysers de sang en avaient giclé.
S'il a personnellement survécu, c'est bien entendu par miracle. Il dit qu'à Buchenwald, les Allemands envoyaient "chaque jour 10.000 personnes à leur mort. J'étais toujours parmi les derniers cent. Ils nous arrêtaient là. Pourquoi ?.
Il n'y a jamais eu d'exécutions massives à Buchenwald.
Il faut relire la fin de La Nuit sur ce troublant épisode de la vie des Wiesel, père et fils. Rappelons qu'E. Wiesel a toujours insisté sur le caractère strictement autobiographique de son ouvrage.
"Le choix était entre nos mains. Pour une fois, nous pouvions décider nous-mêmes de notre sort" , écrit-il.
Notre homme peut-il nous expliquer pourquoi a-t-il décidé de quitter Auschwitz avec les Allemands plutôt que d'attendre sur place les Soviétiques ? Pourquoi son père et lui ont-ils, après mûre réflexion et alors que les Allemands leur en laissaient le choix, opté pour un départ avec leurs "exterminateurs" allemands plutôt que pour une attente, sur place, de leurs "libérateurs" soviétiques ?
On convient qu'il y a de faux "grands témoins" mais on ne nomme en général que Martin Gray, escroc notoire dont Max Gallo, en toute connaissance de cause, a fabriqué sur commande le bestseller Au Nom de tous les miens.
En voici quelque un.
Marek Halter a, de son côté, publié en 1983 Le Mémoire d'Abraham ; comme souvent à la radio, il y fait état de son expérience du ghetto de varsovie ; or, s'il faut en croire un article de nicolas beau, le petit marek, âgé d'environ 3 ans, et sa mère a quitté varsovie en octobre 1939 et non en 1941. Filip Muller est l'auteur de Trois ans dans une chambre à gaz d'Auschwitz, préface de Claude Lanzmann, prix 1980 de la LICRA (Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme, dirigé par Jean-Pierre Bloch) ; ce best-seller est le résultat du travail d'un nègre allemand, Helmut Freitag, qui n'a pas hésité devant le plagiat, la source du plagiat était Médecin à Auschwitz, autre best-seller fabriqué de toutes pièces par un certain Miklos Nyiszli. Ainsi toute une série d'ouvrages présentés comme des documents authentiques ne sont que des compilations dues à différents nègres : Max Gallo, Helmut Freitag...
Les plus grands ennemis de tous ces gens-là ce sont eux-mêmes.

Écrit par : lustucru | mercredi, 10 mai 2006

Je vois que certains sont contents de se jeter sur cette info, mais vous manquez tous d'humour juif !

Écrit par : joachim | mercredi, 10 mai 2006

C'est pas exactement qu'on manque d'humour juif, Joachim, c'est qu'on est obligés d'être prudents en tant que goys.

Écrit par : Lapinos | mercredi, 10 mai 2006

Si cette publicité est réelle, c'est scandaleux. Mais le post de "Lustucru" est d'une mauvaise foi consternante. Outre sa grossièreté, c'est l'expression honteuse d'un individu qui a lu trois livres et se croit autorisé à parler sans savoir de quoi, à affirmer d'évidentes erreurs du haut de trois bribes de connaissances travesties par son esprit pré-formaté. Résultat : un tissu d'inepties ridicules. Comme disait Lou ailleurs : "magouiller la mémoire, trafiquer l'histoire et trier dans le souvenir, c'est pas vraiment joli joli". Je n'ai pas d'avantage de temps à perdre.

Écrit par : Véronique | lundi, 15 mai 2006

Véronique, combien de livres avez-vous lu sur la question pour produire une argumentation aussi riche et convaincante?...

Indignation n'est pas raison, même à notre époque imbécile. Nietzsche disait d'ailleurs que nul ne ment autant qu'un homme indigné. Alors une femme indignée, je n'ose imaginer!

Écrit par : l'ami fritz | mardi, 16 mai 2006

Véronique m'a convaincu. Derrière Lustucru se cache l'ignoble Faurisson. Pendons-le !

Écrit par : kalle | mardi, 16 mai 2006

De mauvaise foi, grossier, esprit pré-formaté, effectivement tout ça n'est pas joli joli.
Vous avez peut-être raison.
Vous pourriez donc me faire profiter de vos lumières, discuter de ces livres, me donner des raisons, m'expliquer pourquoi vous me dotez de ce glorieux palmares. Vous ne sauriez reculer devant une discussion d'autant plus nécessaire que le grief est d'importance, Il ne s'agit pas seulement de savoir si je suis de mauvaise foi ou pas, cela a son importance bien sûre, mais il s'agit surtout de savoir si ce que je dis est vrai ou faux.
"Magouiller la mémoire, trafiquer l'histoire et trier dans le souvenir"
Vous parlez de cordes dans votre maison.
Mais vous etes pressé, vous n'avez pas de temps à perdre, je vous comprends, rien ne contredit davantage la prétention à figurer l'intelligence que le mot d'ordre est de fuir.

Écrit par : lustucru | mardi, 16 mai 2006

Faites vibrer le cuivre des cors !
Lancez mâtins, dogues et autres chiens !
La chasse est donnée...
Qui donc servira Lustucru ?
Quelle dague de justice et de lumière percera sa carcasse de révisionniste aux abois ?
Sus à la bête immonde qui chez Lou rampe encore !

Écrit par : kalle | mardi, 16 mai 2006

"Révisionniste, négationniste, tout le monde sait ce que signifient de tels reproches. L’exclusion de l’humanité civilisée. Quelqu’un qui est en proie à de tels soupçons est anéanti. Sa vie civique est détruite, sa réputation est ruinée.
Il faudra débattre de l’état de l’opinion publique dans un pays où il suffit de brandir l’accusation redoutable du négationnisme."
Ces mots sont de Karl Schlögel, qui n'est pas un révisionniste.
Kalle, il n'est pas necessaire d'être révisionniste pour s'apercevoir des élucubrations d'Elie Wiesel, entre autre.
Monsieur Pierre Vidal-Naquet qui est pourtant l’adversaire le plus résolu des révisionnistes, faisait la déclaration suivante dans le mensuel Zéro 1 :(Interview par Michel Folco, avril 1987).
"Par exemple, vous avez le rabbin Kahane, cet extrémiste juif, qui est moins dangereux qu’un homme comme Élie Wiesel qui raconte n importe quoi.Il suffit de lire certaine description de "La Nuit" pour savoir que certaines de ses descriptions ne sont pas exactes et qu’il finit par se transformer en marchand de Shoah… Eh bien lui aussi porte un tort, et un tort immense, à la vérité historique"..

Écrit par : lustucru | mardi, 16 mai 2006

Cher Lustucru,

descendez de votre cheval, ces airs de croisé ne vous vont guère.
Hu-mour : c'était le sens de mon appel !
Décidément... Chère Lou, envoyez-les en stage !

Cela posé, je n'entends rien aux discours (élucubrations) des négationnnistes qui ne manquent pas d'air (eux).
En revanche, chacun devrait garder à l'esprit que l'histoire n'est que révision... (et je ne dis pas cela uniquement parce que je lis régulièrement la NRH !).

Écrit par : kalle | mercredi, 17 mai 2006

Vidal-Naquet a lui-même reconnu avoir falsifié des études historiques, fait endosser sans preuves le charnier de Katyn aux troupes allemandes, par exemple, pour favoriser un parti qu'il estimait être le bon, le Parti communiste, ça me paraît être le degré zéro de la déontologie de l'historien. D'ailleurs l'honnêteté intellectuelle, c'est une expression vide de sens pour un marxiste.

Vidal-Naquet ne me paraît donc pas qualifié pour juger Elie Wiesel.

Écrit par : Lapinos | mercredi, 17 mai 2006

S'il croit à son Dieu, Wiesel devrait commencer à trembler...

Écrit par : kalle | mercredi, 17 mai 2006

Un stage, ça c'est une bonne idée, on se réunirait dans un taxi, vous exposeriez vos plans, vous en avez plusieurs c'est sûr, vous donneriez vos directives, vous m'expliqueriez, dans un coin, à part, entre quatre yeux ce que je dois faire pour plaire à la compagnie, l'attitude qui siérait le mieux à mon tempérament ...etc, enfin quoi, la tete et les jambes, c'est l'oeuf de colomb, top-là.
Je vous dois combien.
Lapinos.
Elie Wiese est-il qualifié, lui, pour nous juger nous.

Écrit par : lustucru | mercredi, 17 mai 2006

Cher Lustucru,

remontez sur votre cheval, finalement c'est là que vous êtes le mieux...





(et galopez !)

Écrit par : kalle | mercredi, 17 mai 2006

Juste une précision : cette pub était un faux, voir le charlie hebdo de cette semaine... Beaucoup de bruit pour rien en somme...

Écrit par : pomette | jeudi, 18 mai 2006

À vrai dire on s'en doutait un peu, Pomette, mais merci du tuyau. Ç'a dû barder encore une fois à "Charlie" entre propalestiniens et pro-israéliens !

Écrit par : Lapinos | jeudi, 18 mai 2006

J'ai déjà fait ma repentance pour m'être laissée gruger, dans un commentaire à une autre note... Je n'y reviens donc pas... Un peu de mea culpa, ça va, trop, bonjour les dégâts...

Écrit par : Lou | vendredi, 19 mai 2006

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