mercredi, 07 février 2018
Justice de merde !
Ah ! qu’elle est belle la justice française ! Ah ! comme ils doivent jubiler le vieux Badinter et la vieille Taubire vautrés sur leur moquette du 16° en train de déguster quelque single malt d’exception en trinquant à la santé de cette justice de merde qu’ils ont contribué à fabriquer… ! Justice a été rendue : le jeune Sofiane Zermani, alias Fianso, alias rappeur débile, alias coqueluche de toute la corporation médiatique vautrée devant le politiquement correct, le métissage sémantique et la modernité triomphante, ce jeune con, donc, se permet, en avril 2017, de carrément bloquer une portion d’autoroute pour tourner un clip. Ni demande en préfecture, ni autorisation et ducon Sofiane s’accoude à une table de bistrot au beau milieu de l’autoroute A3 entouré d’une dizaine de figurants, sans se soucier une minute des risques d’accidents, sans rien avoir à faire de perturber grave la vie de centaines d’automobilistes, de mecs qui vont au boulot, de meufs qui vont à l’hosto… Mieux, il recommence quinze jour après à Aulnay-sous-Bois en déambulant au milieu de la chaussée entouré d’une centaine de figurants pour tourner un autre clip.
Et il a pris combien, le beau Sofiane, pour ça ? Eh bien il a pris quatre mois de prison avec sursis et 1500 euros d’amende !! Et son avocat, autre sous-merde judiciaire, de triompher en évoquant un « jugement très satisfaisant » et le Sofiane de se dire probablement in petto qu’il l’avait mis bien profond à cette salope de juge face-de-craie…
Et si mon Tonton Marcel demain il oublie cinq minutes sa ceinture ou s’il regarde furtivement le texto qui vient de lui arriver sur son vieux portable, il va avoir droit à trois points et 135 euros d’amende… Seulement mon tonton, lui, il fait pas de clip débile, il crache pas sur les flics et il paye ses impôts…
Selon que vous serez puissant ou misérable… Sauf qu’aujourd’hui, les puissants c’est les Sofiane et consorts, et les misérables, c’est le français moyen… Beuark !
Allez voir là : http://www.lemonde.fr/musiques/article/2017/04/12/enquete-sur-l-operation-escargot-du-rappeur-fianso_5109871_1654986.html?xtmc=sofiane_zermani&xtcr=1
14:15 | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 06 février 2018
Omerta...
Tiens, ils ne nous avaient donc pas tout dit, les ordures journaleuses de France-Cul et médias assimilés ! Ils ne nous avaient pas dit, dans l’affaire bien lourdement médiatisée de cet Italien de la Ligue du Nord qui a tiré sur un groupe de migrants, il y a deux jours, et en a blessé quatre, ils ne nous avaient pas dit que dans cette ville, Macerata, trois jours plus tôt, le 31 janvier, une jeune fille de 18 ans avait été sauvagement assassinée et découpée en morceaux par un Nigérian ! Bizarre, non, comme ils se posent pas trop de questions, parfois, les Guillaume Erner et consorts, bizarre comme ces enquêteurs exigeants, ces fouille-merde professionnels à qui la culture de l’excuse sert ordinairement de vade-mecum, ces journalistes d'investigation minimale vont pas trop loin chercher les explications qui pourraient gêner le formatage humanitariste pour lequel ils sont grassement payés… Beuark !
11:35 | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 05 février 2018
Les femmes et les enfants d'abord...
Entendu ce soir aux infos : « En raison de la vague de froid annoncée, les diverses structures d’accueil de la Region Ile-de-France vont ouvrir grand leurs portes cette nuit, avec priorité aux femmes et aux enfants ».
De quoi, de quoi ?
Et la Bimbo qui nous sert de Secrétaire d’Etat à l’égalité Hommes/Femmes, la Marlène même pas Dietrich qui se la joue plus féministe que moi tu meurs, celle qui parle de féminicide dès qu’un mec mate grave le genou de Claire, Madame Schiappa soi-même donc ne s’est pas fendue d’un tweet assassin immédiat et vengeur pour dénoncer cette atteinte intolérable à la dignité reconquise des femmes, ce traitement de faveur qui n’est rien d’autre que la trace honteuse de millénaires d’asservissement mulieresque et de domination patriarcale ?
Priorité aux femmes et aux enfants !… Décidément le schiappisme n’est plus ce qu’il était…
20:20 | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 02 février 2018
Maurras, encore...
Libé encore, Libé toujours, Libé-torchon, Libé-ragots, Libé-Joffrin, Libé-Mouchard et aujourd’hui une superbe cohorte d’historiens, sociologues, militants, littérateurs, sans oublier bien sûr un raton-laveur, pour s’indigner de la commémoration du cent-cinquantième anniversaire de la naissance de Maurras.
Quelques perles dans cette prose laborieuse : « Maurras disait lui-même de sa pensée qu’elle était strictement indissociable de la haine des Juifs ». Va falloir qu’ils nous trouvent la citation exacte, les historiens à la noix, pour nous faire avaler la couleuvre. Chuis pas vraiment sûre que le mot « haine » soit celui retenu par Maurras qui écrivait dans sa magnifique « Prière de la fin » : « Ce vieux cœur de soldat n’a point connu la haine… ». Et quant à l’antisémitisme de Maurras (antisémitisme d’Etat qu’il faudrait prendre le temps d’expliquer, mais nos « historiens » sont pressés !), il n’est motivé par aucune haine, mais par une analyse sociologique dans laquelle Maurras inclut les Protestants, les Francs-Maçons et les Métèques, ce qui manifeste bien que tout caractère racial en est exclu.
D’autre part, si la question juive est au centre, au cœur et à la racine de la pensée politique de Maurras, va falloir peut-être que les gugusses signataires nous expliquent pourquoi, dans « Mes Idées politiques », ouvrage de plus de 300 pages, paru en 1937 et rassemblant l’essentiel de la pensée politique de Maurras, pourquoi donc il n’y a pas un seul chapitre consacré à l’antisémitisme, et pas un seul consacré à la notion de race… Bizarre, non, pour un obsédé de la pigmentation et du génotype ? Il va falloir aussi qu’ils nous fassent l’exégèse de ce paragraphe tiré de « Devant l’Allemagne éternelle » (1937) :
« Certes, il y a des races ! certes chacune a bien son âme et son génie, mais la race n’est point tout, il y a bien d’autres facteurs, et la constitution de la nature humaine, ses traits essentiels et ses grandes lignes, ne sont peut-être pas les plus négligeables de ces facteurs tant négligés. C’est une vraie merveille, en effet, de voir l’homme, à quelque type de nation qu’il appartienne, une fois qu’il est placé dans une certaine situation, réagir uniformément, quel que soit le temps, le lieu, la couleur de la peau, et réaliser avec constance à peu près le même type de constitution sociale… ».
Ah ! autre perle : les mêmes agités du bocal se posent une autre question : « Inscrirait-on Marcel déat, Jacques Doriot, Pierre Laval, Philippe Henriot, sur la liste des commémorations nationales ? »
Euh… est-ce qu’on peut leur dire à ces grands professeurs d’histoire et de littérature aux titres ronflants que les quatre noms cités ne jouent pas vraiment dans la même cour et que la grandeur de l’œuvre intellectuelle, littéraire et politique des Déat, Doriot, Laval et Henriot n’est peut-être pas tout à fait au niveau de celle d’un Maurras qui irrigua et influença toute l’élite intellectuelle de la fin du XIX° et du début du XX°…
Mais nos historiens-censeurs et cuistres à grands ciseaux n’en ont cure. Ce qui compte pour eux, c’est de réactiver les vieux réflexes anti-extrême-droite des années 80 et de formater bien profond la conscience d’un peuple qu’on n’appelle régulièrement aux urnes que pour qu’il y glisse le bulletin sans surprise qu’on lui a soigneusement concocté dans d'obscures officines…
10:39 | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 01 février 2018
Il est où Yann Moix ?
Il est où Yann Moix aujourd’hui ?
Il est où avec ses grandes phrases à la Zola et ses ultimatums de petit roquet médiatique ?
Il est où au moment où les angelots de Calais, ses chers « migrants-exilés » humanistes, altruistes, généreux et non-violents se tapent joyeusement sur la gueule, se flinguent quasiment à bout portant, au moment où l’on dénombre dans la jungle 17 blessés dont 4 par balle qui sont entre la vie et la mort, à l’occasion d’une rixe fraternelle entre Africains et Afghans ?
Il est où avec son vivre-ensemble, sa compassionnite en sautoir et ses grands airs de chevalier blanc, genre je suis une ong à moi(x) tout seul… ?
Il doit être sur les genoux de Ruquier, vautré quelque part sur l’épaisse moquette du studio surchauffé ou dans la salle de maquillage, attendant qu’on lui frisotte la moumoute avant de rentrer en scène nous refaire devant les caméras le coup des odieux policiers en train de méchamment gazer les si gentils et si pacifiques exilés-migrants de son cœur qui sont finalement un sacré joli tremplin pour l’estime de soi(x)…
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Pour mémoire, (Le Monde d'aujourd'hui) :
"Il s’agit du bilan le plus lourd depuis le 1er juillet 2017, lorsque des bagarres interethniques avaient fait seize blessés, dont un grave. Un an plus tôt, le 26 juin 2016, d’autres rixes avaient fait quarante blessés, dont aucun n’avait été atteint gravement.
La dernière rixe entre migrants ayant débouché sur des blessures par balle remonte au 25 novembre 2017, lors d’un échange de tirs entre deux groupes d’Afghans, possible règlement de comptes entre passeurs. Cinq d’entre eux avaient été blessés."
23:57 | Lien permanent | Commentaires (0)