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dimanche, 07 mai 2006

Grand jeu-concours du dimanche matin...

Ouvrez la Bible au hasard, vous y trouverez toujours la réponse à vos questions... Et si on essayait avec Maurras ...

C'est parti..."Mes idées politiques"... on feuillette.... attention... on tombe sur la page... 155... et ça donne (sous contrôle d'huissier !) ceci :

"Quand nous disons "politique d'abord", nous disons : la politique la première, la première dans l'ordre du temps, nullement dans l'ordre de la dignité. Autant dire que la route doit être prise avant que d'arriver à son point terminus ; la flèche et l'arc seront saisis avant de toucher la cible ; le moyen d'action précédera le centre de destination."

Et voilà le travail... Quel génie ce Maurras ! Un cadeau (lequel ?) à celui/celle qui fera le meilleur commentaire de ces phrases ou qui fera le meilleur lien avec l'actualité...

Lou aléatoire...

Commentaires

En suposant que toutes les informations fournies à ce sujet soient exactes, on peut dire que dans l'affaire Clearstream, la cible a été bien choisie mais que l'arc et les flèches n'ont pas fait mouche.

Écrit par : Cadichon | dimanche, 07 mai 2006

Les actions comptent plus que les résultats de nos jours.
On connait tous les actions d'un Sarko, nullement ses résultats. Ce n'est pas un hasard.

Écrit par : Ash | dimanche, 07 mai 2006

Sarkozy, surnommé Orangina, parce qu'avec lui c’est “secouez-moi, secouez-moi” mais au repos, la pulpe retombe.

Écrit par : Sébas†ien | dimanche, 07 mai 2006

Je ne sais plus quel auteur japonais (me semble-t-il ?) écrivait : "l'universel, c'est le local moins les murs"...

Eh bien dans le cas présent, on pourrait lire : "la politique, c'est l'universel plus les murs".

Non ?

Écrit par : kalle | dimanche, 07 mai 2006

Nous admettrons que, pour enfoncer un clou (le but), il faut être en possession d'un marteau (la politique).
Il va de soi que parler d'enfonçage de clous sans posséder de marteau c'est perdre son temps.
La démocratie autorise les discussions à perte de vue sur l'enfonçage de clous, ce que nous faisons ici tous les jours, mais nous interdit par formatage médiatique, formatage scolaire, levé de boucliers politico médiatique, intervention judiciaire, etc..., et même si tout ça ne suffit pas, la guerre, d'acquérir le marteau.
Nous sommes donc condamnés à la démocratie à perpétuité.
A moins que.
"Il ne s'agit pas de savoir l'opinion des neuf dixièmes des Français sur les conditions du salut public,
mais bien qu'elles sont les conditions réelles de ce salut. Ne fût on, à connaître ces conditions, qu'un
seul contre 38 millions, on aurait raison de les proposer, de les soutenir, de plaider pour elles, de
travailler à les faire prévaloir sur l'avis des autres, par tous les moyens qui se présenteront."
Charles Maurras.

Écrit par : lustucru | mardi, 09 mai 2006

Bien vu, Lustucru.
En démocratie, on n'enfonce pas de clous, mais plutôt des portes ouvertes, lorsqu'on n'encule pas les mouches, pardonnez-moi.
On pourrait dire de la démocratie ce que René Guénon disait à propos du monde moderne: le jour où l'on comprendra à quel point elle est insensée, elle disparaîtra d'elle-même.
Ce n'est pas demain la veille. Guénon et Maurras vilipendaient la démocratie des égaux. Et que fait-on avec la démocratie des egos?...

Écrit par : l'ami fritz | mardi, 09 mai 2006

La politique fut d’abord l’art d’empêcher les gens de se mêler de ce qui les regarde. A une époque suivante, on y adjoignit l’art de contraindre les gens à décider sur ce qu’ils n’entendent pas.

Regards sur le monde actuel, 1931

Écrit par : l'ami valéry | mercredi, 10 mai 2006

Bon, eh bien mon grand jeu de dimanche dernier, sans mobiliser vraiment les foules, fut quand même sympathique. Le jury, réuni à huis clos, a décidé d'honorer kalle pour sa définition de la politique : "l'universel plus les murs", lustucru qui a toujours son Maurras ad hoc, et les amis fritz alias valéry pour leurs références. Les autres, ne vous découragez pas, ce sera pour la prochaine fois. Et s'il n'y a pas d'urgence, peut-être bien pour demain matin, avec, cette fois-ci, un bon Ferdine pour la route... A demain, si vous le voulez bien...

Écrit par : Lou | samedi, 13 mai 2006

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