mardi, 09 mai 2006
Mon amie (boute) Flicka...
On aimerait que le boutefliqué du Val-de-Grâce, au lieu de soigner sa gastro à nos frais à coups de "génocide colonial" et autres conneries à usage interne, nous explique pourquoi les Maghrébins représentent en France 30% des travailleurs étrangers mais 50% des chômeurs... et aussi pourquoi le taux de chômage des ressortissants du Maghreb ayant suivi des études supérieures est quatre fois plus élevé que pour l'ensembles des actifs du même niveau (24% contre 6%) ?
Intégration difficile, parasitisme récurrent, assistanat chronique, délinquance lucrative ou... ou... racisme, colonialisme et général Massu ?
[Chiffres tirés d'un intéressant article sur l'immigration, de Michel Godet dans le Figaro de mardi 9 mai.]
Lou assommée...
22:08 | Lien permanent | Commentaires (40)
Commentaires
On aimerait aussi savoir pourquoi Bouteflika vient se faire soigner en France alors que l'hôpital d'Alger il y a 40 ans était considéré comme l'un des meilleurs du monde. Encore une faute de la décolonisation sans doute.
Écrit par : Cadichon | mardi, 09 mai 2006
Bouteflika, malade imaginaire !
Voilà ce que devraient lui répondre les épaulettes du Val de Grâce.
Après tout, la France ne fut-elle pas une puissance civilisatrice imaginaire ?
Écrit par : kalle | mardi, 09 mai 2006
Heureusement que je ne suis pas Harki, sinon je crois que l'humour gaulliste de Cadichon m'indisposerait un tantinet.
Je vois que Lou a bien compris que les rodomontades de Bouteflika avaient un usage interne. Il ne faudrait pas se montrer moins nationaliste et antifrançais que le Front islamique.
Ce qui me défrise un peu chez Lou, c'est qu'elle semble reprocher à la France sa politique arabe. Que la France veuille soigner ses relations avec le Maghreb, l'Europe avec la Turquie, c'est parfaitement logique, si Chirac n'insiste pas trop pour que les assassins des cisterciens de Tibéhirine soient démasqués, c'est sans doute parce que ça arrange Bouteflika que les islamistes portent le chapeau. Dans l'ensemble ils ont bon dos les islamistes…
L'immigration, c'est différent, cette question a toujours été entourée de la plus grande hypocrisie. Même s'il était imbécile et criminel de la part de la gauche de nourrir l'amertume des immigrés pour des raisons électorales au lieu de les aider à s'intégrer, ça n'empêche que certains immigrés ont le droit d'être amers. Même si ça ne sert à rien du tout d'avoir "le droit d'être amer", il faut se débarrasser de ce sentiment au plus tôt.
Les Africains sont venus faire en France des boulots salissants que les Français ne voulaient plus faire. Pour les remercier, on les a entassés dans des cages à lapins avec quelques compliments gauchistes hypocrites en plus et démerdez-vous. Ça manque de classe. Nos aïeux se sont mieux comportés en Afrique.
Écrit par : Lapinos | mercredi, 10 mai 2006
Entièrement d'accord, Lapinos, pour une politique arabe de la France qui oblige à avaler des couleuvres bouteflikesques et à soigner ses bobos. Mais ma note était davantage une réaction qu'une réflexion, et les discours de bouteflic relayés goulûment par nos médias de merde me donnent un urticaire qui m'empêche souvent de penser !
D'accord aussi pour la façon minable dont souvent on a accueilli les immigrés qui venaient bosser chez nous. Aussi, toute ma... allons-y... haine se porte non vers l'immigré qui joue son rôle de crève-la-faim et cherche à s'en sortir comme il peut, que vers la gauche caviar, la droite tremblante, les intellos bonne conscience et les journalistes pensée unique qui plaident pour l'immigré sans se préoccuper de l'immigration...
Écrit par : Lou | mercredi, 10 mai 2006
C'est marrant comme vous êtes à votre tour gagnés par le syndrome du "immigré, mon ami, serre ma main".
Des immigrés, j'en connais plein : pas un seul n'a jamais espéré que quiconque le sortirait de la merde à part lui seul.
À l'époque, ils avaient tout à démontrer, et ils étaient les premiers à bosser. Pas drôle, pas reluisant, mais tellement mieux que le point de départ... Et ne croyez pas qu'on les ai fait venir seulement pour ramasser la merde des Français. Non : ils constituaient une main d'oeuvre simplement moins chère et surtout - surtout ! - pas syndiquée...
Chère Lou, les immigrés d'aujourd'hui n'ont jamais connu Dupont-la-Joie, eux.
Eux, ils arrivent avec déjà des droits, des filières et des zassoces de merde tenues par des parasites.
Ils font des nains, font venir mémé et les cousins "dissidents politiques". Ils payent taxes et impôts quand ils ont le temps et renvoient leur blé au pays. De parfaits sujets de la République qu'on aurait bien tort de ne pas régulariser en vue de leur assimilation future.
Et en plus, ils ont des coutumes et une religion 100 % compatible avec les lois de la République.
Le kif, quoi.
Écrit par : kalle | mercredi, 10 mai 2006
Kalle, en fait on est d'accord, allez, à 98% ! Seulement on réagit toujours trop vite, on a pas le temps de faire dans la nuance et après on se fait chambrer par les amis... Mon problème, c'est que je suis d'accord avec tout le monde ! D'accord avec toi pour discriminer entre les bons immigrés, en gros ceux d'avant qui venaient bosser en France pour améliorer l'ordinaire de leur famille au pays, et les mauvais, en gros ceux travaillés par les assoce de merde qui viennent traire la vache à lait avec une machine fournie par les "faces de craie" pour même pas se fatiguer les mains. Et qui en plus n'ont que des droits : d'asile, de séjour, d'ex-colonisé, de l'homme... etc...
Écrit par : Lou | mercredi, 10 mai 2006
Les immigrés de 2006 ne sont pas ceux de 1980, et même pas ceux de 1990, d'ailleurs.
Le monde est devenu un immense marché du travail. L'Angleterre est attractive parce qu'elle parle anglais, une langue que le monde entier parle, et parce qu'on y trouve du boulot. La France et les Pays-Bas sont attractifs parce qu'ils offrent des droits sanitaires et sociaux incomparables. L'Allemagne et la Suisse offrent de bons salaires pour des emplois relativement peu qualifiés, etc...
Les migrants sont des gens très informés. Ils savent où ils veulent aller. Ils s'installent non pas là où ils voudraient, mais là où ils peuvent. Et là où ils s'installent, ils prennent tout ce qu'il est possible de prendre. Ils n'ont guère de projet d'avenir, sinon celui d'échapper au lot commun de leur pays d'origine. Intégration? C'est totalement hors de leur schéma de pensée. Nous sommes dans la logique du marché. L'individualisme le plus rapace est de mise.
Alors si quelques illuminés veulent les régulariser au nom de l'égalité et de la citoyenneté, eh bien ils disent qu'ils veulent être égaux et devenir de bons citoyens, cons et cernés! Cela ne les empêche pas, j'espère bien, de se payer de bonnes parties de rigolade en pensant à toutes les vierges rouges du DAL et les oblats asexués en sandales des collectifs sans-papiers!
Écrit par : l'ami fritz | mercredi, 10 mai 2006
... Et n'ayant pas l'obligation de prononcer ses voeux, l'oblat a bien tort de se choisir asexué !
Écrit par : kalle | mercredi, 10 mai 2006
"Vierge rouge", c'était Simone Weil, je crois, (typo, pas d'erreur, surtout pas de "V" !)... Et peut-être bien qu'elle aurait pu être au Dal, même si elle valait mille fois mieux que le naïf transparent gaillot ou l'aphone jaquard...
Quant aux sandales, voyons voir ce qu'en dit Bossuet : "Voilà les caractères particuliers qui désignent le vrai esprit des vaudois, l'affectation de la pauvreté dans les sandales qui en étaient la marque..." Et comme Simone Weil, me semble-t-il, considère avec une certaine indulgence la catharisme, j'ai dû... boucler la boucle... !
Pour revenir aux migrants et à l'ami fritz, la seule façon d'en faire autre chose que des parasites suçant la sève du pays d'accueil, c'est, comme disait Maurras à propos du prolétariat, de les "établir". Mais l'on ne peut "établir" que progressivement et à petite dose, car le corps social a ses règles et ses lois comme le corps biologique...
Écrit par : Lou | jeudi, 11 mai 2006
Lou, je pense comme vous: comme en architecture, tout est une question de nombre et de proportions.
Interrogez tout immigré fraîchement arrivé, et vous verrez qu'il s'étonne du nombre d'immigrés en Europe. Il se demande pourquoi les Européens acceptent cela, vu tous les problèmes que ça pose... Jamais, lui, il n'accepterait ça dans son propre pays!
Il s'interroge -pourquoi suis-je ici?-, et il apporte des réponses, logiques:
1) Je suis ici parce que les Européens "de souche" ont besoin d'inférieurs, car ils ne veulent plus travailler sur les chantiers, ils ne veulent plus faire le service dans les restaurants, ils ne veulent plus nettoyer le métro, ils ne veulent plus ramasser les ordures... Ca, c'est le raisonnement de ceux qui sont venus pour bosser. Ca, c'est le raisonnement de Huê, le gentil patron de ma cantine vietnamienne. Ca, c'est le raisonnement qui prévalait dans les années 1960-1980.
2) Je suis ici parce que les Européens "de souche" ont besoin de nouveaux maîtres, car sont des dégénérés qui ne font plus d'enfants, qui ne vénèrent plus leurs ancêtres et abandonnent leurs parents, qui ne respectent plus ni l'autorité ni les lois de la nature, qui dominent le monde en le corrompant avec leur argent, leur luxure et leurs armes, et dont l'arrogance n'a d'égale que la bêtise et la faiblesse biologique. Car les Européens "de souche" ont besoin de l'immigration pour se régénérer biologiquement. Oui, c'est ça, le raisonnement des rappeurs, des imams et de la majorité des Africains de France. Ca, c'est le raisonnement qui prévaut chez les immigrés d'aujourd'hui.
Écrit par : l'ami fritz | jeudi, 11 mai 2006
Oui, et c'est un raisonnement qui n'est que partiellement erroné, Fritz, donc sur un blogue où le but n'est pas de faire de la démagogie puisqu'il me semble que Lou n'est candidate à aucune élection, il me paraît utile de dire en quoi.
Avez-vous remarqué comme moi, Lou, ce paradoxe que c'est Le Pen qui tient sur l'immigration un discours démagogique, disons "raisonnable", dans le sens où il tient à rappeler toujours que ce sont ceux qui ont actionné la pompe aspirante les véritables responsables de la chienlit dans les banlieues, tandis que Villiers, lui, tient un discours démagogique hystérique sur la bête immonde islamique en sommeil, qui va se réveiller et tous nous croquer, ah, ah, j'adore quand il fait ce sketche parce qu'il n'arrive pas à le jouer de façon crédible, paradoxe parce qu'on aurait pu s'attendre à l'inverse. Vous me suivez ? Le Pen est un bien meilleur acteur, il serait plus logique que la démagogie soit de son côté. Comment vous expliquez ça ?
Écrit par : Lapinos | jeudi, 11 mai 2006
Cher Lapinos, sans doute que Le Pen n'est pas seulement un meilleur acteur mais en plus un meilleur politique. Et dans son analyse de l'immigration, quoique en dise les cons, affleure rarement sinon jamais la xénophobie. Le Pen a su mettre sur ses listes, et pas seulement, je pense, comme faire-valoir, des noirs, des arabes, des jaunes... Vieille mentalité coloniale, peut-être, avec un désir à la Liautey d'une intégration, d'une cohabitation de cultures et de religions... Les vrais antiracistes sont sans doute ceux qui ont vécu avec ces peuples et ont pu évaluer tranquillement leurs défauts et leurs qualités...
L'ami fritz, d'accord pour ta catégorisation, même si forcément, comme toute généralisation, elle peut être ici ou là abusive... Sinon, la "rapacité" de la deuxième catégorie est facilitée par la lâcheté et la faiblesse de nos peuples, comme la colonisation a été facilitée par la faiblesse des peuples d'Afrique...
Écrit par : Lou | jeudi, 11 mai 2006
La faiblesse ???
Écrit par : Ash | jeudi, 11 mai 2006
Quoi d'autre, Ash ? Quand je dis "faiblesse", je veux dire la faiblesse militaire, économique, administrative, par rapport à ce qu'était l'armée, la technique, la politique des colonisateurs...
Écrit par : Lou | jeudi, 11 mai 2006
Lou, je vous l'accorde, les généralisations sont toutes hâtives.
Voyez-y donc un trait de cet irrépressible tendance à catégoriser des Teutons, cette dérive de l'esprit qui consiste à tout vouloir ordonner, classer, répertorier...
Esprit de géométrie, esprit de finesse. L'auteur de cette distinction étant mon maître absolu, et la preuve éternelle de l'incomparable génie français, c'est avec humilité que je confesse devant vous disposer de plus de géométrie que de finesse!...
Cela dit, je crois qu'il y a quelque chose de vraiment conquérant, et ce sans aucun complexe, chez les nouveaux migrants (je ne parle pas des Ukrainiens, Hongrois, Polonais and Co. , futurs Français). Non?
Écrit par : l'ami fritz | jeudi, 11 mai 2006
Et revoilà le débat Le Pen et de Villiers qui fait rage sur Radio Courtoisie.
Ces deux noms sont les deux principaux porte-marques de la droite nationale française d'aujourd'hui.
C'est un peu comme McDonald's et Quick.
McDo s'en prend plein la gueule parce qu'il est un peu le premier, le plus visible, la valeur-cible. Il a l'honneur d'avoir José Bové pour ennemi. Le Pen est le McDo de la droite nationale.
Quick, réputé plus "qualité", fast-food soft, passe plus inaperçu. Soi-disant plus sérieux, plus soigné. Mais un peu seconde zone, quand même. C'est de Villiers.
Il y a un marché et, bientôt, en 2007, les soldes.
Guerre impitoyable.
Spécialistes du marketing, vous êtes les mieux placés pour nous conseiller.
Electeurs, faites-vous une petite omelette aux champignons du pays ce jour-là, pour cela, pas besoin de bulletin de vote!...
Écrit par : l'ami fritz | jeudi, 11 mai 2006
"Quoi d'autre, Ash ? Quand je dis "faiblesse", je veux dire la faiblesse militaire, économique, administrative, par rapport à ce qu'était l'armée, la technique, la politique des colonisateurs..."
Dans ce cas laissons le peuple là où il est, ça ne le concerne pas.
Écrit par : Ash | jeudi, 11 mai 2006
Chère lou,
concernant la colonisation de l'Afrique rendue possible par la "faiblesse" des indigènes, soyons très clairs : cette soi-disant faiblesse s'est avérée être la force essentielle qui a commandé la décolonisation en rendant vaine la colonisation. Eh oui, quitte à passer pour un adepte de "Tintin au Congo", je demeure convaincu que l'écrasante majorité des indigènes est résolument incapable d'assimiler un schéma de développement économique et administratif occidental, qu'il soit capitaliste ou marxiste.
L'incurie de nos amis africains dans ces domaines, ajoutée aux antagonismes tribaux et, dans certains cas, à la pression islamique montre - hélas - que l'avenir de l'Afrique, c'est son passé antécolonial ou, pire, l'avenir gestionnaire des multinationales.
Afrique année zéro.
Est-ce son destin ?
De tout coeur, je ne le souhaite en rien...
Écrit par : kalle | jeudi, 11 mai 2006
"je demeure convaincu que l'écrasante majorité des indigènes est résolument incapable d'assimiler un schéma de développement économique et administratif occidental, qu'il soit capitaliste ou marxiste."
Développez voir.
Écrit par : Ash | jeudi, 11 mai 2006
Que voulez-vous développer au juste ?
N'est-ce pas suffisament clair ? L'histoire contemporaine de l'Afrique démontre (hélas ?) cette terrible vérité (terrible en ce qu'elle a généré des conflits insensés...). Je ne vois par ailleurs peu ou pas de signes venant contredire ce constat.
Écrit par : kalle | vendredi, 12 mai 2006
Sauf votre respect pour la culture des blancs, Kalle, le communisme est plutôt un schéma de sous-développement économique et de sur-développement administratif qui a parfois été appliqué de façon exemplaire en Afrique.
Sinon, Lou, j'adore quand vous parlez comme ça de Le Pen, on sent bien que vous avez un peu le béguin. Mais vous ne répondez qu'en partie. Sans doute parce que je n'ai pas été clair. Est-il raisonnable pour P. de Villiers de tenter de dépasser Le Pen "par la droite" ? Peut-être bien que vous vous en foutez complètement. Dans ce cas-là vous n'êtes pas obligée de me répondre.
Écrit par : Lapinos | vendredi, 12 mai 2006
En effet, pour ce qui est du Communisme, l'Afrique l'a appliqué à maintes reprises. Mais y compris pour le capitalisme (en un sens), c'est simplement moins flagrant. Dans des pays aussi pauvres, tous ses gens vivent de la débrouilles et de petits boulots pas toujours très réguliers. Mais c'est pourtant ce qui génère le plus d'argent dans ces pays. Et c'est bel et bien du commerce, des échanges que pratiquent chaque Africain de ces pays pour pouvoir survivre et aussi vivre ensemble. Je ne sais pas ce que serait du capitalisme occidental mais cette manière de vivre en fonction des besoins de chacun et pour soi-même, c'est là quelque chose d'universel.
Ce shéma est assimilé depuis l'antiquité.
Si rien ne se développe, ce n'est pas à cause d'une faillite à ce niveau.
Quant à Lepen et De Villier, je m'en cogne complètement des ces deux là.
Toutes les évidences politico-médiatiques sont là. Il n'y a rien de plus à ajouter.
Écrit par : Ash | vendredi, 12 mai 2006
Messieurs, Mademoiselle,
une dernière boucle sur l'Afrique : vous vous leurrez sur "l'exemplarité" de la planète africaine en matière d'application des thèses marxistes. Oui, ils ont fait du marxisme une super-caricature (du moins sont-ils parvenus à démontrer qu'il était possible de faire pire qu'en URSS) comme ils font du capitalisme une insupportable dictature : corruption, népotisme, détournements des fonds et capitaux, fiscalité à la carte, appropriation illégale des entreprises, etc...
L'Afrique, c'est le Daumier de l'Occident...
Écrit par : kalle | vendredi, 12 mai 2006
"comme ils font du capitalisme une insupportable dictature : corruption, népotisme, détournements des fonds et capitaux, fiscalité à la carte, appropriation illégale des entreprises, etc..."
Le Capitalisme n'est qu'un outil, on n'en fait pas une dictature mais une dictature peut très bien s'en accomoder, du moment qu'elle en profite. La Chine s'accomode très bien de son Capitalisme, par exemple. Enfin les dirigeants chinois bien entendu.
Par ailleurs les exemples cités ne me semblent pas tous relever du Capitalisme à proprement parler et du moins l'équivalence existe parfaitement sous un autre outil qui est le Communisme.
Écrit par : Ash | vendredi, 12 mai 2006
Vous répondez "La Chine s'accomode très bien de son Capitalisme, par exemple. Enfin les dirigeants chinois bien entendu."... et apportez par là-même de l'eau à mon petit moulin : le capitalisme est une dictature en cela qu'il sert localement les intérêts d'une poignée de ploutocrates post-communistes.
Enfin sur la possibilité d'appliquer mes exemples à un régime marxiste... oui, pourquoi pas, mais admettez en ce cas qu'on ne puisse plus, à proprement parler, évoquer un "modèle marxiste".
Écrit par : kalle | samedi, 13 mai 2006
La dictature émane toujours d'un état et d'une idéologie politique ou simplement par affairisme.
La Chine est toujours Communiste, ce qu'elle pratique est un Capitalisme d'état, rien d'autre. L'économie est toujours dirigée dans ce pays, les banques sous contrôles, etc...
Le capitalisme peut se trouver entre toutes les mains car ce n'est qu'un outil. Il ne possède aucun visage politique qui lui soit propre.
Capitalisme et dictature, c'est comparer deux choses qui n'ont rien à voir.
Écrit par : Ash | samedi, 13 mai 2006
-Fritz, votre teutonisme vous sera beaucoup pardonné grâce à votre pascalisme absolu. Finesse en-deça du Rhin, géométrie au-delà... ou le contraire...
-Ash et kalle, j'ai pas tout suivi, l'Afrique, les Africains, le marxisme, le capitalisme, la dictature... tout cela est fort compliqué, et là, vraiment, j'ai plus le temps...
-Lapinos, bien vu pour le béguin, mais la tête toujours froide (savoir raison garder) et sans illusions à long terme. Le Pen, actuellement, est peut-être celui qui permet de conserver le moins mal "l'héritage en attendant l'héritier"... On me dira : quel héritage ? Il faut tout basarder ! Voire...
Quant à de villiers, malgré ses blagues de collégien, il a tellement l'air coincé ! Et puis, et puis, il a trempé un peu trop longtemps dans le marigot ump pour être vraiment net. Il aura du mal à "dépouiller le vieil homme", à tous les sens de la formule...
Écrit par : Lou | samedi, 13 mai 2006
Vous trouvez Le Pen trop vieux, Villiers trop coincé (et là je suis d'accord avec vous, et c'est ça qui le pousse sans doute, pour tenter désespérément d'élargir son audience à tenir des discours idéologiques fumeux ou à s'allier à un laïcard comme Chevènement), et tout ceux qui ont frayé avec le RPR trop pourris… Seriez-vous une nihiliste-idéaliste, Lou ?
Écrit par : Lapinos | dimanche, 14 mai 2006
Désolé, chère Lou, de vous enfumer sur l'Afrique.
Une dernière chose cependant pour Ash : oser dire que la Chine est toujours un pays communiste, c'est savamment ignorer ce qu'elle est factuellement devenue, du moins son économie. Il n'existe plus RIEN de communiste au pays de Confucius (plus vivant et pragmatique que jamais !).
Écrit par : kalle | dimanche, 14 mai 2006
Un capitalisme tenu par la nomenklatura, où le respect des hiérarchies reste très important. Les "nouveaux entrepreneurs" qui en ont les moyens et qui ne veulent pas prêter allégeance aux barons rouges se tirent à Seattle, à Singapour ou à Kuala Lumpur.
Le communisme chinois, c'est vrai, n'est plus que l'air sans la chanson, mais la carcasse du parti est toujours debout et tient, plus que jamais, la société, et en particulier ses éléments les plus riches et les plus dynamiques.
Et sur ce point, la Russie ressemble fort à la Chine.
Écrit par : l'ami fritz | dimanche, 14 mai 2006
Enfumez, enfumez, kalle, c'est pas parce que je participe pas que je m'intéresse pas.
Lapinos, je me vois pas nihiliste-idéaliste... Comment une "maurrasienne" pourrait-elle désespérer et rêver ?... Et je trouve pas le pen trop vieux... le temps ne fait rien à l'affaire... Et quand je précise "sans illusions" c'est sans illusions sur le régime qui est capable de pourrir (en cas d'arrivée au pouvoir) le pen, sa fille, ses lieutenants...
Pour ce qui est de la vieillesse, un peu de Hugo, pour une fois, ne peut pas faire de mal :"Et l'on voit de la flamme aux yeux des jeunes gens, / Mais dans l'oeil du vieillard on voit de la lumière..."
Écrit par : Lou | dimanche, 14 mai 2006
Belle citation d'Hugo... pour une fois ?
Écrit par : kalle | dimanche, 14 mai 2006
Quand même un peu idéaliste puisque vous croyez Le Pen capable de l'emporter.
Bonne illustration de ce que je vous disais sur Ardisson l'autre jour, Lou. Invitée dans son émission, Marine Le Pen a pu y étaler pendant une bonne demi-heure ses talents d'avocate au service de la cause de son papa. Même sur l'inévitable "affaire du point de détail" elle a été assez concaincante, sur l'"affaire de Carpentras" encore plus. Le public de bobos abrutis n'a même pas manifesté son indignation de se trouver en présence de la fille de la bête immonde fachiste, de l'hydre à l'œil de verre.
Pas sûr que papa Jean-Marie ait beaucoup apprécié les confidences œdipo-politiques de sa fille, mais elle n'ont pu manquer d'ébranler le public bobo (Attention tout de même à ta dérive bobo, Marine, quand tu n'es pas sur le plateau d'Ardisson.)
Je crois que la clef d'Ardisson c'est son antichiraquisme primaire, qu'en ce sens il serait plus proche de vous que de moi, Lou.
C'est comme si Ardisson en voulait au clan Chirac de ne pas lui avoir donné les responsabilités qu'il se sentait capable d'endosser à la télévision, la direction d'une chaîne ou ce genre de chose.
Écrit par : Lapinos | jeudi, 18 mai 2006
Je n'ai pas eu l'impression que sur l'ensemble de sa carrière, Ardisson ait été anti-chiraquien (il se vante même d'avoir voté pour lui en 2002). Il l'a soutenu pour le non à la guerre en Irak.
D'accord il dit du mal de lui en ce moment mais lors des fins de règne, il faut penser à se recaser.
Écrit par : Cadichon | jeudi, 18 mai 2006
Comme toutes les merdes de son genre, Ardisson est surtout très ardissonien.
Écrit par : kalle | jeudi, 18 mai 2006
Je fais peut-être fausse route, Cadichon, mais je remarque depuis pas mal de temps qu'être antichiraquien constitue un atout supplémentaire pour être invité chez Ardisson.
Ardisson a dit qu'il s'était fait enculer comme presque tous les Français par Chirac, puisqu'il avait voté pour lui en 2002.
Admirez plutôt la rhétorique d'Ardisson, Cadichon. Je rappelle qu'il dit ça alors qu'il vient de recevoir Marine Le Pen. Est-ce que ça veut dire : «J'aurais mieux fait de voter pour Le Pen» - Marine n'est plus là, elle ne peut pas lui faire la vanne. En même temps, c'est se dédouaner d'avoir invité Marine, puisqu'il n'a pas voté pour son père en 2002, ce qui pour un animateur de télé reviendrait à montrer son cul en direct au journal de 20 heures.
Moi je prends cette phrase d'Ardisson au troisième degré, Cadichon, vous ne m'en voudrez pas, Pour moi elle signifie : «J'ai voté à bulletin secret pour Le Pen, bande de cons, je fais ce que je veux et je vous emmerde».
Mais je me plante peut-être, c'est le risque au troisième degré et je l'assume parfaitement. Si ça se trouve Ardisson est un type sincère.
Écrit par : Lapinos | jeudi, 18 mai 2006
Ardisson avait une formation intellectuelle monarchiste (plus maistrienne que maurassienne par ailleurs) et il a terminé en servant la soupe à ses ennemis idéologiques (BHL, Bedos et j'en passe).
Alors permettez moi de douter d'une sincérité qui l'amène à des positions aussi variables.
Écrit par : Cadichon | jeudi, 18 mai 2006
Bonjour à tous, je débarque et j'essaie de m'immiscer, oh ! si peu, si peu... dans le débat... Non, lapin, je crois pas vraiment à Le Pen au pouvoir, c'était seulement pour aller au bout de la démonstration... Même si je supporte pas ardisson, je dois dire que vous êtes assez convaincant avec ardisson en gars de la Marine plein de non-dits et d'implicite à revendre... Il n'empêche, serait-il maistro-maurrassien et taupe royco au sein des médias, qu'il me débecte définitivement, que je le regarde quasi jamais et que je me contrefous de ses positions. Ce qui ne doit pas vous empêcher d'en causer sur dies irae... Le définitif ne serait-ce pas kalle avec son "ardisson surtout ardissonien"...
Écrit par : Lou | jeudi, 18 mai 2006
Ah oui, ça, pour être définitif c'est définitif.
Écrit par : Lapinos lapinossien | jeudi, 18 mai 2006
Définitif peut-être, mais ça a en tout cas le mérite d'être clair.
Écrit par : kalle | jeudi, 18 mai 2006
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