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mardi, 12 septembre 2006

Cachan qui s'en dédit...

Lou y es-tu ? Entends-tu ? Eh bien, oui, j’y suis et j’entends les sympas et réitérées sollicitations de celles et ceux que j’ai lâchement abandonnés au créneau, sans un au revoir ni même un mot d’excuse… Pas fière la Lou qui a profité de l’été pour s’esbigner en loucedé et fausser compagnie à de pourtant perspicaces, amicaux et passionnants débatteurs (-trices)…

Bon, donc un gros mea culpa définitif pour éviter de sombrer dans les interminables repentances à la mode, et me revoici, réveillée du long sommeil de la désertion, à traquer les cons au coin du bois…

Ca vous fait rien si je me repaye la balaskette, la Josiane de Cachan, tiers-mondisée jusqu’au

 

trognon, qui distribue sa soupe humanitaire dans Le Monde du 12 septembre aux côtés d’autres crapules politico-médiatiques du même métal (citons-les ces généreux à yacht privé, vacances à Phukett, résidences dans le Lubéron, comptes en Suisse, tableaux de maître, soirées de gala, fastueuses réceptions,  diamants à tous les étages, nuits des césars, budgets pharamineux et partouzes au clair de lune : emmanuelle béart, guy bedos, charles berling, josé bové, jack lang… que de la bonne !).

 

 

Et c’est quoi la soupe à Josiane ? Approchez vos gamelles pour la distribution :  

 "Ce dont il s'agit avant tout c'est de donner des droits à des gens qui vivent et travaillent ici. Ces personnes travaillent, elles participent à la richesse de la France. Elles sont employées au noir, mais c'est bien que notre économie en a besoin ! Quelque 200 000 personnes vivent aujourd'hui en France sans papiers, sans droits. C'est quoi à régulariser ? A peine trois, quatre stades de France... Il n'y a pas de débat sur ces toutes ces questions-là. On a besoin d'un vrai débat".

 

Cette, donc, balaskette qui a bien sûr toutes les caméras fixées sur son cul et les micros à ses pieds afin de mieux nous délivrer son capital message oublie seulement deux ou trois choses :

 

-que régulariser c’est forcément créer un appel d’air pour des milliers d’autres clandestins qui vont venir aggraver leur propre situation et la situation d’un pays rongée par l’idéologie et incapable de mettre en place une vraie politique d’immigration.

 

-que ceux qui souffrent le plus des problèmes d’insécurité, de délinquance, de désocialisation, c’est pas les bobos pleins de blé dans son genre qui, eux, ont les moyens de se mettre à l’abri des dégâts collatéraux des scuds perdus de l’immigration subie, mais les pauvres, pour lesquels elle a tant de compassion lorsqu’ils sont blacks et tant d’indifférence lorsqu’ils sont pâles, et parmi les pauvres, un certain nombre … d’immigrés qui souffrent justement d’être assimilés à la racaille.

 

-qu’on ne fait pas de bonne politique avec de bons sentiments et que  montrer son cul ou sa frimousse sur les écrans en compagnie de michel blanc ou de depardieu, ça donne pas vraiment l’équivalence pour Sciences-Po.

 

-que ces sans-papiers qui « participent à la richesse de la France » participent au moins aussi largement à son appauvrissement et à son déclin.

 

-que les principaux responsables de ce bordel ça n’est pas les pauvres bougres qui s’embarquent sur des rafiots mais les cons dans son genre…

 

-et qu’enfin, plutôt que régulariser 200.000 personnes, on pourrait peut-être tout simplement envisager un échange citoyen…

 

Avec le putain de réseau de relations médiatico-mondaines que tu as, ma biche, tu dois bien pouvoir trouver 200 .000 autres cons de ton gabarit (acteurs cocaïnisés, cinéastes défiscalisés, politiciens véreux, intermittents permanents, journalistes aux ordres, penseurs uniques, galeristes ripoux…). Tu nous amènes toute cette crème passer 15 ans au Mali dans la case de l’oncle Bongo, et en échange, no problem, on garde ceux de Cachan dans leurs résidences secondaires. Et en 2021 on en reparle et on prolonge même la carte de séjour. Ok , ma poule… ?

 

Lou retrouvée…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Commentaires

Yes ! Lou is back et ça déchire d'entrée ! Heureux de vous revoir chère Lou, vous nous avez manqué ! :-)

Écrit par : Artemus | mardi, 12 septembre 2006

Salut Artemus, merci de me retrouver si vite après mon indigne cache-cache estival... A bientôt.

Écrit par : Lou | mardi, 12 septembre 2006

Je passais tous les jours au cas où... A bientôt !

Écrit par : Artemus | mardi, 12 septembre 2006

Fabuleux retour.
Une proposition intéressante qui nous permetrrait de surcroît de nous débarasser de pas mal d'acteurs de merde. Mais les pauvres pays africains ne sortiraient pas gagnants dans l'affaire.

Écrit par : Cadichon | mardi, 12 septembre 2006

Lou est de retour, et ça pète!
Moi aussi, je suis passé des dizaines de fois avec autant de déceptions, je commençais à désespérer.
Bonne continuation!

Écrit par : Pentagramme | mardi, 12 septembre 2006

Pour ma part, j'étais à deux doigts de penser qu'un de nous l'avait enlevée afin de garder ses billets pour lui tout seul, l'immonde.
Bon, eh bien je vois que Mademoiselle Lou a bien profité de l'été pour se recharger à bloc en adré et en amphèt' de tout poil... La Balasko n'a plus qu'à garer ses grosses fesses !

Moi, ce qui m'a plu quand je suis rentré de son pays d'origine, justement, à la Balaskovic, c'est un titre dans le Parisien que je feuilletais dans un taxi FN qui me reconduisait chez moi. Ça disait : "les sans-papiers exigent des garanties sur leur relogement".
Moi, je trouve ça formidable, la France égalitaire et jacobine qui nous rappelle - radars à l'appui - qu'on ne rigole pas avec la loi, ici, Monsieur.

Ouf, Lou è ritornata ! Adesso, possiamo ridere un pò !

Écrit par : kalle | mardi, 12 septembre 2006

Ce qui est plaisant aussi, c'est de voir ressortir du bois Kalle et Pentagramme...
De vrais chevaliers servants ! ;-)

Écrit par : Artemus | mardi, 12 septembre 2006

Merci Lou !

Écrit par : fromageplus | mercredi, 13 septembre 2006

Hear, hear!

Écrit par : Polyphème | mercredi, 13 septembre 2006

Bonjour à tous, je suis confuse, je vous dois plein d'explications... qui viendront...qui viendront... Grazie mille...

Écrit par : Lou | mercredi, 13 septembre 2006

@Artemus.
Oh, je n' était qu' à l' orée du bois, et je n' ai pas raté une seule de vos notes.

Écrit par : Pentagramme | mercredi, 13 septembre 2006

Inutile de se morfondre une fois de plus sur ce sempiternel « bobo song » dont le refrain éculé semble tout droit sorti du récent album de Pierre Perret, le ménestrel justicier suintant la compassion mièvre à bon marché. Ce qui est frappant, c’est de constater le ton professoral, l’indignation feinte devant des problèmes de société qui ne concernent pas la leur.

Faisons une rapide digression sur le dernier chef d’œuvre acoustique de Pierre Perret, qui nous permettra de comprendre les modes de fonctionnement de cette faune de luxe, goinfrée aux bons sentiments, mais en vérité adepte d’un Apartheid culturel et géographique.

Sur la pochette de son CD, PP nous gratifie d’une sourire à la con dont lui seul à le secret, et valant largement l’appellation de « lutin bouffi » dont il fut déjà affublé. Devant lui, les lettres du titre de l’album « mélangez-vous » sont composées de couleurs différentes, censées exprimer la diversité du monde, la richesse des peuples cohabitant entre eux, le bienfait du métissage, le salut de l’humanité par l’interpénétration etc…

Outre la grande originalité sémiologique du procédé, et la nature exceptionnelle de l’engagement, il convient de s’attarder sur l’aspect stalino-sémantique de l’accroche.

Oui vous avez bien lu, il est bien écrit « mélangez-vous » à l’impératif, mais pas « mélangeons-nous ». Ce qui est d’évidence pour les autres ne semble pas l’être pour cet enculé, qui se contente de nous dicter ce que nous devons faire selon la mode du moment.
Puisque Pierre Perret l’a dit, nous devons nous mélanger, si si, c’est écrit sur son album, Pierre Perret l’a dit. Lui en revanche, fidèle à ses convictions de bourgeois gauchiste littéralement apeuré par la populace, à le droit de ne pas se mélanger. Il a le droit de vivre en autarcie avec ses pairs bobos, de mettre sa marmaille en institut privé et de seulement fréquenter les immigrés millionnaires de l’Institut du monde Arabe, tandis que les pauvres doivent cohabiter avec « […] à peine trois ou quatre stades de France […] » remplis de clandestins majoritairement venus d’Afrique selon les calculs scientifiques de Josiane Balasko.

Il est en toujours déroutant de constater que pour ce genre de propagandistes de la bonne parole ; le mélange, l’exophilie, ou la partouzologie, c’est bon pour les autres, les raclures de pauvres, les ouvriers, les banlieusards, les immigrés, bref, la merde. Toujours selon elle, « [ces personnes] sont employées au noir, mais c'est bien que notre économie en a besoin ». Si l’économie en a besoin, alors il est inutile de régulariser ces clandestins qui deviendraient dès lors de nouveaux chômeurs dont l’économie n’aurait pas besoin. Outre le paradoxe d’une telle déclaration, qui fait explicitement l’apologie de l’esclavagisme économique, je ne crois pas que l’ouverture d’un « vrai » débat sur la question (donc expurgé des démiurges de la pensée unique et autres invités de salon habituels), plaide en sa faveur.

Pour conclure, je suggère à Thuram le justicier milliardaire exilé à l’étranger, de rendre service aux clandestins en leur offrant son domicile hexagonal aujourd’hui libre, et non des places de foot qui les ramèneront tôt ou tard dans la réalité qu’ils ont quitté l’espace de 90 minutes.

PKK

http://politikmenkorect.hautetfort.com/

Écrit par : PKK | dimanche, 17 septembre 2006

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