mercredi, 13 septembre 2006
Duhamel et Dominati sont dans un bateau...
France-cul, ce matin, la chroniquette de l’olivier duhamel quotidien, où monsieur le professeur de droit constitutionnel, péèssophile déclaré, européiste convaincu, vient arrondir ses fins de mois et délivrer son indispensable message sur les ondes.
Le Duhamel, donc, s’il eût voulu être un brin paritaire, objectif, consensuel et équilibré eut pu tout aussi bien, pour illustrer son propos, nous causer de ses amis Verts qui, il y a quelques semaines à peine, se déchirèrent pour des voix malencontreusement magouillées et qui ne savaient plus si elles devaient tomber dans la marmite à voynet, lipietz ou contassot… Il y eut, quelques semaines à peine itou, les purs et durs d’Attac qui firent valser les bulletins dans un maëlstrom époustouflant qui valut à Nikonnof d’y perdre sa virginité… Il y eut jadis, et sans doute aujourd’hui encore, au PS ou au PC, à l’interne comme à l’externe, combien de tripatouillages tout aussi savoureux, combien d’élections acquises grâce à des électeurs fantômes que la démocratie douait soudain du don d’ubiquité…
Et ce matin c’est du dominati qu’il nous cause, bourreur d’urnes, faussaire ès-signatures, délocaliseur de votants… la routine démocratique dans toute sa splendeur…
Le Duhamel, donc, s’il eût voulu être un brin paritaire, objectif, consensuel et équilibré eut pu tout aussi bien, pour illustrer son propos, nous causer de ses amis Verts qui, il y a quelques semaines à peine, se déchirèrent pour des voix malencontreusement magouillées et qui ne savaient plus si elles devaient tomber dans la marmite à voynet, lipietz ou contassot… Il y eut, quelques semaines à peine itou, les purs et durs d’Attac qui firent valser les bulletins dans un maëlstrom époustouflant qui valut à Nikonnof d’y perdre sa virginité… Il y eut jadis, et sans doute aujourd’hui encore, au PS ou au PC, à l’interne comme à l’externe, combien de tripatouillages tout aussi savoureux, combien d’élections acquises grâce à des électeurs fantômes que la démocratie douait soudain du don d’ubiquité…
Mais de tout cela, le grand démocrate duhamel ne dira rien. Il ne remettra en cause ni ses copains et coquins du PS, ni, tout simplement, cette putain de République qui suscite, encourage, stimule et aiguillonne toutes ces pratiques tordues qui lui sont aussi consubstantielles que le mensonge par omission est consubstantiel à cézigue.
Et en prime, cet abruti nous débite ses salades à sens unique avec force effets de style, ronds de gorge, râclements de latynx, tessiture travaillée, ton choisi, bref il s’en faut de peu qu’il ne se prenne pour le mime Marceau ou Louis Jouvet, sauf que Louis Jouvet était un grand acteur et que le mime Marceau avait l'immense avantage de fermer sa gueule…
Lou amuie
15:23 | Lien permanent | Commentaires (5)
Commentaires
Duhamel est-il soluble dans la mauvaise foi ?
Oui, si l'on considère que ce vilain trait de caractère est consubstantiel à sa nature de poseur et de faisan faisandé.
Écrit par : kalle | mercredi, 13 septembre 2006
Ah Duhamel la preuve qu'on peut être cultivé et plus con qu'une huître.
Cela dit je ne comprends pas pourquoi on veut invalider une élection 18 ans après. Dominati va être condamné mais à quoi? A une peine d'inéligibilté alors qu'il a 79 ans. Grotesque.
Écrit par : Cadichon | mercredi, 13 septembre 2006
Lou dixit : "sauf que Louis Jouvet était un grand acteur et que le mime Marceau avait l'immense avantage de fermer sa gueule…"
:-D
Écrit par : Artemus | mercredi, 13 septembre 2006
J'ai jamais pu blairer le mime Marceau, avec sa gueule blanche et ses costumes nases. C'est le genre de personnage inutile et récurent qui me fout des angoisses.
La seule fois de sa vie où il a fait preuve d'humour, c'est quand il a accepté de dire le seul mot prononcé dans "Silent Movie" du très inégal Mel Brooks.
PS : et bravo à Artemus pour son imitation du mime Marceau mimant Artemus qui rit.
Écrit par : kalle | mercredi, 13 septembre 2006
Et ce mot était "No". Ah ce bel hommage au cinéma muet de Mel Brooks qui je vous le concède n'a pas réalisé que des chefs-d'oeuvre. Mais "Les producteurs" (la première version), "Frankestein junior", "Le grand frisson" et "Chienne de vie" sont des grandes réussites à la différence de "Space balls" ou de "La folle histoire du monde" ou "Dracula, mort et fier de l'être".
Écrit par : Cadichon | mercredi, 13 septembre 2006
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