lundi, 18 septembre 2006
Champagne !
Télérama du 13 septembre, p. 28, un article sur Jean-Claude Brisseau : « Condamné pour harcèlement sexuel à l’encontre d’actrices, le metteur en scène reprend la caméra pour se défendre. »
Condamné pour quoi, exactement ? ---« un dossier qui dégage une atmosphère assez glauque. On y découvre les dépositions d’une vingtaine de jeunes femmes –dont certaines étaient mineures à l’époque – qui racontent les demandes de Jean-Claude Brisseau, les séances de masturbation dans les restaurants et/ou les chambres d’hôtel où sont servis champagne et petits fours. L’existence des essais érotiques filmés en vidéo et conservés sur une cinquantaine de cassettes saisies par la gendarmerie… »
Et comment va-t-il se défendre, le bougre, après sa condamnation à 30000 euros et un an de prison avec sursis ? Eh bien, c’est simple : il va resservir le couvert et en remettre un coup (si j’ose dire) avec un film où il va évoquer et montrer la relation troublante entre un metteur en scène et ses comédiennes : « …elles se caressent devant la caméra, jouissent éventuellement.. » Et il y a bien sûr un télaramesque, louis guichard, pour trouver ça « captivant » et plein d’une « intensité spéciale, précieuse en soi »… ! [Ca, c’est de l’analyse !]
Bon, passons sur les deux nullités brisseau et guichard qu'on va laisser s'exciter tranquilles sur papier glacé… mais on pourrait suggérer à Faurisson, après ses condamnations pour négationnisme, révisionnisme… d’écrire un livre où il mettrait en scène un écrivain exposant longuement ses découvertes, théories et argumentations sur l’inexistence des chambres à gaz… Pour peu qu’un producteur veuille en faire un film, il aurait peut-être droit à l’avance sur recette, une subvention du nomdedieu de vabres au nom de la liberté sacrée de l’artiste, une aide de la cinémathèque et un article dans télérama… Elle est pas belle la vie ?
Lou exterminatrice…
21:08 | Lien permanent | Commentaires (3)
Commentaires
Ah ! La grande famille du spectacle ! Embrassons-nous, avec la langue si possible ! Secouons-nous la main en de longues séances de remerciements masturbatoires et césarisables ! Utilisons l'orifice magique de la caméra pour mouiller nos culottes !
Moi je dis : le cinéma est une grande famille et il est donc tout à fait naturel et louable - de source téléramesque - que l'on y pratique un inceste trotsko-freudien défoulatoire autant que salvateur... Les 20 starlettes qui n'ont pas compris que "faut coucher pour en être" sont vraiment 20 connes sans ambition... Merde, quoi.
Écrit par : kalle | lundi, 18 septembre 2006
Sûr, kalle, qu'il y aurait fort à dire sur la grande famille du spectacle : l'hérédité s'y porte à merveille ; la dope itou ; c'est plein de blé ; et à les entendre c'est un métier épuisant, une tension permanente...etc... Or aux infos de 13 h, y a quelques minutes, on avait droit à aznavour sur scène aux amériques et marthe villalonga sur scène à Paris, sans parler de la moreau (rat ?) qui en finit pas brûler les planches de sa caisse en sapin... Ces octogénaires rutilants doivent pas avoir manié souvent le marteau-piqueur...
Écrit par : Lou | mardi, 19 septembre 2006
Faisons dans la Cosetterie-au-coin-du-feu :
c'est-y pas terrible que des jeunes filles nubiles et innocentes tombent entre les pattes de réas visqueux et lourdement viagrisés avec comme seul choix de satisfaire aux exigences blasées de ces connards... sous peine, en cas de sursaut vertueux, de retourner pointer dans les pubs pour Corn Flakes ?
Quand on sait que de dignes dames de cinquante ans doivent quotidiennement turluter leur chef de service sous peine d'aller pointer chez ANPE, ça fait... marrer ? Euh non, pas vraiment.
Mais j'en reviens à nos minettes au string duveteux, et réalise que celles qui ont porté plainte n'ont - a priori - pas eu le rôle malgré leurs taquineries coupables (hého, elles ont pas porter plainte pour viol, non plus). C'est donc qu'elles se sont faites niquer deux fois, c'est à dire au propre (quoique) et au figuré... Ce qui en fait d'inestimables looseuses !
Écrit par : kalle | mardi, 19 septembre 2006
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