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mercredi, 20 septembre 2006

A vaut K...

A propos du débat sur l’enregistrement vidéo des garde à vue, il y a quelques semaines… Ce qui allait de soi, bien sûr, pour les médiacrates, c’était qu’on surveille les flics, qu’on les vigile, les moucharde, les délationne, les suspecte, car ce sont tous des tortionnaires prêts à arracher la langue du premier choureur d’auto-radio venu.

 

Lorsqu’il s’est agi de filmer les  juges, déjà ça devenait craignos, ce qui se comprend : on mélange pas les torchons et les serviettes.

 

Mais y a-t-il eu, dans ce noble débat, la proposition d’enregistrer itou sur vidéo toutes les conversations, rencontres et plus si affinités des avocats avec leurs clients ? Car la corporation des bavards doit briller par un pourcentage particulièrement élevé de salopards véreux et idéologisés jusqu’à la garde prêts à tous les arrangements avec la vérité et à toutes les combines les plus sordides malgré serment et déontologie… Isn'it ?

Lou lauracée…

Commentaires

Oui mais enfin là, Lou, vous décrivez par le menu la quintessence même du métier d'avocat : ne pas servir la loi, mais s'en servir au profit de son client... et de soi.

Bien sûr, il manquera toujours quelques barreaux au Barreau... et tant pis pour les bavards honnêtes (en existre-t-il vraiment ?) et pour ceux qui ont du talent (rares aussi !).

Écrit par : kalle | jeudi, 21 septembre 2006

Salut!

Rien à voir avec la note, mais avez-vous lu "FIER d' être Français" de Max Gallo.
J' aimerai bien si vous avez le temps avoir votre avis sur cette note:
http://www.lescarnets.net/index.php?2006/09/23/66-faut-il-avoir-honte-d-etre-francais

Merci d' avance.

Écrit par : Pentagramme | dimanche, 24 septembre 2006

Salut!

Rien à voir avec la note, mais avez-vous lu "FIER d' être Français" de Max Gallo?
Et, si vous avez le temps, que pensez-vous de cette note?
http://www.lescarnets.net/index.php?2006/09/23/66-faut-il-avoir-honte-d-etre-francais

Merci, d' avance.

Écrit par : Pentagramme | dimanche, 24 septembre 2006

Vous faites du copier-coller chez tout le monde Pentagramme... :-)

Écrit par : Artemus | dimanche, 24 septembre 2006

Exactement. :)

Écrit par : Pentagramme | lundi, 25 septembre 2006

Citation sans intérêt. L'art de jouer sur les mots... Etre Français, ou Camerounais, ou Chinois, c'est endosser toutes les responsabilités du legs, le meilleur comme le pire.
Savoir le passé pour envisager son devenir : cela semble échapper à l'auteur de cette note bête.

Écrit par : kalle | lundi, 25 septembre 2006

Tout comme votre commentaire, Kalle. Il me semble que Anton WAGNER a employé des arguments précis que vous seriez bien avisé de considérer. On ne peut honnêtement porter un jugement, et qui plus est aussi radical, sans qu’ il soit au moins aussi argumenté que l’ objet du jugement.

En quoi la naissance implique-t-elle d’ assumer et d’ estimer sienne l’ Histoire du pays dans lequel le hasard nous a fait naître ?
Il me semble que je pourrais très bien me désolidariser complètement de ma Nation sans pour autant en être « dénudé », ni perdre « tous mes appuis, tous mes concours », comme l’ affirme Maurras.

En revanche, là où je ne suis pas d’ accord, c’ est quand il affirme qu’ être fier de sa Nation n’ a aucun sens. La contradiction qu’ il souligne entre le fait d’ affirmer d’ un côté que l’ on ne saurait nous tenir rigueur des crimes passés des Français et d’ autre part s’ affirmer fier d’ être Français est réelle.
Mais il me semble qu’ aimer le France et en être fier, ce n’ est pas ça, c’ est considérer l’ Histoire de notre pays dans son ensemble, bonne ou mauvaise, radieuse ou sombre, avec toutes ses peines, ses cruautés, ses passions, ses doutes, ses mérites, ses éclats.

OUI, l’ esclavage a été un atrocité, OUI, nous avons connu la honte de Vichy!
Et le devoir de mémoire ne peut être écarté.
Mais encore une fois, c’ est l’ ensemble qu’ il faut considérer, et il me semble que l’ Histoire de France est forte de tant de gloire, de tant d’ honneur, de tant de Beauté qu’ elle mérite qu’ on l’ aime, et pas qu’ on la soumette aux thuriféraires de la repentance éternelle, à ceux pour qui elle n’ est qu’ un tortionnaire, un bourreau!

Anton WAGNER n’ est pas fier de cet héritage? Certes, c’ est son droit, et son point de vue se tient.
Pour ma part, j’ aime la France autant que faire se peut, avec mes tripes et mon cœur.

Écrit par : Pentagramme | lundi, 25 septembre 2006

Avant de tenter le coup de la morale, apprenez déjà par respecter vos interlocuteurs en évitant de leur servir la leçon : ça n'est pas inutile.

Vous pensez pouvoir vous désolidariser totalement de l'histoire de votre pays ? Soit, mais alors dans cette hypothèse, qu'y feriez-vous donc, dans ce pays ? Cela n'a aucun sens de demeurer à un endroit que l'on estime taillé pour la réprobation et la condamnation permanente. Que l'on discute des faits du passé, de leur portée, c'est bien là le minimum. Mais tout refuser en bloc... Seriez-vous maso à vouloir végéter dans la fosse d'aisance de l'Histoire ?

Vous opposez par ailleurs vos jugements de valeur (sur l'esclavage, Vichy, le sempiternel devoir de mémoire qui se substitue au devoir de savoir...) à des images d'Epinal (la France éternelle, Sambre et Meuse, etc.) : si c'est ainsi que vous vous figurez l'histoire de France et que vous évaluez le poids de son héritage, je comprends mieux que vous compreniez bien les éructations de M. Wagner.

Écrit par : kalle | lundi, 25 septembre 2006

C' est vous, Kalle, qui avez donné le premier dans l' injure.

"Vous pensez pouvoir vous désolidariser totalement de l'histoire de votre pays ?"
Oui, certes.

"Soit, mais alors dans cette hypothèse, qu'y feriez-vous donc, dans ce pays ?"
J ' y vivrai, quoi d' autre? Combien vivent ici sans savoir quoi que ce soit du passé de la France?Lequel est mieux loti, celui qui n' en sait rien, ou celui qui la maîtrise et décide qu' elle le concerne, mais pas directement, pas personellement?

"Cela n'a aucun sens de demeurer à un endroit que l'on estime taillé pour la réprobation et la condamnation permanente."
C' est vrai, mais Anton Wagner a parlé d' indifférence, et a réprouvé justement cette attitude.

"Que l'on discute des faits du passé, de leur portée, c'est bien là le minimum. Mais tout refuser en bloc... "
"Qu'elle(l' Histoire) nous enseigne les évènements passés. Qu'elle nous éclaire sur le présent. "(Anton Wagner)

Comme si le devoir de mémoire se substituait forcément à celui de savoir. Il ne me semble pas que j' aie acculté l' un au profit de l' autre...
La gloire, la beauté de la France, ne sont-ce pas là des images au contraire bien réelles?

Écrit par : Pentagramme | mardi, 26 septembre 2006

Vous pignolez, tristement.
Je maintiens en tout point ce que j'ai écrit et souhaite terminer là cet "échange" avec vous.
Vous n'y verrez sans doute pas d'inconvénient.


PS : je trouve que ça roupille sur Dies Irae... quel dommage !

Écrit par : kalle | mardi, 26 septembre 2006

Soit, je vois cependant que pas une seule fois vous n' avez tenté de répondre à mes questions.

C 'est dommage, car je suis surement plus jeune que vous et n' ai pas autant de certitudes, j' aurais donc bien aimé avoir votre avis, sur celle-là en particulier:"En quoi la naissance implique-t-elle d’ assumer et d’ estimer sienne l’ Histoire du pays dans lequel le hasard nous a fait naître ?".

Car j' ai l' impression que la réponse n' est pas si simple qu' il n' y parait, le lien qui unit un individu à l' Histoire de sa Nation me parait obscur, même si je le ressens.

Si quelqu' un veut répondre...

Écrit par : Pentagramme | mardi, 26 septembre 2006

Je vous répondrais volontiers, si vous faisiez montre d'un peu plus de tempérance et de moins de morgue dans vos propos. Je sens beaucoup d'agressivité, "d'envie d'en découdre" dans votre plume... Raison pour laquelle je retraite prudemment.
Plus jeune, surement ! ... Et tant mieux pour vous !
Sans aucune rancune, donc.

Écrit par : kalle | mardi, 26 septembre 2006

Pentagrame.
Il ne s'agit pas d'avoir honte ou de glorifier la France, il s'agit de toute autre chose :
La nationalité dérive de la nature humaine définie et qualifiée par la société. Loin de figurer
le simple voeu de notre volonté personnelle, elle correspond à une masse énorme de désirs, de
passions, de besoins, d'aspirations, de coutumes, de moeurs, de manières d'être, de penser, de parler, et dans laquelle la conscience et la volonté délibérée des personnes jouent un rôle qui peut être le premier, mais qui ne l'est pas toujours, ni le plus souvent.
II ne s'agit pas d'une association précaire, mais d'une société perdurante
" Patrie " signifiant le territoire où les aïeux ont vécu," nation "le mouvement politique, dans le passé et l'avenir, autant que dans l'instant.
Nous prenons conscience de l'immense capital matériel et moral, indivis, vivant et vital, qui doit être gardé pour aujourd'hui pour demain et pour après-demain.
Au lieu commun vague ou stérile, contesté ou haï, succède dans l'esprit une société, qui, de tout temps, on l'a vue décider de mouvements gratuits vers des actes difficiles, ou des risques généreux.
La patrie est un point de vue. Un point de vue constant. À qui manque ce point d'où regarder le flot des êtres et des choses, manque aussi le plus ferme de la pensée.
"L'idée de nation représente en termes abstraits une forte réalité. La nation est le plus vaste des
Cercles de communauté sociale qui, au temporel, soient solides et complets. Brisez-le et vous
Dénudez l'Homme. L'Homme y perdra toute sa défense, tous ses appuis, tous ses concours.
Libre de sa nation, il ne le sera ni de la pénurie, ni de l'exploitation, ni de la mort violente. Nous
Concluons, que tout ce qu'il est tout ce qu'il a tout ce qu'il aime est conditionné par l'existence de la nation : pour peu qu'il veuille se garder, l'homme lucide défendra coûte que coûte sa nation.
Nous ne faisons pas de la nation un absolu métaphysique, un Dieu, mais tout au plus, en quelque sorte, ce que les anciens eussent nommé une déesse. Nous observons que la nation occupe le sommet de la hiérarchie des idées politiques. De ces fortes réalités, c'est la plus forte, voilà tout."
Auteur inconnu.

Écrit par : lustucru | mercredi, 27 septembre 2006

Bravo Lustucru.
Aux œufs frais, pour de vrai !

Écrit par : kalle | jeudi, 28 septembre 2006

Sans rancune, Kalle. Et merci à Lustucru.

Écrit par : Pentagramme | jeudi, 28 septembre 2006

Mais diantre que se passe-t-il ici ?
Ou plutôt, que ne se passe-t-il plus ???
Ou est partie Lou ?

Lou y es-tu ???

Écrit par : kalle | samedi, 30 septembre 2006

Sans êtres absolument indispensables, les amibes médiatiques (Lou, "Tout arrive, hélas..." 15 septembre) répondent, dans une certaine mesure, aux besoins de plusieurs catégories de citoyens : eux les premiers, leurs revenus, leurs employeurs auxquels ils fournissent du temps d'antenne plus ou moins bon marché, les auditeurs-téléspectateurs auxquels ils fournissent infos-corrects-lavage-de-cerveaux -pensées-unique, vous Lou, à qui ils fournissent de la copie, moi ( nous), le plaisir de vous lire.
Mais pour l'instant, hélas hélas hélas... c'est le couvre feu, Kalle n'a pas tort.

Écrit par : lustucru | samedi, 30 septembre 2006

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