mercredi, 04 octobre 2006
Kravetz-la-peste...
Y a-t-il pire enculé que l'infâme marc kravetz ? Cet ex-gros con de Libé époque héroïque qui pointe chaque matin, depuis quelques années, à franceculture avec sa fausse voix de crooner imbibé, ses portraits choisis dans la galerie gaucharde la plus rance, ses borborygmes récurrents, sa digestion difficile, sa diction hâchée et ses phrases à la mords-moi-le-noeud, ce gros con donc s'affrontait quelques minutes, chez l'ali badou des "Matinales" (entre 7 et 9. réécoutable sur site francecul vers la fin de la séquence), s'affrontait, dis-je, avec gilles de robien, ministre de l'éducation (pour qui la Lou ne nourrit pas vraiment une sympathie sans bornes).
Et ce définitivement gros con s'est fait moucher comme un malpropre par de robien lui démontrant tranquillement qu'il ne disait que des conneries et qu'il aurait intérêt à s'informer avant d'éructer ses âneries et ses mensonges.
Que croyez-vous qu'il arrivât ? Que le kravetz s'excusât ? Que nenni ! Chez ces gens-là, monsieur, on s'excuse pas car on porte avec soi toute l'arrogance d'un monde médiatique décidément pourri jusqu'à l'os.
Combien de temps encore allons-nous payer de nos impôts pour se faire formater la tronche tous les jours par des crapules kravetziennes qui arrêtent pas d'avoir à la bouche l'éthique et la déontologie dont ils se torchent chaque matin ?
Lou enrobée...
09:37 | Lien permanent | Commentaires (21)
Commentaires
Ah! Quel plaisir de vous retrouver, belliqueuse et inspirée comme jamais!
J'étais moi aussi "scotché", si l'on peut dire, à l'émission de cette radio abusivement stipiendiée par nos soins.
Kravetz, que vous qualifiez admirablement, défendait un obscur chercheur en "sciences de l'éducation" qui défendait encore, et nous sommes en 2006!, la "méthode globale" qui analphabétise encore bien des enfants de France (et d'ailleurs!...) que leurs parents ont l'imprudence de laisser entre les doigts crochus de l'Eradication nationale.
Quelle virulence, soudain, chez ce roquet crypto-sionard soi-disant revenu de tout, qui s'égosillait de la manière la plus inélégante et la plus discourtoise face à un Robien qui ne pouvait plus guère, face à cette logorrhée disgrâcieuse et fort incorrecte, qu'être impeccable de courtoisie...
A quand, en effet, l'éviction de la "bande des trois" (Adler, Duhamel, Kravetz) des matins de France Culture, aux positions apparemment inexpugnables!
Écrit par : l'ami fritz | mercredi, 04 octobre 2006
Salut l'ami... Moi aussi ravie de vous retrouver... Je vais essayer de faire un come back un peu plus long que récemment... Mais je peux rien garantir.
Pour en revenir à Mimi Krakra, l'ordure n'a pas même l'honnêteté de s'auto-botter le cul, ni de s'excuser auprès des auditeurs, ni de reconnaître la pertinence de la réponse de robien...
Il nous faudrait le crochet du Père Ubu...
Écrit par : Lou | mercredi, 04 octobre 2006
Vous avez un emploi dut emps chargé Lou. Ne seriez-vous pas ministre par hasard ? :-)
Heureux de vous relire.
Écrit par : Artemus | mercredi, 04 octobre 2006
J'aurais sans doute plus apprécié cette note lafontainienne si je savais qui est ce Kravetz. Lou boxet et reboxe.
Écrit par : Cadichon | mercredi, 04 octobre 2006
J'ai écouté ce morceau d'émission sur vos bons conseils : très bonne description en effet.
Kravetz est par ailleurs l'homme le plus incompréhensible de toute l'histoire de la radio. Non seulement il n'articule pas, bafouille, mange les mots, mais en plus il se fait taper régulièrement taper sur les doigts par Ali Badou (et déjà par Demorand) parce qu'il parle trop loin du micro !
Écrit par : Polyphème | mercredi, 04 octobre 2006
Et avec tout ça, ce gland est toujours sur les ondes ?
Écrit par : Artemus | mercredi, 04 octobre 2006
La condescendance de Monsieur K est perceptible dans la tonalite exprimee par les interventions des lecteurs au sein de Liberation.fr, qui semblent plus relever de la marque de fabrique que de la pluralite d'opinion :
reflexes pavloviens, indignations orientees, sentiment d'appartenir au monde des justes, incapacite de concevoir la dissymetrie d'opinion.
PKK
Écrit par : Kamarad Alibekov / PKK | mercredi, 04 octobre 2006
Non, artemus, je suis pas ministresse, même pas prévue au prochain casting de la ségo... Mais ça me fait bien plaisir de vous retrouver... D'autant que votre note d'hier sur jack lang est bien agréable...
Cadichon, mimi krakra intervient tous les matins depuis des années sur france cul à la fin des matinales, à partir de 8 h 30 environ en compagnie de ses inamovibles compagnons de bourrage de crâne : olivier duhamel et alexandre adler, le tout sous la baguette de feu demorand qui s'appelle désormais ali badou ou abi dalou, je ne sais plus... Il fut (il est peut-être encore) l'un des piliers de Libé.
Question subsidiaire, cadich, en quoi ma note est-elle lafontainienne... quelque chose a dû m'échapper...
Écrit par : Lou | mercredi, 04 octobre 2006
Oui, je pensais plus à Rabelais moi...
Écrit par : Artemus | mercredi, 04 octobre 2006
Bon mais la revoilà, enfin.
On se désespérait, après ce revenu-de-derrière (come back) écourté pour des raisons pas ministérielles mais néanmoins inconnues (le mot d'excuse est clairement exigé).
Pas entendu ce type, mais entendu parler de lui. Un authentique champion-Libé, avec tabac brun et café bu dans un bol, le cheveu gras et l'haleine de bouc, l'œil encrouté, beurrant une biscotte sans sel à une poétesse chilienne de 53 ans. Sent des pieds aussi.
Écrit par : kalle | jeudi, 05 octobre 2006
"Que croyez-vous qu'il arrivât ? Que le kravetz s'excusât ?"
Cela pourrait être du Lafontaine. Quoique j'ai un souvenir d'un texte de Voltaire sur l'un de ses ennemis:
"Un jour dans un vallon
Un serpent mordit Jean Feyron
Que croyez vous qu'il arrivât?
Ce fut le serpent qui creva."
Écrit par : Cadichon | vendredi, 06 octobre 2006
Eh ! oui, Cadichon, c'est bien du Voltaire, et sauf erreur il s'agit d'une attaque d'arouet contre l'un des plus décidés adversaires de la clique des philosophes : Fréron Elie, 1718 - 1776.
Écrit par : Lou | vendredi, 06 octobre 2006
Elie Fréron et non Jean Feyron (pourquoi pas Jean Ferrat?) Belle erreur de ma part (mais à ma décharge, je l'ai sorti de mémoire sans aller vérifier sur gros gueule).
Écrit par : Cadichon | vendredi, 06 octobre 2006
Texte exact retrouvé sur wikipedia:
L'autre jour au fond d'un vallon,
Un serpent piqua Jean Fréron ;
Que croyez-vous qu'il arriva?
Ce fut le serpent qui creva.
Écrit par : Cadichon | samedi, 07 octobre 2006
Oui, mais alors qu'en est-il de mon Elie Fréron dont j'étais quand même allée vérifier les dates et le prénom chez larousse...?
Écrit par : Lou | samedi, 07 octobre 2006
C'est même bonhomme. Voltaire a juste changé le prénom. Cf. http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89lie_Fr%C3%A9ron
Écrit par : Artemus | samedi, 07 octobre 2006
Bravo pour ce commentaire, et pour le vocable choisi pour qualifier le Kravetz des familles. Comme disent vos commentaires, on a une belle brochette de clampins dans cette émission, car Adler nous fait de la propagande, Duhamel de l'auto-satisfaction moralisatrice de la gauche caviar. De plus Ali Badou craint souvent par sa prétention à penser original alors qui nage dans les catalogues d'idées reçues.
Mais ce sont nos intellos journaleux - un modèle pour notre presse papier et télé.
GNU
Écrit par : Gaston-Norbert Ubrab | samedi, 07 octobre 2006
Dans la même veine
"Que voulez vous qu'il fut? Qu'il mourût!" Horace (de Corneille)
"Ah que ce quoi qu'on dit est admirable. (....) -Le sonnet a pour les pédants de beaux appâts -Cependant on voit qu'il ne vous plaît pas." Les femmes savantes (Molière évidemment)
Ah on savait écrire en ce temps là, ma gente dame.
Écrit par : Cadichon | dimanche, 08 octobre 2006
Cadichon, sorry, mais le texte exact de Corneille est : "Que vouliez-vous qu'il fît contre trois ?" Et la réponse du vieil Horace : "Qu'il mourût. / Ou qu'un prompt désespoir alors le secourût..." etc... Texte magnifique.
Quant aux "femmes savantes".. : "Ah ! que ce "quoi qu'on die" est d'un goût admirable !" et plus loin : "Elle (la ballade) a pour les pédants de merveilleux appas." / "Cependant nous voyons qu'elle ne vous plaît pas."
Désolé, Cadichon, mais un alexandrin est un alexandrin...
Lou trissotine...
Écrit par : Lou | dimanche, 08 octobre 2006
J'ai cité de mémoire sans aller vérifier le texte dans mes classiques. En plus le u étant à côté du i, j'ai créé une rime imaginaire pour "Horace".
Et j'ai confondu la ballade avec le sonnet. Erreurs de jeunesse?
"Je suis jeune il est vrai. Mais aux âmes bien nées, la valeur n'attend pas le nombre des années." Le Cid (à ne pas confondre avec Billy the kid).
Écrit par : Cadichon | dimanche, 08 octobre 2006
Moi j'ai vu au Ciné Club "le Cid de Kinkinatti", c'était super.
Écrit par : kalle | lundi, 09 octobre 2006
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