dimanche, 15 octobre 2006
Talents des cités...
Celle-là, la Matausch, Cathy pour les intimes, c'es "kollektor info de merde". Fallait la voir, hier soir au 19-20 (toujours visible sur le site de la chaîne), avec son enthousiasme de commande, ses apitoiements programmés, son professionnalisme glacé et ses fausses hésitations devant le prompteur, pour faire plus vrai, plus direct...!
Fallait la voir annoncer le guet-apens de Seine-Saint-Denis où 30 racailles ont fracassé trois flics de la bac... fallait la voir s'empresser de nous dire, pour mieux minimiser la chose, que le flic qui s'était pris trente points de suture sur la gueule sortirait sans doute lundi de l'hosto et qu'il y avait pas de quoi fouetter un chat...
Fallait la voir enchaîner aussitôt avec le sujet suivant : la manif aux Mureaux des kaira bis du quartier appelant au "respect", les pseudos éducateurs rebeus et les braillardes mamas keublas hurlant dans les micros complaisants que ces salauds de flics traitaient leurs chères têtes blondes (euh...) comme des chiens...
Fallait la voir, la Matausch toujours, traiter trois ou quatre autres sujets pour éviter l'enchaînement qui tue sur, cette fois-ci, la réception en grande pompe, dans je ne sais quel palais républicain, des aziz, karim ou mamadou qui ont réussi, avec 10 bâtons d'aides diverses, à créer une petite épicerie de quartier qui tiendra trois semaines et demi maximum...
Fallait la voir, la toujours pourrie matausch, nous faire pleurer de ses yeux délavés et de ses fausses larmes pour la frime sur les gamins du Congo qui crèvent de faim et qu'on pourrait sauver avec un euro ou euro et demi par jour... Elle gagne combien la Cathy au grand coeur, au fait, pour poser son cul en face de nous au moment du repas ? Elle en sauverait combien de gamins congolais avec huit jours de son salaire ?
Tiens on me dit dans l'oreillette que matausch n'est que la femme-tronc du paf et que le responsable d'édition c'est jean-claude pourri-perpère. Bon, ok. Mais elle est pas obligée non plus, la matausch, de jouir en direct live plein écran pour débiter son chapelet d'infos truquées et ses saloperies télécommandées...
Lou pépère...
10:25 | Lien permanent | Commentaires (10)
Commentaires
Ah oui ! LE Jean-Claude Perpère ! Un garçon qui a de l'endurance... Combien de décades qu'il traîne ses basques dans les couloirs de la Grande Machine à Décérébrer ? On ne compte même plus ! Aujourd'hui il fait partie des mandarins de l'info télé, célébré pour sa parfaite soumission à la voix de ses maîtres, prompt à piloter le politiquement correct aux instruments (wouah, dis, la vache... balèze le Perpère), et qui n'a pas son égal pour "driver" une abrutie vers les sommets de la flacidité intellectuelle.
Pervers Perpère, la goutte éditoriale au nez et le chibre éternellement matraqueur !
Écrit par : kalle | dimanche, 15 octobre 2006
Il faudra un jour que j'écoute France-cul, que je regarde le 19-20, que je lise le monde et libé, pour vérifier siLou n'en rajoute pas un peu tout de même.
Mais j'ai peur hélas que non. Cela écrit il semble que en Angleterre ce soit pire (voir la note "Talibane" sur National-libertaire)
Écrit par : Cadichon | dimanche, 15 octobre 2006
À une époque il était périlleux de critiquer trop directement le gouvernement, les ministres, les préfets et leur politique, d'insulter les journalistes ou les particuliers. En revanche et à l inverse de ce qui se passe aujourd’hui, les idées philosophiques et sensibilités sociale ou politique, les écrits et critiques historiques ne rencontraient, au bout du compte, guère de difficultés pour s’exprimer publiquement. Les écrits sulfureux étaient librement accessibles dans les librairies ou bibliothèques, quoique appelant, de façon souvent provocante, à la chute du régime en place ou à la remise en cause de fait historique. Actuellement, c’est l’inverse qui prévaut. De nos jours, il est loisible à chacun de contester les dirigeants du moment, de vilipender leur politique, de traiter les journalistes en particulier ou n'importe qui en général de cons, d'enfoirés, d'ordures, de pourri etc. Ce qui fait ni chaud ni froid à nos excellences. L’état du conditionnement servile est bien illustré par l'auto censure generate. Et cela au nom des « droits de l’homme » et de « la démocratie ».
Écrit par : lustucru | lundi, 16 octobre 2006
L'étape suivante de ce processus, cher Lustucru, n'est-il pas le recours systématique aux tribunaux afin de tirer un profit direct de toutes ces attaques personnelles et/ou professionnelles plus ou moins justifiées ? Ainsi verra-t-on nos chers journaleux - c'est déjà le cas pour certains pipolizeurs et politizeurs - se prendre des primes annuelles net d'impôts au titre de leurs indemnisations judiciaires... Car les tribunaux, s'ils ont encore la tentation de protéger le droit à la vie privée, se font fort de défendre la liberté de la presse en oblitérant trop souvent le droit à la critique de celles et ceux qui refusent le monologue médiatique.
Écrit par : kalle | lundi, 16 octobre 2006
Vous regardez quand même pas la télé en becquetant, Lou ?
Écrit par : Lapinos | lundi, 16 octobre 2006
Lapinos, je sens que je vais vous décevoir... Hélas, cela m'arrive... mais je vais essayer de me soigner...
Écrit par : Lou | lundi, 16 octobre 2006
Bon, j'avoue que moi il m'arrive d'écouter la radio. Nul n'est parfait. Je verrais bien en frontispice de votre blogue quelques caricatures - façon Cabu -, des journalistes les plus laids du moment… Qu'en dites-vous ? Peut-être n'êtes-vous pas de ces gonzesses obsédées par la déco.
Écrit par : Lapinos | mardi, 17 octobre 2006
Frontispicer mon blog, certes, mais comment faire quand on sait pas faire... J'ai toujours pas trouvé la fiche technique ad hoc...
Écrit par : Lou | mardi, 17 octobre 2006
Ça c'est pas un problème, Lou, même moi je sais faire ça. Je peux vous aider. D'ailleurs, il suffit que vous demandiez pour que tout un tas de chevaliers servants vous proposent leurs services, je pense. Non, la véritable difficulté c'est de sélectionner les quatre ou cinq plus laids - ou caricaturaux.
Écrit par : Lapinos | mardi, 17 octobre 2006
Eureka !
J'ai trouvé ce qui me turlupinait chez la Catherine Matausch, ce pourquoi elle fait dans l'ethno-masochisme militant avec sa tête blonde et ses yeux bleus !
C'est que son nom sonne comme un camp de déportation !
MATAUSCH, rendez vous compte ! On imagine bien Benoît XVI en pélerinage au camp de Matausch, main dans la main avec le rabbin Sitruk.
Enfin moi oui.
Écrit par : kalle | mardi, 17 octobre 2006
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