dimanche, 19 novembre 2006
Con comme un Moatti...
Ils sont tous d'infâmes merdes dans le Paf, c'est entendu. Mais dans le genre agité du bocal et merde prétentieuse, le Moatti doit avoir le pompom.
Allez donc voir cinq minutes sur le site de la chaîne (je suppose qu'on l'y trouve...) l'émission Ripostes de ce soir (sur la 5, à 17 h 25) avec Villepin. Indépendamment de ce qui a pu être dit par le premier ministre et les autres, indépendamment du fond, comment peut-on accepter -sinon parce qu'il est le fils de son père et qu'il a dû être introduit très tôt dans le sérail - comment peut-on accepter qu'un tel crétin anime de telle façon ce qui se veut une émission de réflexions et d'analyses socio-politiques ?
Quel narcissisme chez ce con prétentieux qui a sans cesse l'air de jouer un rôle et de se regarder jouer et de se trouver tellement bon avec ses gesticulations incessantes, ses familiarités insolentes, ses questions du genre "on me la fait pas à moi"...!
Quelle fausseté chez ce con laborieux bardé de fiches qu'il consulte en douce alors même qu'il veut nous faire croire qu'il a une spontanéité qu'on ne trouve que chez lui !
Quelle futilité chez ce con démocrate qui veut à tout prix ramener le débat et son invité à la petite phrase qui tue, le dérapage qui flingue ou le scoop qui rapporte, bref à l'écume politicienne de la politique !
Quelle grossièreté chez ce con arrogant qui coupe sans cesse son interlocuteur -fût-il premier ministre - pour placer son bon mot qui ne saurait attendre, sa trouvaille impayable, sa saillie unique, au détriment même d'une réflexion de fond que son émission est censée permettre !
Il se trouvera donc pas un directeur de chaîne un brin courageux pour virer cette enflure mondaine ?
Et dire que la semaine prochaine il reçoit Le Pen... Si au moins battling neuneuil lui rentrait un peu ferme dans le lard... Mais les médias sont si puissants et si forte la crainte qu'ils inspirent que même Uncle Le Pen's risque de pas oser... Dommage.
Lou inquiète...
20:14 | Lien permanent | Commentaires (7)
Commentaires
Je ne serais pas aussi sévère que toi Lou, il y a tellement pire à la télé. Mais dans un monde idéal Moati ne serait pas aux manettes.
Je me souviens il y a vingt ans, il avait filmé la campagne des législatives et on voyait Jospin qui répétait un discours "eh oui il faut défendre les ouvriers et le peuple." et de rajouter "Quel hypocrite!" Pour ce grand moment de vérité, il sera pardonné un peu au Serge (désolé je n'ai pas vu l'émission d'aujourd'hui, je ne peux donc juger sur pièce).
Écrit par : Cadichon | dimanche, 19 novembre 2006
J'aime bien Uncle Pen's, Lou.
Pour Moati, je constate comme vous qu'au fil des ans son ego a dépassé en volume son tour de bide, ce qui n'est pas peu dire. Le Moati, qui se veut craint de tous, est une sorte de baudruche dont le seul mérite est d'avoir réussi à négocier - en bon seph' qu'il est - la présence de sa caméra dans la pseudo intimité de quelque connard en campagne.
Il en ressort ça et là des perlouzes qui n'étonnent personne (cf Cadichon plus haut) et surtout, surtout, beaucoup de complaisance non pour son sujet, mais pour sa réalisation, sa lumière, sa photo, son montage et, bien entendu, ses commentaires dits sur le ton du spontané (avec l'air de chercher ses mots, de poursuivre un raisonnement, de subodorer la lumière...) et qui sentent tellement - mais alors tellement - la sueur en gouttes larges sur le feuillet griffoné, raturé, réécrit... Le connard Moati a en effet le pire esprit de Cour qui soit : faire croire à la meute des stagiaires qui l'entourent qu'il a de l'esprit, le sens de l'observation et de la répartie alors qu'effectivement, Lou, c'est un soutier bardé de fifiches à la noix. Mais que voulez-vous, il s'appelle Moati et il est fils de pub à sa manière. Une sorte de titre de noblesse, de nos jours. Et ça aide.
Écrit par : kalle | lundi, 20 novembre 2006
Le pire chez Moati c'est encore ses documentaires.
Écrit par : Ash | lundi, 20 novembre 2006
Dans un monde idéal, Cadichon, y aurait même pas de manettes ! Quant au Moatti (il faut bien deux "t", non ?), sur le fond il doit y avoir déjà pas mal à redire, mais je me contentais dans ma note de la forme qui me faisait gerber...
Kalle, on est bien d'accord sur la "sueur en gouttes larges sur le feuillet cent fois réécrit"...
Écrit par : Lou | lundi, 20 novembre 2006
J'aime beaucoup Moatti et interviewer Le Pen, c'est pas un cadeau. Il ne l'a ni incriminé, ni stigmatisé. Je trouve au contraire qu'il a été correct. Je n'aime pas Le Pen et c'est mon droit. Mais je n'aime pas non plus qu'on diabolise les hommes et j'ai l'intime conviction que lui donner un image de martyr c'est servir Le Pen et ses partisans (dont vous devez en faire parti).
Alors votre procès d'intention est nul et non avenue.
Écrit par : Eliram | mercredi, 29 novembre 2006
Eliram, vous auriez du lire aussi la note "Mea-culpa". Parce qu'ici quand on se trompe dans ses jugements, on le reconnaît. A l'inverse des gauchistes qui continuent à diaboliser Le Pen et qui le feront encore plus si Le Pen est présent au second tour des présidentielles.
"Nul et non boulevard"
Écrit par : Cadichon | mercredi, 29 novembre 2006
"Je n'aime pas Le Pen et c'est mon droit"
Ah, que j'aime ce genre d'assertions qui puent la revendication gaucho-merdique de base. Bien sûr que c'est ton droit, pauvre nouille. Qui te dit le contraire, ici ?
"C'est mon droit ! C'est mon droit !"... ils n'ont que cette phrase à la bouche, ces cons. Ça leur sert d'idée et d'argument à la fois, voire même de carte de visite. C'est vraiment à l'image de cette époque notoirement égalitaire où chacun compte ses droits sans même imaginer qu'il a d'abord des devoirs. Consternant.
Écrit par : kalle | mercredi, 29 novembre 2006
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