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jeudi, 23 novembre 2006

Corrections de détail...

Dans Le Monde des Livres du 20 octobre, une interview de Raul Hilberg, l'auteur fameux de "La destruction des Juifs d'Europe", bible des shoatiques associés. Dernière question :"La quatrième de couverture indique "édition définitive". Cela signifie-t-il que vous avez décidé d'arrêter vos recherches ?" Réponse d'Hilberg :"... C'est un travail sans fin, et je ne m'interdis pas quelques corrections de détail.."

Si les mots ont un sens, "correction", ici, signifie bien "révision"... Was !! Vous avez dit "Révision" ? Dans la bouche d'une des cautions majeures de l'anti-révisionnisme militant, cette déclaration naïve devrait produire un léger rififi dans le landerneau shoatique... D'autant que l'innocent Raul ajoute "de détail", oubliant sans doute que le mot a déjà un peu servi... Ca se voit que vidal-naquet n'est plus là avec sa lune en fromage de roquefort et ses oukases radicaux pour mettre un peu d'ordre... Vidal, revient, ils sont devenus fous...

Lou larzacienne...

Commentaires

C'est cocasse en diable ! Quelle perle — que dis-je ? Quelle perlouze ! Le landernau shoatique va devoir se boucher le nez...

Écrit par : kalle | jeudi, 23 novembre 2006

Dans le même genre de "révisionnisme à géométrie variable", il y a la guerre que mène Claude Lanzmann contre Spielberg (et Roberto Benigni). Elle me fait penser à la guerre des cathos tradis contre les cathos progressistes.
Les arguments de Lanzmann sont en effet quasiment "de foi".
Tout écart par rapport au dogme tel qu'il a été défini il y a quarante ans est condamnable. Idem pour Littell, il ne prête pourtant qu'une âme de pédé brutal sado-maso à son personnage principal, mais c'est encore trop pour Lanzmann, même s'il a fini par s'entendre avec Littell contrairement à Spielberg. Un soldat nazi n'a pas d'âme. Point à la ligne. Si on franchit cette ligne, on entre dans le domaine du révisionnisme.

Ces querelles ne sont pas nouvelles, Jeanne Arendt après le procès de Nuremberg déjà s'était fait engueuler parce qu'elle employait un ton trop léger, et, surtout, parce qu'elle avait couché par le passé avec un adhérent célèbre du parti nazi. Ces querelles ne sont pas nouvelles, donc, mais elles ont tendance à s'amplifier. Un concile suffira-t-il à les régler ?

Écrit par : Lapinos | vendredi, 24 novembre 2006

Le groupe de thrash Slayer avait écrit une chanson sur l'âme d'un SS "Behind the crroked cross" dont je vous livre un extrait: "Sans émotion, mes sentiments ont été supprimés. L'obéissance aveugle me guide à travers tout. La conscience est un mot que j'ai appris à oublier."
cette chanson illustre la façon dont un soldat s'en sort en essayant de résoudre son problème de conscience.
Les paroles de cette chanson sont probablement très proches de la pensée de nombreux soldats nazis, elles ne sauraient être considèrées comme une déresponsabilisation de ces soldats mais plutôt comme une recherche de leur vérité intérieure. Peut-on en vouloir à des personnes qui disent la vérité sur un sujet tabou le plus souvent ignoré (la responsabilité individuelle et l'état de la conscience de chaque soldat dans un massacre collectif)? Au contraire nous devons leur en être gré d'avoir traité des sujets abandonnés et cela sans la chape de plomb compassionnelle qui freine voire empêche toute réflexion.

Écrit par : Cadichon | vendredi, 24 novembre 2006

Existe-t-il un bouquin sur les états d'âme des pilotes anglais et américains envoyés sur l'Allemagne ?
650 000 morts civils, dont au moins 45 000 enfants : voilà qui fait un joli méchoui.

Mais bon, je m'écarte : j'oublie qu'il s'agit là de nazis sans âme qui ne méritent pas la moindre attention...

Écrit par : kalle | vendredi, 24 novembre 2006

Par contre, kalle, il existe un bouquin, mais il a fallu cinquante ans pour qu'on ose le traduire et l'éditer en français (cf Télérama du 15 novembre, p.67) qui cause de l'"Enfer des allemandes" ("humiliations, viols, violences...le calvaire des Berlinoises lors de l'occupation de la capitale allemande par l'Armée Rouge..."). Ca vient juste de sortir, ça a pour titre : "Une femme à Berlin", c'est édité chez Gallimard, collection Témoins, ça a 272 pages, ça coûte 23 euros et on devrait pas en parler mucho mucho à la fête de l'Huma ni dans les micros aux heures de grande écoute... Ah ! j'oubliais l'auteur : c'est une "femme anonyme"... Gloire à elle.

Écrit par : Lou | vendredi, 24 novembre 2006

Anonyme, ça vaut mieux... Pensez, une nymphomane qui a rien fait qu'à exciter les héros de l'armée rouge de libération ! Salope ! Si on avait son nom, on irait la tondre dans sa maison de retraite, cette hyène lubrique.

Vous avez aussi "Le livre noir de l'expulsion", d'Heinz Nawratil qui nous raconte le traitement réservé aux populations allemandes de Tchéquie, de Pologne, de Russie, etc. à partir de 44. En même temps, fallait pas cracher en l'air, hein...

Écrit par : kalle | vendredi, 24 novembre 2006

Entendu à la télé Polac faire l'éloge de ce bouquin, "Une femme à Berlin", avec une allusion au fait que, contrairement au bouquin de Littell, celui-là était correctement écrit.

Écrit par : Lapinos | lundi, 27 novembre 2006

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