vendredi, 08 décembre 2006
Help ! Benoît...
Di falco, salaud, le peuple aura ta peau...
Les curés ont l'habitude de se mettre à genoux, mais celui-là, carrément, se couche plus vite que son ombre...
Lou défalquée...
18:40 | Lien permanent | Commentaires (15)
Commentaires
Je n'ai pas pu l'écouter en entier, y'a de la musique de djeun en plein milieu.
Dommage j'aurais bien aimé entendre un brin d'explication de la part de Di Falco. Sinon ce week-end faites comme d'habitude, ne donnez rien.
Écrit par : Cadichon | vendredi, 08 décembre 2006
"L'Eglise n'a pas à dicter de comportements" dit Di Falco... même aux fidèles catholiques??...
"Jésus revient, Jééesus revient,
Jésus revient, botte lui le train!"
Écrit par : Fab | vendredi, 08 décembre 2006
Finalement j'ai pu m'entendre en entier. "L'église n'a pas à dicter les conduites." position protestante
Et je ne comprends pas il est contre l'utilisation des cellules embryonnaires mais contre le boycott d'une organisation qui utilise les embryons. Du grand n'importe quoi.
Écrit par : Cadichon | vendredi, 08 décembre 2006
Finalement j'ai pu l'entendre en entier. "L'église n'a pas à dicter les conduites." position protestante
Et je ne comprends pas il est contre l'utilisation des cellules embryonnaires mais contre le boycott d'une organisation qui utilise les embryons. Du grand n'importe quoi.
Écrit par : Cadichon | vendredi, 08 décembre 2006
SCOOOOOP : malgré sa tentative de correction dans son second message, Cadichon s'est trahi !!! C'est LUI di Falco !!! (povero stronzo, quello là... voglio dire, il vero di Falco !).
Écrit par : kalle | samedi, 09 décembre 2006
Et me voilà obligée, pour laisser compréhensible le commentaire de kalle, de ne pas supprimer le premier message de cadichon... C'est pas rien l'orthographe...
Écrit par : Lou | samedi, 09 décembre 2006
C'est pas rien mais c'est secondaire, Lou, ce qui compte c'est la syntaxe. "L'orthographe extrême" est une invention récente de Républicains maniaques, comme le Code civil, dont il convient de relativiser les bienfaits.
Sur Di Falco vous avez entièrement raison d'en appeler à Benoît XVI. Son prédécesseur était beaucoup plus "politique", ce qui ne l'empêche pas d'avoir commis certaines erreurs, mais il avait le sens de ses responsabilités. Ainsi a-t-il inventé la mise à la retraite des évêques pour purger l'Église, les Églises de France et d'Allemagne notamment, des évêques démocrates-chrétiens les plus nuisibles.
Il est urgent que Benoît XVI sorte de ses conférences et de ses bouquins !
Écrit par : Lapinos | samedi, 09 décembre 2006
D'accord avec vous sur l'orthographe, Lapin. Quant à une comparaison entre Benoît XVI et Jean-Paul II, me voilà incapable de m'y appliquer... J'avoue que le regard un brin "malin" de B16, me semble manquer de profondeur... On a toujours l'impression qu'il regarde partout comme une tête chercheuse, à moins qu'il ne quête la caméra...
Écrit par : Lou | samedi, 09 décembre 2006
"Nous n'avons pas à dicter des comportements".... bientôt l'Eglise n'aura plus à défendre de morale (autre que progressiste il va de soi).
Écrit par : Ash | samedi, 09 décembre 2006
D'autant que si l'Eglise n'a pas à "dicter des comportements", on voit mal au nom de quoi le petit père di falco nous dicterait ce que nous devons penser de la position de l'église sur le téléthon... Non seulement le beau gosse à clergyman est con mais en plus il est illogique...
Écrit par : Lou | samedi, 09 décembre 2006
Non c'est logique. "L'Eglise n'a pas à dicter des comportements" : c'est vrai mais elle affirme aussi qu'un fidèle doit former sa conscience en conformité avec le magistère pour qu'il puisse guider son action et vivre en conformité avec l'évangile. Si ce n'est pas le cas alors il se retrouve hors de l'Eglise. C'est donc sur le fidèle que repose la responsabilité de son acte, pas sur l'Eglise. Mieux vaut une adhésion spontanée qu'une main-mise sur la vie des croyants (ce qui serait insupportable).
En tout cas avec cette polémique téléthon l'affaire est maintenant entendue : l'Eglise a le sctrict devoir de la boucler lorsque elle n'est pas d'accord avec les lois de la république. On se le tiendra pour dit.
Écrit par : Alex | dimanche, 10 décembre 2006
Ce qui est parfaitement surréaliste, c'est l'ampleur d'une telle affaire. Un boycott est un moyen de protestation absolument non violent et symbolique. Et vu le nombre de gens se sentant concernés par un tel appel, on est loin de penser qu'il sera entendu à grande échelle. Ca ne fait donc peur à personne, c'est juste une autre excuse pour les médias de médire sur l'Eglise. La récente sortie Turque du Pape ayant bonne opinion, il fallait rester dans un climat que leur sied.
Écrit par : Ash | dimanche, 10 décembre 2006
Le discours démocrate-chrétien d'Alex est insupportable pour moi. D'abord parce qu'il permet de couvrir la non-assistance à personnes en danger de 99 % des catholiques dans le cas de l'avortement - qui ampute notre pays d'une partie de son avenir (200.000 avortements par an, soit un taux de natalité équivalent à celui du 17e siècle, selon E. Leroy-Ladurie).
Ensuite parce que ce discours est la traduction dans les milieux catholiques d'un nivellement intellectuel d'origine démocratique. Ce qu'Alex dit n'a aucun sens. Même, c'est anti-évangélique. Je rappelle Matthieu 28,19 : « Allez, de toutes les Nations, faites des disciples. »
Si c'est pas une injonction d'agir, ça ? Quand on pense que ce genre de sophistes osent se réclamer d'Aristote, on croit rêver…
Écrit par : Lapinos | lundi, 11 décembre 2006
Et bien moi ce qui me choque c'est que l'on insulte un évèque qui ne fait que rappeler l'enseignement du magistère et demander aux hommes de bonne volontée de ne pas avoir un comportement moutonnier et d'ouvrir leurs yeux sur ce qui se passe en ce moment dans les manipulation génétiques, bref, qui fait son boulot d'évèque.
Evidemment que le chrétien est comme "obligé" par l'évangile et par l'enseigment de l'Eglise et qu'il doît ainsi agir en conséquence. Et qu'il doit objecter sa conscience lorque les lois de son pays s'oppose à la loi de Dieu.
Mais je crois que vous faites fausse route si vous comptez sur l'Eglise pour qu'elle donne une consigne -stricte- de boycott envers le théléthon qui reste quand même une action caritative, c'est trop lui demander sachant qu'elle doit aussi évangéliser et donc ne pas se mettre à dos la société civile.
L'Eglise, par la voix de ses évèques, à mis en cause les lois de bioéthique. Est-ce la faute du chrétien qui donne au téléthon si une partie de ses dons sont affectés à une recherche immorale parce que la loi le permet ?
La faute serait plutôt du côté du législateur me semble-t-il, voire meme de la populace qui laisse faire parce qu'elle... s'en fout ?
A ce propos, l'argent de vos impôts sert bien à payer des médecins, infirmière, hopitaux ect... qui pratiquent des avortements !
Allez vous arrêter de payer des impôts par objection de conscience ? (ca serait un cas plutôt interessant à plaider devant la commission européene des droits de l'homme...)
Le problème est bien du côté de ces lois qui permettent de faire n'importe quoi.
Écrit par : Alex | jeudi, 21 décembre 2006
Non, Alex, Lou a parfaitement raison de fustiger la lâcheté de Di Falco et de souligner l'hypocrisie qui consiste à faire semblant de se tenir à l'écart de la vie politique sous des prétextes fallacieux, tout en faisant de la politique dans le sens inverse en appelant à ne pas boycotter ce Téléthon !
Exactement comme ces évêques hypocrites qui prétendent ne pas faire de politique et donnent des consignes de vote à la télé. Non seulement la plupart des évêques français sont lâches, mais en plus ils prennent leurs ouailles pour des crétins.
Les exemples sont nombreux de pays, sur tous les continents, où derrière leurs évêques des catholiques se regroupent et sortent de chez eux pour peser sur la politique de leur pays. La France pour l'heure se distingue par sa lâcheté. Une élève-infirmière qui refuse de travailler dans un service d'IVG, par exemple, ça demande du courage, elle peut dire adieu à son métier d'infirmière… J'ai connu une fille dans ce cas-là. Qu'est-ce que Di Falco risque, lui ? De perdre sa place à la télé ?
Sérieusement Alex, c'est au moins une question d'honneur pour les catholiques. Personnellement j'estime que je fais le quart de ce que je devrais faire dans ce domaine, je le confesse, mais je ne peux pas m'imaginer répondre un jour à des enfants qui m'interrogeraient, si Dieu me prête vie, leur répondre que pendant qu'on éliminait des vies innocentes par centaines de milliers à deux pas de chez moi, j'étais en train de regarder Di Falco peinardement à la télé, ou que j'étais en train de bouquiner des traités de théologie. Je ne pourrais plus me regarder dans la glace.
Écrit par : Lapinos | jeudi, 21 décembre 2006
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